Oui, ressentir de la honte pour la France est pour moi, un sentiment nouveau, d’abord étrange et étranger à ma conviction intime, c’est dire s’il m’atteint et me trouble. Il m’oblige à une bien pénible acrobatie. Après m’avoir convaincu de la portée universelle de sa civilisation pour ses actions illustres, il me contraint à l’affligeant spectacle de vérités contraires à ses idéaux proclamés. Cette réalité antinomique s’installe de plus, en m’obligeant au partage d’une culpabilité qui, bien que diffuse, n’en reste pas moins tout aussi pénible qu’inhabituelle.
On apprend tout de ses erreurs certes, mais la désillusion est cruelle parce qu’elle est à la mesure de la considération, du respect et de l’affection pour la culture dans laquelle j’ai appris à penser, à critiquer mais aussi à aimer !
Admettre la Palestine à l’UNESCO, organisme qui recueille les cultures du monde, c’est donner droit de cité à une entité qui est née avec et grâce au sionisme mais ne le reconnaît pas. C’est valider un processus d’usurpation d’identité nationale. C’est enfin officialiser la qualité de Nation à un groupe qui, s’il relève d’une Nationalité, est bien plus une fraction de la Nation Arabe que l’expression d’une réalité autonome. C’est oublier que la Palestine est consécutive au sionisme et demeure, par conséquent, , plus une réaction à la présence juive, que l’aveu d’une identité qui ne s’est jamais exprimée.
Nous sommes confrontés au mensonge édifié en vertu et à la supercherie établie en référence ! Où étaient-ils ces amoureux de la Palestine, quand cette dernière était une province de la Sublime Porte ? Quels furent les porte-paroles, de ses meurtrissures ? Les chantres de sa servitude ? Où sont-elles les œuvres des esprits Palestiniens qui serviront d’assises aux générations futures ?
On ne trouvera rien, car il n’y a rien !
Et c’est cet Etat chimérique né du fantasme antisémite que les Nations admettent en leur sein avec la complicité du pays qui apprit aux hommes qu’ « être debout » était préférable à toute autre attitude » ? La France fait donc collusion avec une association de malfaiteurs qui, avant d’engager des négociations avec Israël, promet l’anéantissement de celui-ci ?
Aujourd’hui, j’ai mal à Paris, source de bien des lumières, et de mes premières joies gaullistes, plongé désormais dans l’imposture ! J’ai mal à Victor Hugo, et à ses « misérables » qu’on nous oblige à devenir. J’ai mal à ma Révolution, à ma liberté, à mon égalité, à ma fraternité. J’ai mal à ma France, devenue aujourd’hui un bien pénible souvenir ! J’ai mal à cette partie de moi qui lui appartient toujours parce qu’elle ne peut s’empêcher d’ espérer en son retour.
Hier j’écrivais qu’il fallait lever l’anathème gaullien. Aujourd’hui, loin d’être levé, il est confirmé !
France, mets tes drapeaux en berne ! Tu portes le deuil de ta dignité et de ta grandeur. Aujourd’hui, certains de tes fils entrent en Résistance, des enfants de Jacob sont à leurs côtés.
Bonjour Arnold,
Moi…c’est le contraire qui m’aurait étonnée….
Douce France…..jolie coin de mon enfance….
c’est fini tout ça!!!
Ils ont fait sauter le journal Charlie Hebdo…tout est détruit…
ils détruisent tout.
La France a voté…en 2012 c’est nous qui allons voter….
Le Haim
VOUS NE POUVEZ IMAGINER A QUEL POINT CELA M’AFFLIGE !
Amitiés
SI, Arnold, j’imagine très bien
mais, moi…la pessimiste combative, je n’ai pas été surprise, je le savais, j’avais parié et j’ai gagné…triste victoire…
Plus rien ne m’étonne dans ce pays, …
Portez-vous bien, LE HAIM!!!
Bonjour Arnold,
Cette absence, cet aveuglement, ce silence aujourd’hui, nous viennent de très loin. Nombreux sont ceux qui ressentent au fond leur être le plus intime cette désaffection, cette trahison et cette solitude, qu’ils pensaient ne plus avoir à soutenir depuis leur premier amour de jeunesse déçu. A l’époque, leur maman leur parlait d’avenir, et conservait un sourir en coin emplit de nouveau présages… Oui l’espoir.
Aujourd’hui, ce mauvais élan qui s’accélèrent comme les particules que l’on expérime au C.E.R.N. nous fait tous tourner la tête et nous interpelle. Que faire?
Qu’il est loin l’Exodus….
Merci pour vos excellents écrits.
Paul
BONSOIR PAUL,
En dépit de tout, et, parce que son histoire en atteste, la France en a vu d’autres et des épreuves sévères ont sillonné son parcours. Quand bien même, l’ombre sioniste pèse sur de Gaulle, il reste l’homme de l’honneur face à la félonie. Cela pour vous dire que, l’histoire, le 17 Juin 1940 ignorait l’existence de l’homme du 18!!!
La France redeviendra la France, c’est son destin d’être grande en dépit des « politiciens de rencontre ». Les grands moments suscitent les grands hommes. patience!
Merci pour votre témoignage, et vos encouragements;
Bien cordialement vôtre.
Cher Arnold , je ressens exactement la même chose que vous et votre article devrait arriver sous les yeux de l’ambassadeur Mr. Bigot et même sous les yeux du président de la république française , et après courte réflexion de ma part , sous les yeux du doyen de l’académie française , elle , qui est dépositaire du génie français , ces messieurs de l’académie devraient quitter leur tour d’ivoire et se rappeler qu’une épée est pendue à leur côté sous leur pourpoint broché , son symbole devrait réveiller en eux la volonté de combattre cette décadence morale rampante et cette perte de repères identitaires qui minent cette France de notre jeunesse devenue telle le pot de terre de la fable fêlé et brisé par les heurts du pot de fer qui , lui , représente cet univers mental arrogant et antinomique importé sur le sol de France par des gouvernants irresponsables .