« Je gagne mes batailles avec les rêves de mes soldats endormis. » Napoléon Bonaparte.
Certains me reprochent de présenter le peuple juif comme nanti d’une supériorité en raison de son élection. Evidemment cela est mensonge. Ce qui l’est moins, c’est le refus de considérer que la réparation due par l’Occident à Israël et aux Juifs pour les exactions, crimes et humiliations, n’est pas assimilable seulement à un acte d’élémentaire justice mais relève d’une vertu qu’il est indispensable, préalablement, de déconnecter des connotations cruelles, barbares qui s’y rattachent et d’en rechercher le sens premier : la vengeance !
- Revenons à la définition du mot, retenue par le Larousse : Procurer réparation d’une offense, d’un préjudice en punissant l’auteur : Venger ses parents. Il vengera cette insulte.
- Constituer le dédommagement, la compensation d’un préjudice subi : Ce succès le vengeait de ses échecs.
En quoi, par quoi et pour quoi serions nous obligés, dans ces conditions, de ne pas requérir « vengeance contre nos bourreaux » ? Il ne s’agit pas d’exiger réparation de l’Occident globalement. Cela ne correspondrait pas à la vérité, serait donc excessif, voire ridicule et moralement une erreur de jugement. Mais, il importe toutefois de désigner certains courants politiques et (ou) religieux de cette civilisation qui, à l’évidence, n’ont eu de cesse, de faire « porter » aux Juifs le bonnet de la honte et de l’infamie, accompagné il y a quelques décennies de l’abominable tentative d’anéantissement de ce peuple.
Reconnaître cette responsabilité et ne pas admettre la légitimité de la volonté de vengeance du peuple juif, c’est-à-dire la nécessité de la réparation, c’est nier, dans les faits, les crimes commis. C’est une des formes que prend le négationnisme, élevé désormais à une carence d’Etat.
L’authenticité d’Auschwitz, et de l’ensemble des décisions anti judaïques et antisémites opérées depuis le règne de Constantin semblent ne poser de doute à personne. Comment, se fait-il alors que la conception de la justice qui s’associe à ce constat n’ait pas accompagné cette reconnaissance d’un dédommagement. S’il y a eu depuis des siècles violations des règles de droit, par quels processus de consolation ou de compensation les Juifs ont-ils été vengés ?
Si, par un sens équivoque de l’humour on évoque le retour d’Israël, qu’on nous explique en quoi reprendre son bien est un dédommagement. D’autant plus que les conditions de cette restitution sont entachées d’intentions dont la bienveillance reste à prouver.
La vengeance est œuvre de Justice. Le D.ieu d’Israël (et du monde) est un D.ieu vengeur. Israël semble aussi ne pas être très jaloux de ses droits et les nations en profitent. Koélet (autre nom du roi Salomon) dit que chaque homme sera appelé en jugement. Les civilisations aussi seront assignées devant le trône de vérité. Gageons que les prévenus qui s’y présenteront seront déjà des moribonds, parce qu’Israël aura été vengé
Si Napoléon « gagnait ses batailles avec les rêves de ses soldats endormis », Israël se vengera avec la volonté de ses fils debout et « réveillés. »
Comme j’ai aimé cet article, j’aurais aimé l’écrire car il reflète non seulement ce que je pense mais aussi ce que j’ai toujours fait dans ma vie
S’il vous a été accordé de pouvoir répondre à l’inique par la vengeance, au sens où la Loi de Moïse l’entend, c’est que le Mazal est avec vous!
Qu’il le soit encore et toujours; au moins, jusqu’à 120 ans!
Bien cordial Chalom et merci pour votre compliment!