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La dépendance militaire d’Israël a vécu !

Parmi les images qui altèrent notre vision de la réalité,  parce qu’elles sont celles d’un autre temps, il faudra y ranger celles du « pont aérien » réalisé entre Israël et les USA,  au moment de la guerre du Kippour.


La dépendance militaire de l’armée israélienne à l’égard de l’hégémonie américaine « avait » des retombées et des conséquences dans la politique générale d’Israël, inféodée de facto au géant américain. Rien d’important ne se décidait en Israël sans l’aval de la Maison Blanche.


La déclaration d’un « responsable israélien de la défense » soutenant que Tsahal est en mesure de lancer et de conclure une opération contre l’Iran, sans l’aide des USA,  modifie la donne de manière radicale (Guysen du 13/9/2012) Déjà en 1967, Israël faisait savoir aux Nations, qu’il n’entendait pas que sa conduite lui soit dictée. Aujourd’hui, c’est un bond que l’Etat d’Israël réalise sur le chemin qui doit l’aider à s’affranchir de la tutelle US.


La sophistication des armements modernes renvoie au placard des vieilleries certaines réalités, encore fondées il y a peu.  Le « pont aérien » en est l’une d’entre elles. Le temps des guerres longues qu’Israël  n’était pas en mesure de mener est périmé. Obsolète aussi le temps des armements conventionnels, quand bien même, ils pourraient  être utilisés  encore dans des opérations ciblées.

Elle est bien consommée l’époque où il fallait ne pas déplaire au « grand allié » dont on  aurait besoin dans le cadre d’une guerre classique. Aujourd’hui, la guerre, c’est la frappe chirurgicale. C’est le missile qui atteint sa cible avec une marge d’erreur très restreinte. Dans ces conditions nouvelles que le génie militaire de tsahal avait prévues,  le nombre de tanks ou de véhicules blindés, cède le pas aux missiles, aux fusées dont la précision fait frémir.

Israël, bien au-delà du plan militaire et de la prouesse  technique accomplie, a réalisé le passage  d’une étape aux enjeux aussi capitaux que ceux obtenus en 1967 : l’échéance enfin concrétisée   que sa liberté de manœuvre conçue et décidée par ses seuls stratèges,  ne dépend que de son jugement et de son appréciation.

Une Réponse à “Tsahal peut s’engager en Iran, sans l’aide des USA !”

  1. yan dit :

    Bonsoir, la seule interrogation qui soit mienne concerne les capacités de production industrielles. Ce qui m’inquiète un peu c’est sur le front médiatique, Israël sera accusé d’avoir déclenché la guerre, maintenant la possibilité d’une attaque nucléaire de l’Iran sans avertissement n’est pas exclue, depuis un certain 11 Septembre 2001 tout semble possible dans un sens comme dans l’autre. Cordialement.

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