Certes, passer du statut « d’entité observatrice » à celui « d’Etat » », quand bien même, non membre, est une victoire du camp palestinien et, avec lui des « Etats amis, » dont la France qui n’a, pas même demandé, qu’en échange, la Palestine « reconnaisse » à Israël, non pas, « des frontières sûres et reconnues » tarte à la crème, et pis-aller de fourberie, mais, tout simplement, la légitimité de son existence.
En insistant sur les données constantes de la politique française qui, depuis longtemps, est favorable à la naissance de l’Etat Palestinien, sans exiger en retour d’en finir avec la délégitimation du sionisme, la France, à l’opposé des USA, montre clairement l’objet de ses préférences. A ce sujet, il serait enfin équitable qu’on s’abstienne, chez les Juifs de France, d’instruire des procès d’intention au président Obama, qui prouve à chaque initiative, à quel point, la sauvegarde de l’Etat Juif lui est chère.
Il est, cependant, manifeste qu’en obtenant, ce qui est probable, le statut « d’observateur, non membre », les Palestiniens font un pas en avant, même si la vérité historique en fait une centaine en arrière.
Il faut, cependant, souligner qu’en manifestant le désir d’être reconnu comme Etat, abandonnant ainsi celui d’observateur, l’Autorité Palestinienne avalise et cautionne, d’une certaine manière, le plan de partage adopté par cette même ONU, dont elle avait décliné la perspective en 1947.
De facto, sinon de jure, cela signifie, du point de vue du droit international, que l’Etat Palestinien, en manifestant le désir de devenir membre de l’ONU, entraîne dans le tourbillon de sa requête, les Etats membres de la Ligue Arabe qui, n’ayant pas d’autre alternative que l’acceptation de la requête palestinienne, en avalisent tous les paramètres collatéraux, dont le plus éminent est la reconnaissance de la validité de « l’amputation » de l’enclave sioniste !
Avoir mis 65 ans, pour accepter cette évidence ne plaide pas en faveur de la clairvoyance des dirigeants arabes.
Et, je le répète, si l’entrée de la Palestine à l’ONU reste une supercherie et l’aveu d’une défaite certaine de la cause sioniste, à y regarder de près, elle est aussi une victoire de l’Etat Juif, indirectement crédibilisé dans ses aspirations idéologiques.
Car, chaque requête présentée à l’ONU par les Palestiniens, est implicitement, la manifestation du regret de ne pas avoir accepté la proposition onusienne de 1947 qui apportait solutions et réponses aux problèmes posés aujourd’hui et qu’il n’était pas difficile de prévoir.
dès que je lis ou entend le mot « palestinien et ou/palestine », je ne sais pas pourquoi je fais une crise de spasmophilie…je manque d’air, les yeux me piquent, bref…..je somatise…..alors…je ferme les yeux et les oreilles, et je rève d’un monde de dauphins…..je rève…car la réalité s’impose de nouveau…et je redeviens spasmophile…un cercle vicieux..alors, tout cela m’écoeure, mais..bon…on peut toujours rever!!!
Lé Haim Arnold
Merci pour la réponse …..oui il faut arrêter de taper sur Obama !
J’ai beaucoup appris en lisant le livre « les secrets de la création de l’état d’Israël « ….que j’avais acheté dès sa sortie.
Amitié
je viens de découvrir que le Canada lui aussi à voté pour la reconnaissance de la Palestine …..Je pensais qu’ils étaient beaucoup plus en faveur pour Israël….ça fait vraiment très mal…. mais alors leur 1er ministre Stephen Harper il n’est pas très clair et pourtant évangélique disant souvent qu’il soutient Israël !!!
C’est à rien n’y comprendre ….
http://www.international.gc.ca/name-anmo/peace_process-processus_paix/canadian_policy-politique_canadienne.aspx?lang=fra&view=d
J’ai lu votre texte sur Jésus, Luther et le pasteur Cellier.
Pour ne pas permettre l’installation de l’équivoque, je dois être direct et vous dire que je ne souhaite pas du tout engager ou prolonger de palabres inutiles, du type amitiés judeo chrétiennes .
Jésus n’est pas celui qu’Israël attend. Quant à l’Eglise Luthérienne comment oublier qu’elle fut le berceau du nazisme ? Merci de respecter les choix d’Israël !