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Théologie malmenée par l’approximation,  refus implicite du Renouveau historique  Juif  ou « sionisme engagé, militant et actif des Evangélistes, en dépit d’un prosélytisme inévitable ?


Dans la plupart des manifestations et expressions  non juives invoquant l’amitié pour les Juifs, on trouvera une fraction non négligeable de Chrétiens de diverses tendances. La relation des non croyants relevant d’une approche humaniste, de type politique,   n’est pas l’objet de la réflexion présente,  tout en appelant un indispensable approfondissement ultérieur.


Cette nouvelle attitude, donc, définissant l’amitié comme objectif prioritaire,   héritière, de fait, cependant, d’une contradiction majeure, à savoir,  un antisémitisme de nature et d’origine anti judaïque, devait rattraper ce passif,  en se positionnant au regard de cette animosité de nature théologiquement  séculaire. Cette  hostilité qui fut signifiée par d’affligeantes voies de fait, ne pouvant autoriser, sans s’exposer aux risques de la contradiction,   une amitié naissante et singulière, il apparut incontournable de statuer sur la validité de cette nouvelle relation qui, en l’état,  ressemblait à   une forme de « génération spontanée théologique.


Des théologiens favorables à l’exaltation de l’amitié, discernèrent assez rapidement l’intérêt d’une infirmation théologique de ce sur quoi ils s’étaient fondés durant des siècles et l’on osa, des contradictions et des renoncements doctrinaux, qui cachaient mal une démagogie  inhabituelle, comme « la permanence de l’élection juive ! » ou l’appréciation du pontife romain : « L’Alliance avec Israël n’a pas été rompue » laquelle,  soutenue hors cadre engageant l’infaillibilité, restait l’opinion d’un…homme ! L’outrecuidance du propos évitant subtilement d’accompagner des paroles excessivement conciliantes par les effets réparateurs attendus.


Etant établi aujourd’hui que l’histoire juive se poursuit par la Renaissance historique d’Israël et que la vie et l’activité des communautés diasporiques a cessé globalement d’avoir une incidence représentative, sauf à se définir comme la Diaspora de l’Etat né en 1948 et non plus,  celle de l’Etat Judéen disparu en 70, le changement d’attitude, voire les manifestations d’amitié,  ne peuvent passer que par  la prise en compte de l’intérêt inconditionnel à l’Etat d’Israël, et de l’aide à son support stratégique : le sionisme !


Or, qui sont les dignitaires ecclésiastiques favorables au sionisme ? Quels sont les membres de la curie qui soutiennent  « Jérusalem capitale indivisible de l’Etat juif ? » Quels évêques ont dénoncé la supercherie palestinienne ?  Les détracteurs du sionisme poursuivent, de facto,    le lien opaque, ténébreux mais tangible reliant l’hostilité anti juive qui a prévalu en Occident durant près de deux millénaires,   par l’opposition historique et  politique manifestée  envers le  sionisme, expression contemporaine du Renouveau d’Israël.


En effet, tout comme le Judaïsme a été  une contestation silencieuse de la volonté chrétienne de se substituer à lui dans l’affirmation et  la reconnaissance de l’identité du porteur du salut, le sionisme est l’homologue de cette proclamation sur le plan politico-historique,  en affirmant que « l’errance » n’est pas, n’a jamais été  la vocation d’Israël. »


Une « amitié juive » qui se limiterait à d’acrobatiques malfaçons théologiques pour faire oublier : a) que le « Juif perfide » a disparu du rituel catholique grâce à l’intervention de Jules Isaac auprès du pape, b) que ce n’est pas  le Magistère qui a « aboli le Judaïsme » mais Pie XII exclusivement,   ou c) méconnaître l’impact doctrinal du refus pontifical au sionisme par : « Non possumus » et d) l’inacceptable incohérence que,  tout en refusant Jésus, le peuple Juif resterait le « Peuple de l’Alliance,  » privilégieraient et désigneraient  une « amitié » dont Israël n’a nul besoin, car le peuple juif  relève d’une tradition millénaire qui a jugé le… mensonge, père du crime !


Seule, la relation au sionisme, effective et concrète et non les élucubrations divagatrices, contradictoires et mensongères confirmeraient une amitié qui, en l’état reste une vanité,  tout en étant débitrice au regard du Christianisme Evangélique, dont le sionisme ardent, en dépit d’un prosélytisme  qu’Israël dépassera en se ressourçant,  demeure le soutien authentique et l’honneur exclusif de ce que les  « les aînés Juifs » espéraient comme gage de fraternité. Ce gage désespérément attendu,  en lieu et place d’une théologie de pacotille et d’une  accusation haineuse,    désormais établie de la Maison d’Israël,  atteinte de cécité pour « les siècles des siècles ! » à Strasbourg notamment !!!


Une bien tragique résonnance de la parabole du Grand Inquisiteur !

6 Réponses à “C’est la qualité de la relation au sionisme qui vérifiera l’amitié proclamée pour Israël ?”

  1. Marcoroz dit :

    On parle souvent de Strasbourg, mais de passage récemment à Metz, j’ai pu constater que les sculptures ornant l’entrée de la cathédrale de cette ville reproduisaient la même iconographie, la « synagogue aux yeux bandés » opposée à une église triomphante et couronnée.

  2. Danilette dit :

    Voici un article qui est beaucoup plus lisible et plus clair pour moi qui ne comprend pas grand chose aux encycliques, notion d’infaillibilité etc.
    Pour Marcoroz, à part Strasbourg on peut aussi voir la même chose à Notre-Dame de Paris. Bonne journée à tous !

    • POUR DANILETTE ET MARCOROZ
      La statue infâme de Strasbourg est le plus connu des témoignages symboliques confirmant la permanence d’une réalité anti-judaïque, en dépit des conclusions conciliaires. Il est malheureusement établi que « l’exemple strasbourgeois » ne saurait prétendre au monopole!
      Vos remarques ne font que confirmer l’absence d’une véritable volonté de changement et l’indifférence de « nos amis » à concrétiser par des actes concrets et réparateurs la fraternité affichée à l’égard des Juifs.
      Il me serait particulièrement agréable, au delà de « votre constat » de savoir si vous entendez y donner une suite. Merci et, par avance, de votre réponse.
      Bien cordial Chalom.

      • Danilette dit :

        Cher Arnold, bien évidemment si vous avez quelque chose à proposer pour lequel je puis vous être utile. Je n’ai que peu de temps libre en cette période, comme vous le savez étant prise par un problème familial très difficile à gérer, alors à part écrire ou en parler je ne sais pas trop quoi faire.
        Je préfère c’est vrai défendre l’honneur d’Israël, calomnié par des attaques contre son pays, Erets Israël, sujet que je perçois plus brûlant que ce que véhiculent les cathédrales du moyen-âge et je sais que vous n’êtes pas d’accord…

        • Chère Dany,
          Détrompez-vous !
          D’abord, vous imaginez, je l’espère, que parmi les ustensiles que j’utilise, jamais personne n’ayant pu me convaincre de l’utilité de… la brosse à reluire, ce n’est pas, nanti, de cet artifice, que je vous dirais que, si chaque Juif et chaque Juive accomplissaient, même en le réduisant du quart, ce que vous faîtes pour la « cause juive, » Machiah serait déjà sur son trône de gloire, ou, tout simplement entamerait une belotte dans une maison de retraite, entre Tel Aviv et Jérusalem !!!

          En évoquant Strasbourg et sa statue, vous me transformez, tel Jacquouille dans les « Visiteurs » en un paladin médiéval, agitant le drapeau en guenilles des querelles dépassées ou des causes poussiéreuses. Comme si, au-delà de cette statue, ne se tenait pas, renaissant de son purin nourricier, le démon revivifié de la « haine des Juifs. » Cette lutte contre la symbolique de l’antijudaïsme d’abord, de l’antisémitisme ensuite et de l’antisionisme assassin, enfin, EST LA MÊME QUE CELLE QUI PROCLAME EN NOTRE TEMPS, QUE LES JUIFS ONT VOLE LEUR TERRE, NON ?
          Je n’ai jamais « attaqué » les bâtisseurs de cathédrales.
          En leur temps, ne pas aimer, voire haïr, les Juifs était le pain quotidien de la Chrétienté. Par contre, et là, j’espère que vous m’accompagnerez. Que penser du succès affiché, annoncé, proclamé, de Vatican II, si on laisse subsister ces souvenirs de périodes maudites. Imaginez un scénario de type surréaliste, on l’on verrait en gros plan, en image unique, la « statue aux yeux bandés » pendant qu’une personnalité chrétienne lirait la Déclaration Conciliaire Nostra Aetate, assurant, par ailleurs, que le Catholicisme, en la personne de son Chef a demandé pardon à Israël et affirmé que la « Première Alliance, » celle conclue au Sinaï est toujours valide ?

          Ne voyez vous pas là une habile supercherie ? Dany, je vais être vulgaire et grossier, pardonnez moi mais, en vérité, « la statue infâme de Strasbourg, je m’en « tape le plat des mains ». Ce dont, je ne me « tape pas », c’est lorsque certains Chrétiens, (un, en l’occurrence) interpelés sur cette présence indigne, chargée d’une rétrospective encore fumante des corps disloqués de nos ancêtres martyrisés, affirment y voir « la représentation d’une… belle femme !!! »

          C’est dans les initiatives concrètes que l’on verra les « vrais amis Chrétiens » En l’état, on se moque de nous ! Vous me questionnez sur ce que vous pourriez faire. Et bien, annoncez une marche des Juifs de France vers la Cathédrale de Strasbourg, pour y déposer requête et supplique, dans les mains de Monseigneur l’Archevêque.
          Rendez vous, gare ou aéroport de Strasbourg !

          Et de là, divisés en deux groupes, les premiers en habits rayés, porteurs du destin d’Israël quand il fut tragique, seront suivis, de la jeunesse juive et de ses amis Chrétiens, les vrais, ceux qui sont allergiques à l’infâme et le proclament. Et, direction, la… Cathédrale ! Détails pratiques, à voir plus tard !
          Chiche Dany ???
          Pour ma part, et, s’il plaît au C.iel, c’est OK !

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