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La réaction habituelle à la bi nationalité faite de réserves, voire de suspicion,    n’ignore pas seulement  une  réalité historique, elle foule une habitude, une mentalité, voire une structure mentale,  ancrée dans les croyances les plus anciennes : l’acceptation que, dans le domaine existentiel,  la polyvalence peut devenir univalente. Le pluriel devenant  singulier reste une vérité si crédible, qu’elle fut rapprochée des ultimes valeurs jusqu’à devenir dogmatique, pour la religion dominante.


L’esprit a déjà assimilé que trois n’est pas toujours réduit à la pluralité trilitère. Même, quand il s’agit d’entités divines, le Père, le Fils et le Saint Esprit,  la nécessité, voire la cohérence doctrinale en fera un seul D.ieu !


Le Français devenant Américain,  créerait-il une dualité, voire une concurrence ? La réalité foncière de ce qu’il est « devenu » ne peut nier,  qu’avec des mots,  ce qui a permis qu’il le fût ! Ses années de formation de la conscience appartiennent irrémédiablement au système formateur !


Et la nature de la conscience,  relevant de ses choix, est sa deuxième identité, différente de l’autre, mais, les deux ayant refuge au sein d’un seul être, ont pour vocation de cohabiter et de s’unir. Cette différence de nature entre  P.ère et  Fils, ne les oppose pas, puisque leur destin ne subsistera que dans l’Unité.


L’esprit Occidental en admettant le principe que l’Unité du Père, comme l’Unité du Fils ne renoncent pas à la spécificité en s’unissant au Saint Esprit, témoigne de la faculté qui est la sienne d’admettre la dissociation,  sans pour autant dissuader d’en envisager l’harmonie.


Comprenons bien mon approche. Je ne justifie pas la croyance à un dogme. J’essaie de comprendre l’opposition artificielle présentée dans la bi nationalité, qu’on persiste à considérer sous un angle rationnel alors qu’en priorité et préséance, elle est d’abord l’expression d’un sentiment. Tout comme la croyance en la Trinité relevant du mystère, s’apparente aussi à un sentiment irrationnel.


Certains jugeront la comparaison hors propos, parce qu’on a hérité de ce privilège affirmé plus que démontré, « qu’un homme ne relevait que d’une Nation. »  Ce privilège n’est que vanité et  la preuve en vient de l’expérience. L’attachement à deux Nations est d’abord une vérité, et la croyance (ou le reliquat culturel) de la Trinité devrait constituer le précédent permettant d’en rendre possible la Reconnaissance !

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2 Réponses à “La Trinité devrait aider, les Chrétiens, du moins, à l’acceptation de la… bi nationalité ! Et, inviter les autres à la réflexion!”

  1. elyane dit :

    J’ai oublié, lors de mon précédent commentaire de vous poser une question, très Cher Arnold…
    Et si mes yeux en partie Askénazes…. lisaient autrement les toiles de
    Chagall????? car en fait, sa peinture retrace en partie cette histoire là…

    Bon, un Schnaps??
    LE HAIM Arnold!!!!!

    • Désolé de vous contredire, Chère Elyane, mais la peinture de Chagall ne retrace pas plus l’histoire des Juifs de Varsovie que celle des Juifs de Blida! Elle se veut « porteuse » du « malheur d’Israël » et, en même temps, délivrer témoignage des joies simples du quotidien. Quant à l’éventualité de « Chagall, peintre Juif? » un Juif peut être créateur d’un monde artificiel, qui apporte apaisement, sans pour autant, s’inscrire dans la définition restrictive, j’en conviens, de l’Art Juif!
      On peut, toutefois, soutenir, que, quand bien même, il ne fut pas un peintre juif, il sut, cependant, atteindre l’universel, et, par là même, se rattacher au peuple juif, par le portail réservé aux Rois!
      Chère Elyane, je vous souhaite le meilleur

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