La justesse du diagnostic ne dissipe pas, pour autant, les regrets de ne pas avoir établi plus tôt, la responsabilité essentielle de la vieille droite radicale française, dans les manifestations les plus diverses de l’antisémitisme renaissant.
Cette lucidité ayant conduit le Président de la République à interdire certains « mouvements » dont « l’œuvre Française » on ne peut que se satisfaire d’une mesure juste, saine et efficace qui devrait jouer un rôle modérateur, quand le sentiment de l’amalgame ne faisant plus de différence, entre conjoncture et conjecture, on ne retient d’une politique que ce qui nous déplaît, pour en justifier le rejet total et excessif.
En l’occurrence, une telle pratique serait injuste, car si le Président Chirac a eu le courage de dénoncer la « France de la Collaboration, »le Président Hollande a poussé plus loin la témérité, par une attaque frontale à l’égard des groupuscules d’extrême droite, dont on ne mesure pas suffisamment la dangerosité dans la propagation du radicalisme droitier.
L’antisémitisme renaît sur un terreau familier et n’est pas l’expression d’une « génération spontanée. » En France, ses racines sont profondes et vivaces. Bien des domaines ont subi sa contamination et les esprits, parfois illustres, qui l’animèrent sont à l’origine de sa renaissance.
Cette condamnation de l’antisémitisme accompagnée de gestes éloquents démontrant une volonté réparatrice, sont à l’honneur de la France et de son Chef.
l extreme droite francaise est tres dangeureuse