La gauche est présentement, tant en Europe qu’en Israël l’objet justifié d’une campagne de dénigrement, probablement due à l’usure du pouvoir. Pour ce qui est d’Israël, il est significatif d’observer que les valeurs et vertus qui furent celles des pionniers, hommes de gauche, parfois marxistes rigoureux, ne permettent plus aujourd’hui la reprise en mains de l’héritage de la terre, par des « fils » qui ne semblent pas assurés du droit de possession. Par une de ces exceptionnelles mutations dont l’histoire d’Israël a le secret, des hommes de droite se retrouvèrent, bien malgré eux, les héritiers authentiques d’hommes et de femmes de gauche, fondateurs de l’Etat Juif. Les combats des pionniers justifièrent des libérations légitimes de territoires et assirent les bases de l’autorité de l’Etat. Autant de particularités qui ne constituent pas habituellement la conception gauchisante de l’humanisme politique de la gauche socialiste ou communiste.
Son discours et ses thèses, démontrent, au contraire, un soutien réel et déterminé à la cause palestinienne, ennemi irréductible de la réalité sioniste et de son expression nationale, l’Etat d’Israël. Sur le plan intérieur, la gauche voit son idéal entaché de complexes divers qui la font hésiter à user d’un langage d’autorité, d’ordre et de discipline.
Et, cependant, la droite n’a pas le privilège de l’ordre ! Celui-ci était, grossièrement parlant, l’apanage de la gauche. Ben Gourion a dirigé l’Etat et son propre parti d’une main de fer qui ferait dire aujourd’hui que son comportement relève bien plus du fascisme que de l’idéal égalitaire de la gauche.
Croyant être assurée d’un pouvoir permanent, sans faille et sans contestation, la gauche a tenté de s’identifier aux « façons de voir » de la gauche Européenne, estimant que celle-ci était plus progressiste qu’elle-même ne l’avait jamais été et qu’il serait salutaire, et non pas aventureux, de marcher sur ses pas.
Ainsi est née Oslo et toutes les dérives démagogiques de la gauche israélienne. En optant pour des voies, et conceptions qui s’éloignaient des idéaux de la gauche traditionnelle, la gauche israélienne prenait le parti non de la gauche mais d’un bouleversement des structures de l’Etat plus proche de l’anarchie que de la SFIO (section française de l’internationale ouvrière).
Pour surréaliste que soit le cliché de la droite d’aujourd’hui, il semble plus objectif de soutenir que c’est elle qui a hérité de la gauche pionnière.
Entièrement OK avec vous!!!!
Contente de vous retrouver..je me demandais où vous étiez..j’espère que tout va bien.
LE HAIM
elyane
Merci de votre amitié. Au delà des mots, elle traduit une proximité, une convergence rares auxquelles je suis sensible. Curieux outil qu’Internet, qui, sans que les interlocuteurs se soient vus, permet de dépasser, l’hypocrisie des masques pour atteindre l’essentiel. C’est d’ailleurs, le fait « de ne pas voir » qui permet ce style direct que, peut être, la confrontation physique n’autoriserait pas.
Lé Haïm Elyane
A mon ancien directeur d’école préféré,
je vous ai laissé un message ce matin mais je pense que m’être trompée dans mon adresse email, c’est une chose corrigée.
J’ai fais un tour sur votre site, il est trés bien et trés interréssant, merci pour tout.
Isabelle Blaudin de thé
Chère Isabelle,
Je viens de te répondre mais je ne retrouve plus trace de mon petit mot. J’y évoquais la mémoire de ton père qui avait apporté son aide précieuse à l’école. Je te remercie de ton commentaire pour mon blog. Tu sais, à quel point, mes anciens élèves me sont chers. Continue à bien faire. Tu le peux. Tu le dois!
Affectueusement
Un silence….. de ce laps de temps …une pensée vers votre maman …..
Merci Martine!
http://www.lepoint.fr/politique/marine-le-pen-fait-la-cour-aux-juifs-03-12-2011-1403435_20.php
avec ce passage. »Louis Aliot, dont le grand-père est juif, originaire de Médéa, en Algérie, se targue de compter parmi ses contributeurs un auteur juif, un certain Arnold Lagémi, qui prône l’ouverture vis-à-vis du Front. »
Et la collaboration avec les fascistes vous l’assumez aussi?
Vous évoquez un mensonge diffamataoire dont s’est rendu responsable »Le point » à mon égard qui me refuse le « droit de réponse » prévu par la loi.
Je n’ai jamais soutenu l’extrême droite, je l’ai, par contre condamnée à plusieurs reprises et, dans des termes qui ne prêtent pas à confusion.
Vouq auriez du vous renseigner avant de vous faire le complice d’une pareille imposture.Demandez, donc, au Point, pourquoi le droit de réponse m’est refusé?
Génial ! Les Ressources comme celles que vous avez mentionné ici, me seront très utile pour mon travail!
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