La teneur du communiqué de l’Agrif, retranscrit ci après constitue une avancée considérable dans le rétablissement du droit. Jusque là, il était communément admis que seules les minorités pouvaient être victimes de racisme. La décision du Procureur de la République d’user de son droit de recours devant la Cour d’appel, transforme racisme et antisémitisme en pathologies du comportement, , n’ayant aucun lien avec l’incidence démographique de l’auteur de l’injure raciste, pas plus qu’avec ses origines.
Cette affaire pourrait être l’amorce d’un brutal coup de frein à l’utilisation de l’injure raciste. Enfin, que cette affaire soit évoquée à Toulouse semble indiquer que l’appareil judiciaire considère que l’horreur perpétrée dans cette ville est liée à la dégradation générale de l’esprit civique dont il faut débusquer en amont les causes essentielles, afin de les circonscrire et de les neutraliser.
L’AGRIF COMMUNIQUE :
« Le parquet de Toulouse n’accepte pas non plus la relaxe d’Houria Bouteldja et fait appel .
Suite à l’appel interjeté par l’Agrif à l’encontre du jugement vraiment surprenant rendu le 25 janvier 2012 par le Tribunal correctionnel de Toulouse, le procureur de la République a décidé de reconnaître et d’accompagner notre démarche très légitime en exerçant son droit de recours devant la Cour d’Appel.
Il considère en effet que le jugement du tribunal présidé par monsieur Guillaume Roussel est d’abord entaché de graves irrégularités de forme notamment en ce qu’il s’appuie sur les déclarations de témoins recueillies en dépit des règles les plus impératives du code de procédure pénale.
Il observe ensuite que le jugement n’a pas du tout pris en compte les termes de la plainte de l’Agrif selon laquelle la communauté évidemment identifiée, désignée et injuriée est bien celle des « blancs » ; « ces blancs », qu’ « il faut rééduquer », qu’ « il faut bien nommer », et qu’Houria nomme en effet : « moi, je les appelle des sous-chiens ».
Est-il vraiment croyable que l’on n’ait pas saisi le réciproque renforcement injurieux de ces propos additionnant :
– le dédain menaçant : « ces blancs » qu’ « il faut rééduquer ».
– le mépris pour ces moins que rien : « ces blancs, il faut bien les nommer ».
– le racisme dégoulinant : « moi, je les appelle des sous-chiens ».
Qui, sérieusement, pourrait prétendre ne pas voir là l’expression d’une venimeuse haine raciste ?
L’Agrif attend désormais avec confiance de la Cour d’Appel de Toulouse la juste condamnation d’Houria Bouteldja.
Source: http://yvesdaoudal.hautetfort.com/
Il est flagrant de constater que le racisme anti-blanc
( je devrais dire plutôt anti-européen puisque les Maghrébins ne sont pas de race noire) n´est point reconnu comme racisme et pourtant, il
l´est exactement au même titre que les autres .
Le racisme ne concerne d´ailleurs pas que la couleur mais bel et bien toutes les différences : rejeter , humilier , insulter quelqu´un par rapport á son apparence physique, á son poids, á ses goûts, etc….
est aussi du racisme au même titre que rejeter quelqu´un parce qu´il est Juif, métis, etc ….