La question posée dans une catégorie d’approche, et d’expression, telle qu’elle n’a pas manqué de se poser au premier siècle, donnerait à peu près ceci : « Jésus, pensait-il que le peuple juif, est en soi, une réalité et, dans ce cas, n’est ce que chez lui, Judée ou Galilée, que D.ieu le visitera, confirmant que, ce n’est que sur sa terre et, conservant sa Loi, qu’Israël connaîtra le salut. Ou bien, le peuple juif est-il devenu un mythe, réduit certes à des individus mais ayant perdu toute identité nationale et, par conséquent, toute prétention rédemptrice, dès l’affirmation du refus de reconnaissance de la messianité de Jésus.
Il semblerait, que, du point de vue chrétien, l’aspect novateur du Christianisme résiderait précisément dans ce refus de tout particularisme, de tout clivage national ou ethnique qui, constituerait, à ses yeux, une réduction de l’idéal évangélique en le limitant à un seul peuple.
Dans cette vision globale de la condition humaine, tout particularisme ou tout nationalisme semblerait contraire à l’universalisme de la « Nouvelle Alliance » et serait nié au bénéfice d’une vision élargie du salut de chaque individu.
Dès le début de sa « vie publique » « ce » sauveur qu’Israël ne reconnut pas, insista sur le « sauvetage individuel » en niant la réalité du « peuple juif » à laquelle il lui préféra la notion supérieure, « d’Eglise » ou de « corps mystique » réalité qui, brisant les frontières spirituelles, s’ouvrait vers une définition nouvelle de l’homme qui s’écartait radicalement de l’idée biblique et juive.
Dans ces conditions, tout laisse à conclure que Jésus dépassant le « peuple » pour « l’espèce humaine » ne pouvait apporter sa caution à une définition du salut des Juifs qui, quel que soit le niveau considéré, établirait une hiérarchie parmi les peuples, quand bien même, le Christianisme inaugurerait un autre type de hiérarchie.
Dans un souci de rapprochement, on évoquera l’intérêt pour un sionisme plus général, englobant et dépassant, le sionisme nationaliste. Mais, si l’on se réfère à ce qu’on entend aujourd’hui par sionisme, on ne serait pas loin de la vérité, en affirmant que, par essence, le Christianisme ne peut être sioniste à la manière ou la Bible ou Herzl le définissent.
Aussi, est-il nécessaire de préciser que le « Non possumus » lancé par le pape à Herzl, s’explique, certes, par la certitude qu’il n’y a pas de salut hors l’Eglise, mais également par une conception originale, opposée à la tradition d’Israël, qui repoussant tout clivage, par la préséance reconnue à tel type de nationalisme, ou particularisme, ne peut s’associer à tout projet de retour des Juifs sur leur terre. Dans cette perspective, le sionisme serait plus nié que condamné. Il n’empêche que la question de fond ne peut manquer d’être posée : Comment nos amis Chrétiens peuvent-ils revendiquer le sionisme, alors que celui-ci ne peut s’inscrire dans les approches identitaires, telles qu’elles semblent apparaître dans les Evangiles ?
Reconnaître la validité du sionisme, non de l’Etat d’Israël, serait une certaine forme de régression au regard du nouvel idéal chrétien, qui, repoussant la notion de frontière confirme par ce nouvel apport que « son royaume n’est pas de ce monde. »
sommes nous arriver a la fin des temps ou toutes les nations (sauf l’Asie ) comme s’est dit dans la thora , serons contre Israel ,n’oublions pas que D… a promis que ce qu’ils ont détruit les 2 temples d’Israël son Babel et Rome ,paieront pour leurs crimes ,nous on voyons les signes ( Ishmael ,les terroristes deviennent les victimes ou l’on peut tirer sur la population juif sans que ça ne gène personnes, les frères musulmans en embuscades aux frontières d’Israël , Rome ou l’antisémitisme reviens de plus belle avec des médias virulents ,anti sioniste reniant même Jérusalem comme capital éternel du peuple juif ne donnant pas le droit légitime de défendre ses habitants ) pensez vous que se monde bascule ? merci
Le basculement a commencé quand un pays de culture chrétienne a poussé le monde dans l’enfer!
La donne, aujourd’hui est différente puisque le « R.ocher d’Israël » permet au peuple porteur de la Promesse, d’être aussi détenteur d’armes redoutables qu’Israël utilisera si la nécessité l’impose. Mais, peut être vous rappelez vous les paroles de Golda Méïr à Sadate: « Monsieur le Président, nous vous pardonnons d’avoir assassiné nos enfants mais nous ne vous pardonnerons jamais d’avoir fait de nos enfants des assassins!!!
Cordial Chalom à vous