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Nous savons que parmi les « choses » qui ont changé depuis cinq ou six décennies, l’art de la guerre tient une des premières places.  On ne se met pas, on ne se met plus en guerre pour ce qui,  habituellement  en justifiait la pratique. Aujourd’hui, on peut, chaque jour envoyer des bombes sur Israël, ou, par des discours empreints de  haine raciale, annoncer le Djihad, le monde ne lèvera pas le petit doigt pour Israël !  Ce monde ne bougera que, lorsqu’Israël voudra réagir. De fait, Israël, ne peut mettre en pratique, son droit à se défendre ! Et la guerre, quand bien même défensive lui est interdite !

Le récent discours du Chef politique du Hamas  « que Tsahal aurait  terrassé » lors de sa récente initiative « colonnes de fumée » laisse émerger quelques faits patents étayés par une inquiétude légitime, le tout fondé sur une évidence : Israël n’a plus l’initiative militaire ! En effet, c’est après des années de bombardement sur les villes du Sud, que le gouvernement a engagé une opération qui s’est terminée dans le flou et l’appréciation très relative de sa portée tactique. Qui est le véritable vainqueur ? Tsahal, est donc contrainte à des succès très limités qui contrastent avec les actions d’éclat auxquelles elle nous avait habitués depuis la Guerre des Six Jours !


Le « feu de Tsahal » reste  une menace et l’ennemi profite de cet aveu de faiblesse. Quant aux exécutions ciblées, elles restent des opérations commando qui, d’une part, n’empêchent pas le remplacement des cibles éliminées et, d’autre part, ne s’attaquant pas aux structures pour les neutraliser définitivement, ne relèvent pas d’actions de guerre.

Or, c’est la guerre qui apportera la paix et rien d’autre !                                                                                                                                                                                          

La certitude que le monde arabe ne veut pas la paix est une évidence qui ne trompe plus personne. De 1948 à ce jour, pas un seul discours arabe ne s’inscrit dans un plan ou une dynamique de paix. Toutes les interventions évoquent explicitement ou implicitement la volonté « d’éliminer l’entité sioniste »  IL n’y a rien à espérer avec de tels interlocuteurs.

A moins que…

Le silence confirmé de la Maison Blanche et les discours du Premier Ministre Israélien pratiquant une véritable rétention de l’information, probablement,  pour des raisons qui la justifient,  semblent accorder au contentieux avec le Hamas la considération qu’on reconnaît habituellement à une manœuvre dilatoire, à un prétexte détournant l’attention de l’ouverture prochaine d’un autre front qui, compte tenu des enjeux,  relèguera,   l’affaire du Hamas à un combat d’insectes.

2 Réponses à “Faiblesse d’Israël, ou imminence de la « grande guerre » avec l’Iran ?”

  1. yan dit :

    Shalom, la vraie menace pour Israël n’est pas le Hamas et ces jeteurs de pierres ou ces lanceurs de roquettes, la menace silencieuse bien réelle sont les centrifugeuses iraniennes qui tournent a plein régime pour ce que vous savez et si personne ne bouge Israël devra le faire pour mettre les mollahs de Téhéran hors d’état de nuire et ce « définitivement ». Une épée ne peut pas tout, c’est l’homme qui la porte et qui la met en action qui lui peut quelque chose, un jour mon « senseï » expliquait aux élèves que le katana a terre ne représente pas un danger quand il est inerte, tout dépend de celui qui porte ce titre de noblesse. Cordialement et joyeuse fête de hanouka a vous.

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