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En hommage à Aviva,

Pour qui « le pire

N’est pas toujours certain!

(Calderon)

Confidences à Tim Larribau, auteur de : « Pourquoi, je suis pro-Israélien ? »

Monsieur,

C’est parce que votre texte « Je suis pro-Israélien » est, comme je l’ai écrit,  d’une « rarissime qualité » et,  impose, son auteur, non,  comme un « homme cultivé » mais le désignent en première lecture,   ès qualité   de « sachant, » par la maîtrise du sujet et les appréciations souvent judicieuses. Et, parce que ces fondements essentiels  signalent,  par la fulgurante pertinence de leurs conclusions,   bien plus le   chercheur émérite et l’homme de conviction, que l’officier de réserve,  on est conduit,   tout naturellement à rechercher dans ce parcours tout élément qui pourrait expliquer cette « explosion d’intelligence » qui a généré votre proclamation « Pourquoi, je suis pro Israélien ? »



C’est ainsi que « démarrait » une réflexion dont l’intention était de vous assurer que l’exceptionnelle singularité de votre texte exigeait une maturation qu’il me semblait que vous occultiez. Si vous ne nous cachiez rien, vous ne sembliez  pas, nous dire tout, pour autant !



Quand j’ai écrit cela, je savais que  la puissance de l’esprit, même dans la solitude, est capable, à partir d’éléments aux assises affirmées   de reconstituer des systèmes entiers,  mais à ce point, non !  Je perdais de vue,  qu’aujourd’hui, l’esprit est incarcéré dans les Encyclopédies, et qu’on ne sait plus quelle réalité il recouvre, pas plus qu’on a idée de la puissance qu’il peut déployer. Je devais en être resté à la grosse sottise de Jacques Maritain,  quand il écrivait :



« Le Christianisme enseigne que l’amour vaut plus que l’intelligence. » Cette classification,  indique,  qu’au regard de l’amour, l’intelligence est seconde, voire secondaire ; alors que c’est le contraire ! L’article de Tim, avec l’intelligence hors normes par laquelle il a composé ce « mémoire » qu’aurait approuvé plus d’un éminent professeur de mes connaissances,  peut conduire à l’amour, d’Israël, (en l’occurrence)


J’étais en train de me fourvoyer dans une approche qui risquait, sans que ce fût mon intention, d’induire une ébauche qui n’accordait plus droit de cité, ni de crédit à l’intelligence, éliminait les préoccupations éthiques et sous entendait que les « hommes d’esprit » avaient vécu. A force de vivre avec des malades on oublie, parfois, ce qu’est la santé !


Je m’entretenais de cette question avec ma chère amie Aviva, gardienne scrupuleuse, de « L’Esprit des Lois, »  retrouvée à cette fonction par ses talents innés à « aider l’autre » à savoir où il en est.


En quelques mots, amicaux, courtois et aimables, Aviva m’invita indirectement à voir plus haut ! J’avais compris ! Je soupçonnais que sa réponse ne serait pas approbation. D’une manière générale, j’écris seul,  et pour cette contribution, j’avais déjà soumis la lecture à l’avis, de ma femme, dont l’inflexibilité probablement issue de sa filiation à la tribu des prêtres (fille née Cohen) exposait  à ma démarche la rigueur de l’appréciation  qui lui fut fatale.


Tout cela pour vous dire, que votre texte , Mr Tim,« d’une qualité rarissime » et,  vous-même, avaient, sans préavis, pris un tel envol à mes yeux,  après que je fusse rappelé « à l’ordre » et rectifié un tir inopportun,  que je ne peux m’empêcher de vous dire : « Vous avez du talent Tim! Analysez  démontrez et expliquez à vos concitoyens, en premier !


Une lecture corrigée de votre texte m’a démontré, très essentiellement,  qu’en dépit, de la bassesse ambiante, de la médiocrité régnante,  des hommes animés  d’une intuition « hors du commun,  » d’une capacité de synthèse inaccoutumée , voie royale menant à distinguer avant les autres, l’essentiel de ce qui ne l’est pas et, la conscience morale, garante de la légitimité,  inhérente  à toute démarche humaine, sont capables, même dans la solitude,  de façonner des hommes, « grands pour eux-mêmes, avant de le devenir pour les autres ! »


Ce qui s’impose, désormais, c’est le devenir de ce texte « Pourquoi, je suis pro-Israélien ? » qui, en dépit de l’enthousiasme qu’il a suscité,  n’a pas été salué par la presse française comme il le méritait.


Si je m’abstenais de toute critique, on me supposerait inconditionnel, terme aux relents sulfureux ! Aussi, si vous en convenez, éclairez moi, je vous prie,  sur deux points,  entrevus seulement dans votre article.  Comment pouvez-vous suggérer l’intégration Palestinienne en Israël, perspective irréaliste, pour le moins ?  Enfin, vous affirmez être Chrétien. Pensez vous que le peuple Juif,  puisse remettre quitus aux dirigeants de l’Eglise Catholique, et que promesses et engagements de Vatican II sont entrés dans l’histoire ?


Tim, Le peuple Juif vous offre son amitié ! Ce n’est pas rien !

9 Réponses à “« Pourquoi, je suis Pro Israélien?  » Tim Larribau « allume le défi dans le regard des rustres! » (Beaudelaire).”

  1. Tim Larribau dit :

    Cher Monsieur Lagémi,

    J’entame cette réponse avec un peu d’appréhension et presque d’un peu de souffrance. Je ne m’attendais pas à l’accueil réservé à mon texte. Je savais qu’une de mes relations serait aux anges d’une telle prise de position mais je ne m’étais pas préparé à cette rapide propagation et à des commentaires aussi élogieux, parmi lesquels les vôtres. Voyant mon texte repris et si élogieusement commenté, j’ai commencé à penser en moi-même combien j’allais décevoir mes lecteurs, chaque jour plus nombreux, et qui, sans doute, s’imaginaient qu’un grand esprit, un grand nom, une qualité supérieure avait rédigé mon texte. C’est sans doute la raison pour laquelle, avant que je m’empresse de leur demander de corriger, les premiers à le reprendre m’ont présenté comme un pilote de chasse de l’armée française. En effet, une telle prise de position énoncée par une personne ayant autorité eut été un événement.

    Hélas, la France est un pays qui regarde d’abord qui parle avant de l’écouter et malheureusement, le moins que l’on puisse dire est que je n’ai pas « voix au chapitre ». Je ne suis pas pilote de chasse, je n’ai ni grandes études, ni grande carrière, ni fonctions particulières et si je suis toujours détenteur de mon grade d’officier de réserve, j’ai brutalement terminé ma carrière de réserviste sous les quolibets, diffamations et réprobations. Je n’ai rien qui viendrait rehausser de mon éclat ou de mon autorité la qualité de mon texte. C’est là qu’est ma souffrance: plus j’accepte l’idée que mon texte « Pourquoi je suis pro-israélien » a une certaine qualité, plus je regrette qu’il ne doive se contenter de n’avoir été écrit que par moi.

    Le processus qui m’a mené à un tel texte et a de telles conclusions est très complexe et je ne suis même pas certain de bien l’identifier moi-même. Une éducation, une sensibilité, des influences, un parcours, des rencontres, beaucoup de choses concourent à construire cette pensée. Elle émerge aujourd’hui, sans élément déclencheur particulier, sans doute et tout simplement parce qu’elle est arrivée à maturité. Au risque de vous surprendre, je vous avoue que certaines conceptions de mon texte ne sont même pas encore théorisée dans mon esprit quand je commence à l’écrire. C’est, par exemple, en parcourant les Ecritures pour retrouver les références de mes exemples que j’en viens à identifier ce que j’ai appelée « une forme précoce de séparation des pouvoirs », entre la Loi de Dieu, les Rois et les Prophètes et j’en suis moi-même surpris. Je le répète, je ne suis ni un universitaire ni un érudit ni un grand diplômé, hélas. Je suis cependant, et c’est un soi un grande fierté, le fils d’un père qui a toujours mal admis les opinions fondées sur le ressenti et non sur l’étude et l’argumentation documentée. Pour parler à table et exprimer une opinion, il y avait intérêt à maîtriser son sujet au risque d’être balayé par un contradicteur aussi brillant qu’implacable. La frustration de l’enfant bâillonné par l’intelligence de son père est devenue l’exigence personnelle de l’adulte d’étudier, de lire, de rechercher, de confronter et d’aller au fond des choses, exigence qui le rend vite insupportable pour ses semblables et supérieurs. Mais je le répète encore, il ne faut malheureusement pas chercher en moi plus d’érudition ou d’autorité morale issue de titres. Je ne prétendrais même pas au titre d' »homme cultivé » parce que ma culture est très limitée à quelques domaines qui m’intéressent et mes résultats scolaires, comme mes nombreux échecs professionnels, ne me confèrent certainement pas un tel qualificatif. Je ne suis qu’un homme qui pense et guère plus.

    Pour répondre à vos questions, je souhaite vous dire que je ne suis pas d’accord avec votre qualificatif de « perspective irréaliste ». Je la qualifierais, pour ma part, d’impossible en raisons des multiples blocages qui empêchent cette perspective. Mais je la crois réaliste dans la mesure ou c’est la perspective la plus simple, la plus rapide et la plus satisfaisante pour résoudre ce conflit et à la fois mettre la population arabe dans la dynamique positive de la société israélienne. Si les arabes palestiniens étaient réalistes, ils comprendraient ce qu’est la société israélienne, chercheraient à s’y insérer et chercheraient à protéger le modèle israélien qui basé autant sur le sionisme que sur le judaïsme! Je ne prône pas l’intégration unilatérale par Israël d’une population qui ne le souhaite pas et comprends encore moins! Je pense que, comme le font certains arabes chrétiens ou (trop rares) musulmans ou comme le font les militaires israéliens Druzes et Bédouins, les arabes palestiniens réalistes devraient devenir des israéliens sionistes protecteurs du judaïsme et de l’état juif dans lequel leur avenir et celui de leurs enfants serait enfin serein alors que le mythe d’un Etat Arabe de Palestine ne serait que la poursuite du conflit et des souffrances par d’autres moyens. En conclusion, je pense que cette perspective est réaliste mais impossible, justement à cause du manque de réalisme des dirigeants palestiniens et d’une grande partie de leur peuple.
    Quant à l’Eglise Catholique et Vatican II, vous me permettrez de préciser que je suis un chrétien de tradition protestante et que je n’ai, pour l’administration séculaire du Catholicisme, qu’une tolérance méfiante et volontiers persiflante. Je crains que les décisions humaines, déconnectées de fondements bibliques, prises par un concile ou une autre assemblée de prélats pour qui la tradition religieuse et/ou la survie de l’institution de l’Eglise sont souvent plus importantes que la Vérité, ne puissent un jour être défaites par un même processus inversé si le vent tourne en ce sens. Je crois que, dans la relation entre Juifs et Chrétiens, il ne peut plus s’agir que de la position de l’Eglise sur les juifs. Il s’agit que chaque chrétien recherche, lise et s’imprègne du texte biblique pour se faire sa propre opinion sur son rapport aux Juifs et à Israël et en vienne à la conclusion que l’antisémitisme, quelque soit sa forme, est presque une hérésie biblique tant le peuple d’Israël est précieux aux yeux de Dieu et instrumental dans toute l’histoire de l’humanité et ce, jusqu’à la fin des temps. J’irais même jusqu’à dire que l’examen de conscience que doit faire le Christianisme sur son attitude anti-sémite durant de nombreux siècles et sur son ambiguïté durant le 19ème et début 20ème siècle ne doit pas se faire sur la confrontation avec l’air du temps ou sur les sentiments humains nés du rejet de la Shoah mais bien sur la confrontation avec le texte biblique. Le credo protestant était « Sola Fide, Sola Gratia, Sola Scriptura ». Que les chrétiens retournent au texte, à la Parole de Dieu et tout antisémitisme devrait logiquement disparaître pour laisser place, au minimum, à une tendre bienveillance.

    J’espère que mes réponses vous apporteront quelque lumière et je serais heureux d’en parler encore, le cas échéant.

    Bien à vous,

    Timothée Larribau

  2. shmouel dit :

    Ah Tim ,je te savais doue et beau parleur.neanmoins tu arrives encore a me surprendre.a chaque fin de phrase je me leche les babines de cette sucxulence que tu presentes et dont je fait mes delices.bon alors c’est quand tu veux ,vien a la maison!,chez moi c’est chez toi..et peut etre pourrais je tirer des lecons quand a la maniere de reflechir d’analyser et d’exprimer..
    passe bien le bonjour a ta famille de ma part et aux montagnes paloises qui m’ont vu naitre.
    shmouel(samuel) zandvliet.

  3. Aviva dit :

    Bonsoir Arnold, bonsoir Tim,
    Difficile à exprimer, mais j’aurais bien aimé pouvoir intervenir avant vous Tim ; why ? peut-être pour ne pas avoir l’air de dire « après » tout le bien que je pense de vous et Arnold et aussi pour ne pas vous « plagier »; mais bon, Arnold me connait et vous avez entre-temps pu me lire sur votre blog, alors, j’ose espérer que l’un et l’autre me ferez crédit de votre confiance… au moins pour l’heure.
    Vous avoir croisé Tim est une chance de plus pour moi et j’ai quelques difficultés à réaliser d’en avoir autant. Thérèse (une autre de mes chances) doit avoir raison… il existe sans doute quelque part un fil invisible qui tisse un lien entre certains êtres à travers le temps. A votre différence et celle de Thérèse ou Arnold (rien à cacher, ils savent) je ne réussis vraiment pas à « croire » ; seuls m’intéressent dans les Textes sacrés (pour ne parler que d’eux) les mythes souvent superbes et pleins d’enseignements et leurs personnages . Les dogmes qu’en ont tiré certains en un temps reculé et qui sont encore aujourd’hui appliqués sans plus de discernement et même sauvagement me feraient rejoindre votre « folle »pensée de « déchristianisation » ; je pense réellement, profondément que seuls les dogmes doivent être éliminés, pas les « contes » merveilleux. Et là, je l’ai déjà dit à Arnold, c’est à mon sens une affaire d’individus et malheureusement pas d’Églises ; sans dogmes, les Églises disparaissent et leurs sacro-saintes (sans jeu de mots..) autorité et mains mises sur les esprits avec ; sans compter leurs gagne-pains… Avez-vous par exemple visité le Vatican ? Éloquent !!. Donc, de mon humble avis, issue aussi improbable que celle que vous imaginez concernant le sursaut de « réalisme » des musulmans en général et des auto-proclamés Palestiniens en particulier. Je n’escompte personnellement -et j’en suis très triste- pas connaître ces joies-là de mon vivant. Je sais, l’espoir fait vivre mais enfin… nos savants fous n’ont pas encore trouvé le moyen de nous faire tenir plusieurs siècles et je n’ai pas du tout envie de m’inscrire sur la liste des volontaires (payants bien sûr…) à la criogénisation proposée par une société loufoque.
    Je ne suis en fait pas plus surprise que cela de vous voir préciser à Arnold que vous avez été élevé dans la religion protestante ; j’ai toujours pu constater que cette pensée était infiniment proche de celle de la pensée juive. Et, sur un plan général, j’ai une infinie confiance dans l’éducation silencieuse, celle de l’exemple. J’étais certaine que vous en aviez bénéficié.
    J’ai hâte de vous lire Arnold et je dois vous dire à nouveau : « vous ne changerez jamais Arnold ! » et là, c’est moi qui ai eu une pensée un peu « Jez » en aparté… (est-ce que ça peut déteindre ce truc ?) ; si vous pouviez, Arnold, démontrer ma grande naïveté, il vous serait facile d’invoquer votre « trop grande confiance en moi » sur notre échange. Mais, sur ce coup-là, il y a eu 2 femmes « contre vous », tout de même !
    Ceci avoué, je suis bien obligée de vous répéter que je suis admirative.
    Pour ce qui concerne votre étonnement Arnold sur le fait que l’article de Tim n’ait pas été repris (j’élimine volontairement le terme « salué ») par la presse, permettez que je m’étonne à mon tour de votre questionnement ! Allons, vous savez bien ce qu’il en est de ce que vous appelez « la presse française »! elle ne connaît qu’une voie et qu’une voix, celles des univox qui les mènent par l’appât du gain et et des prérogatives et passe-droits garantis par une commune veulerie. Ah, comme j’apprécierais q’un seul individu de ce « milieu » découvre l’article de Tim et en dise tout le bien qu’il en pense ! Je fais un rêve.
    J’espère très fort que Tim et vous continuerez de dialoguer ; cela ne peut que nous enrichir ; je me trompe Arnold si je dis que vous avez très rarement eu l’occasion d’avoir un interlocuteur de cette qualité ?
    Je me réjouis d’avance de vous lire l’un et l’autre ici et ailleurs.
    Affectueusement à vous Arnold et merci à vous Tim.
    Bonne semaine.
    Aviva

    • Le soutien de l’Eglise Réformée au nazisme. POUR AVIVA ET TIM
      Le rôle du Protestantisme et, plus particulièrement des Eglises luthériennes dans le soutien au nazisme fut tel que l’Allemagne, majoritairement Protestante, deviendra le premier pays Chrétien d’Europe à pratiquer un « antisémitisme d’Etat » que le Protestantisme approuva dans la grande majorité de ses composantes. Religion des principaux dignitaires nazis, il ne saurait être exonéré d’une responsabilité historique dans la propagation de la haine anti-juive.

  4. Tim Larribau dit :

    Cher Monsieur Lagémi,

    Si ce que vous dites là est tout à fait vrai, il faut tout de même y rajouter la nuance qu’a représenté la création de l’Eglise Confessante, rejointe par environ 6000 pasteurs protestants parmi lesquels les noms influents de Martin Niëmoller, interné a Dachau ou de Dietrich Bonhoëffer.
    Les églises protestantes, comme une grande partie de l’Allemagne, ont accueilli favorablement le retour à l’ordre et l’opposition à l’expansion socialo-communiste qui paraissait être un danger plus grand. Mais la bienveillance initiale a toutefois été contrainte ensuite par les mêmes procédés de pression politique, de menaces physiques, de tracasseries administratives, etc, avec lesquels le NSDAAP s’est imposé de force dans toutes les strates de la société.
    Enfin, si les principaux chefs nazis ont été élevés dans le Protestantisme qui était la religion dominante en Allemagne (bien que ceci soit sujet a caution, on qualifie souvent l’Allemagne de pays protestant mais on oublie que des régions très influentes économiquement et politiquement, comme la Bavière, sont de tradition catholiques), il était aussi très clair dans la doctrine nazie que le christianisme n’avait plus sa place dans l’idéal germanique national-socialiste. Himmler et Goebbels l’ont dit à plusieurs reprises et les églises allemandes approuvées par le Reich avaient commencé à vider le message chrétien de sa substance.
    Lorsque des pasteurs commencent à expliquer que l’Ancien Testament n’a pas la même valeur que le Nouveau Testament et qu’il n’est composé de vieilles légendes juives rajoutées pour corrompre le vrai christianisme qui se rapproche selon eux des croyances païennes germaniques, on ne peut plus qualifier ces pasteurs de protestants, ni même de chrétiens. L’attachement au texte biblique, Parole de Dieu et seule source de Vérité, est constitutive du protestantisme originel. Ce qui me fait dire d’ailleurs que beaucoup d’églises et de personnes qui se disent protestantes ne le sont plus que de nom mais ceci est un autre sujet.

  5. Aviva dit :

    Bonjour Arnold, bonjour Tim,
    Merci à tous les 2 pour cet échange en cours.
    Je n’ai pas les connaissances qui me permettraient d’entrer dans votre conversation. Je veux tout de même préciser, à Arnold en tout premier lieu, que mes « petites expériences » du protestantisme ou du catholicisme résultent exclusivement de ma fréquentation d’amis vrais et ancrés (si j’excepte l’exceptionnel : la nombreuse et merveilleuse famille grâce à laquelle je vis aujourd’hui). Ce qui, pour moi en tous les cas, ne fait que confirmer que nous ne pouvons et sans doute ne pourrons jamais compter que sur des individus et non sur des Églises. Le risque en ne s’intéressant qu’aux Églises est, me semble-t-il, justement d’oublier ou de marginaliser les individus. Rappelons au passage, quand bien même ce ne serait pas ici le propos, qu’aucun d’entre nous n’a fait en naissant le choix d’une religion mais en subit ou peut en subir le formatage et les conséquences. Depuis des millénaires et ce n’est pas terminé.
    Bonne fin de semaine. Amicalement. Aviva

    • Chère Aviva,
      Vous avez 1000 fois raison. La différence est grande entre le système et celui qui lui est fidèle. Avec, tout de même cette différence, qui, sur le plan psychologique entraîne souvent des dysfonctionnements: l’obligation de convergence qui « altère » parfois l’échange. Le Juif qui sait que la conversion n’est ni utile, ni opportune, mais, sachant que tôt ou tard sera l’objet d’une tentative d’être convaincu ou séduit, « prendra l’initiative pour en finir.
      Rome a vraiment pourri la vie!!!! Cela étant, il est dans les gênes de vouloir que l’autre nous ressemble. C’est l’Occident!!! Au delà ou en deçà de l’aspect religieux, celui ci ne lâche pas facilement!

      • Aviva,
        Pourquoi nous remerciez vous!
        Si nous devenons amis, Tim et moi, ce sera la preuve que « nous avons mangé le sel, « que nous sommes capables de le manger sans rendre l’autre responsable
        Et, si non….il faudra changer d’épicier et essayer un sel plus fin. Et puis, il faudra nous mériter, l’un, l’autre, et nous mieux connaître, en « parlant, un peu plus de nous, par exemple…..

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