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Les pressions diverses exercées en vue d’empêcher tout échange entre Israël et la communauté mondiale  atteignent par l’arbitraire qui les singularise, non plus une tentative de faire plier l’Etat Juif aux volontés des Nations mais s’inscrivent dans une logique qui échappe à la définition du boycott pour entrer dans l’appréciation de la volonté criminelle.


Car, au fur et à mesure que ce poison est distillé, accepté et confirmé, ce n’est plus tel ou tel aspect de l’initiative de l’Exécutif israélien qui est mis au banc des accusés et pourrait ainsi justifier l’attribut de boycott, mais l’échange en lui-même, quelle que soit l’identité du produit, l’endroit d’où il vient ou la façon avec laquelle il est façonné, qui est remis en question. « Made in Israël » suffit à l’inculpation ! »


Ainsi le boycott s’adjoint l’élégance pour définir ce qui reste une activité criminelle. Dans ces conditions, le boycott ne vise pas un secteur d’activité mais l’origine globale du crime. Son objectif est la destruction, l’anéantissement de l’économie israélienne, et, à court terme  s’inscrit donc, dans le type de relation que les barbares désignaient sous l’appellation de « solution finale. » Il est, selon le droit, l’expression d’une volonté de nuire menant à l’assassinat et justifie donc la légitime défense.


Le boycott anti israélien est une des variantes de l’antisionisme. Il est surtout la manifestation belliqueuse, le prétexte infâme à  l’antisémitisme. Mais il dissimule mal le type d’imbécile qui gobe de pareils arguments sans y apporter une once d’esprit critique. Il est vrai qu’on ne peut faire usage que de ce qu’on a,  et dont, à l’évidence, en donnant des signes aussi tangibles d’incurie, on ne disposera jamais.


Le boycott anti-israélien est aussi la confirmation de la définition de Nietzsche : Un antisémite ne devient nullement plus respectable du fait qu’il ment au nom d’un principe. « L’antechrist. »

Une Réponse à “Le boycott contre Israël est assimilable désormais à une tentative d’homicide !”

  1. RAISON GARDER CONDAMNE SANS RÉSERVE L’APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS D’ISRAËL – Le blog de Gad
    28 octobre, 2010

    RAISON GARDER CONDAMNE SANS RÉSERVE L’APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS D’ISRAËL – Le blog de Gad.

    COMMUNIQUE RAISON GARDER

    RAISON GARDER CONDAMNE SANS RÉSERVE

    L’APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS D’ISRAËL

    Les membres de Raison Garder ont pris connaissance des déclarations publiques de l’actuel président du MRAP imputant à l’Etat d’Israël la conduite d’une politique « d’apartheid » justifiant les appels au boycott contre les produits en provenance de cet Etat ou commercialisés par lui (JDD du 10 octobre 2010).

    Ils condamnent une nouvelle fois sans réserve, comme ils l’ont fait lors de leur assemblée du 4 octobre, les appels au boycott, direct et indirect, des produits provenant d’Israël et les actions d’intimidation entreprises contre les initiateurs des actions tendant à faire condamner judiciairement les auteurs de ces appels avec ceux qui les mettent en oeuvre.

    Rappellent que ces appels illégaux et que les passages à l’acte qui s’ensuivent transgressent les dispositions du Code pénal en son article 225 (1 et 2), lequel expose de manière parfaitement claire à une peine de trois années de prison et à une amende de 45 000 euros leurs auteurs et quiconque, mu par une intention discriminatoire, entrave « l’exercice normal d’une activité économique quelconque ».

    Rappellent la constance de la jurisprudence en ce domaine, depuis les tribunaux correctionnels et la Cour de cassation jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme.

    Soulignent que la transgression de ces dispositions et le mépris de cette jurisprudence ne sauraient être autorisées au titre de l’exercice de la liberté d’expression ou de la « défense » des droits de l’homme qui doivent ne pas être détournés de leur but et s’exercer de manière exemplaire dans le respect de la loi.

    Soulignent également qu’aucune considération de caractère idéologique, proclamée de manière unilatérale et partisane, et relevant du seul débat politique, ne saurait justifier cette violation de la loi pénale surtout lorsqu’elle est le fait de parlementaires, nationaux ou européens, de responsables d’associations ou de personnalités ayant exercé des fonctions de haute responsabilité, politique, diplomatique ou administrative, seraient elles érigées au rang d’« icônes ».

    Condamnent ces appels à l’illégalité assimilables au plan international à de véritables actes de belligérance et qui mettent en danger quotidiennement la paix civile

    Pour nous écrire: raisongarder@dialexis.org

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