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Les armes s’étant tues, nous pouvons, sinon, faire un bilan, voire même, un pré bilan, du moins, tirer quelques enseignements, porteurs de conséquence. J’ai  retenu, pour ce faire, un extrait du blog de José Fort (ancien responsable du service Monde à l’Humanité)  publié dans ce même média, qui reste, certes, une étude succincte,  mais suffisamment parlante, pour être évoquée.


« C’est un diplomate français de longue date et proche de la retraite qui le susurre désabusé : « Sur Israël et la Palestine, on navigue à vue.  Qui tenait le « manche » lorsque l’Elysée rendait publique la déclaration soulignant qu’il « appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population » ?


Selon plusieurs sources, le Premier ministre israélien et son cabinet ont procédé à un véritable assaut téléphonique auprès de François Hollande pour obtenir ce texte écrit pratiquement sous la dictée.
Au Quai d’Orsay, Laurent Fabius reste discret. Il partage l’alignement sur Tel-Aviv mais semble regretter la manière. Il aurait préféré y mettre des formes. Question «  formes » son collègue ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, en connaît un rayon. Il demande à Israël « de faire preuve de mesure dans sa riposte contre Gaza ». De la mesure, pas plus. Bombardez, mais avec « retenue ».


On connaît les liens de François Hollande et de son gouvernement avec Israël. Presque fusionnels. Comment vont-ils réagir à la proposition du président palestinien Mahmoud Abbas de placer la Palestine «  sous protection internationale des Nations unies » ? (Fin de citation)


L’intérêt de cette position serait sans grande incidence,  s’il ne concernait  les deux entités de la politique française qui depuis longtemps rivalisent pour détenir un leadership sans concession de la scène politique. Le billet cité semble faire état,  non seulement d’une divergence de vue, mais, d’une absence de concertation,  qui, concernant le Quai d’Orsay, par rapport à la relation franco-israélienne surtout,  ressemble plus au démarrage d’une mise en quarantaine, qu’à l’aveu d’un désaccord.


Quoiqu’il en soit, c’est de la part du Chef de l’Etat, un geste d’autorité envers Laurent Fabius qui mérite qu’on s’y attarde car, dans la série des gestes précurseurs aux changements, il constitue un avertissement ou la mise en marche d’un processus de « mise au pas » qui s’inscrit dans une politique novatrice où, François Hollande, à petits pas, mais à une marche assurée,  est en train de prendre quelque distance avec un ensemble de clichés ringards sur « le socialisme à la française ! »

Une Réponse à “Israël : Divergences entre l’Elysée et le Quai d’Orsay ? Humeur ou changement de cap ? par Arnold Lagémi”

  1. meller danielle dit :

    1>le president Francois Hollande n est point antisemite Il est un ami d Israel
    2> Je n oublierai point sa visite a la knesset
    3>Sarko n aime point Israel il prefere le qatar

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