Flux pour
Articles
Commentaires

Surtout ne pas surestimer ce que j’ai écrit, cela me fermerait l’accès de ce que j’ai à écrire. »
Franz  Kafka (JOURNAL   1912

Chère Thérèse,

J’ai hésité avant de t’adresser ce post, sous cette forme. Mais  il me semble que la teneur de notre échange ne sera prise à sa vraie mesure que,  si elle ne laisse pas en dehors, celles et ceux qui nous lisant nous accordent cet inestimable crédit qu’est la confiance !

Tu trouveras ci-après pour information,   copie d’un échange de courriers avec mon avocat dont  tu apprécieras, je l’espère, la partie du contenu  où je livre ma pensée à propos des « reproductions licites d’articles » 

Y  X, Avocat au Barreau de Paris- PROPRIETE INTELLECTUELLE- JOURNALISME  SPECTACLE-ARTISTES

A Mr Arnold Lagémi

« J’ai cru comprendre que vos accords avec Mme Thérèse Zrihen,  obligeaient cette personne  à prendre en compte votre  appréciation sur les modalités requises pour reproduire vos textes,  notamment, la division en deux parties. La première lue « chez Mme ZRIHEN, et se poursuivant  sur votre Blog.  Loin d’être exhaustive, la liste que je tiens à votre disposition montre une réalité différente : les articles sont totalement reproduits et non partiellement. J’ai pensé que sous réserve de votre accord, je pourrais écrire à cette Dame afin de lui rappeler ce qui avait été convenu.

Dans l’attente de votre point de vue Etc …………..ETC……………

Ma réponse a été la suivante :.

Bien Cher Maître,

Quand bien même MmeThérèse ZRIHEN a contrevenu à nos accords,  elle n’a fait qu’anticiper ma propre position à ce sujet. Et s’il y a lieu de  lui écrire, ce serait pour porter témoignage de son courage….

Je mesure que si ma plume est baïonnette! Elle est aussi  baume! Car si les mots tuent, ils sont parfois porteurs de Vie !  Et mon exigence, de division d’un article  quand bien même légale n’en suscite pas moins des réserves d’ordre Ethique qu’il convenait de rectifier. Parce que mes écrits trahiraient leur vocation, apportant malveillance sous couvert d’assistance. Le lecteur s’interromprait pour conforter mon audience, interruption qui ne pourrait s’asseoir que sur l’inspiration du mépris, ce qui n’est pas le cas. Je remercie Dan pour sa délicate intervention jouant de finesse en poursuivant la vanité dans ses retranchements évitant ainsi « d’apprécier »quelqu’un le touchant de plus près!

Mon intuition aussi pour cette lucidité qui loin d’être faiblesse est la couronne de Gvoura qui ouvre en l’homme des trésors de vaillance.

 Évitant à la subtilité de s’y impliquer par l’alliance avec   la dialectique apportant ses ressources stratégiques à la réussite d’un projet dont Machiavel, qui l’eût cru,  tirerait les ficelles !  La vanité frappe sans exception !

 Je ne perds pas de vue que certains de mes écrits composés dans la perception d’une méta-temporalité, par  la méditation, voire,  la prière, s’accommoderaient mal de l’intérêt égoïste qui obligerait le lecteur à interrompre son face à face au sacré pour retrouver ce panim el panim (face à face)qu’il avait commencé chez Thérèse. 

L’essentiel n’est pas l’audience mais le souci de l’hospitalité et de l’accompagnement que je dois à quiconque « vient  vers moi. » Peut-être distinction  d’une opportunité que mon refus de la concession pourrait révéler contradictoire, voire incompatible. 

Je vous répète donc, Cher Maître, que Thérèse Zrihen est non seulement autorisée à me reproduire en totalité, mais que je n’imagine pas qu’elle fît  autrement. Et la décision présente annule et remplace toute disposition antérieure décidée  à ce sujet.

Je regrette seulement (et je vais en faire part directement à Thérèse que,  parmi  les textes que j’ai publiés contre les pillards, Thérèse n’ait pas cru devoir en reproduire un seul, démontrant ainsi aux faussaires, que ma condamnation rejoignait sa réprobation. 

 Que sa vue et ma vision ne voient dans leurs flétrissures que les syndromes d’Amalek ! Que les effaceurs de noms subiront ce tremblement non des parkinsoniens mais de ceux qui, Juifs ou pas, n’ont pas laissé au vestiaire ce sentiment d’oppression qui étreint, quand vous savez que cette fois ci vous avez rencontré quelqu’un qui risque de prendre les comptes que vous refusiez de présenter!

 Nos routes ne se sont pas croisées pour rien!      

Et si je perds la partie, je la perdrai, en Juif, c’est-à-dire en rebelle pas en esclave.

 Et comme disait celui qui, souvenir béni de mes quinze ans m’offrit une tasse de thé à la menthe, en me chuchotant devant mes camarades fascinés  » « N’oublie jamais qu’Albert Camus, même en maillot de bain, restera l’auteur de « l’Etranger »  Et lorsque le fils d’un ultra  d’Alger au bord du gouffre où le stress allait le  précipiter, osa remercier: « Merci, merci Mr Nobel! » Le grand homme sut tenir sa place par ce sourire si particulier qui est la signature du héros.                             
Je vous remercie, Maître de votre aide et compte sur une sévérité exemplaire pour obtenir les meilleurs résultats dans l’affaire que je vous ai confiée. Mission dont je me demande en vous questionnant s’il ne serait pas opportun d’en publier, tenants et aboutissants si la légalité du procédé vous paraît   acquise, sans doute possible.

Soyez assuré, Cher maître, de ma vive considération.

Arnold Lagémi                  

2 Réponses à “Lettre ouverte pour Thérèse Zrihen par implication et aux lecteurs par participation.”

  1. Anne Ghys dit :

    Monsieur Lagemi,
    Je suis contente de constater que vous ne tenez pas rigueur à Thérèse pour la publication de vos articles dans leur totalité. Je reçois chaque jour la new lettre de Thérèse et, j’en publie une grande partie sur Facebook mais, lorsque ce sont vos articles qu’elle publie, je vais directement sur votre blog et je le publie sur mon mur FB avec toutes vos références. Thérèse est une dame que j’apprécie énormément et, lors de mon prochain séjour à Tel Aviv au mois de septembre, j’espère pouvoir la rencontrer. Concernant votre problème avec Europe Israël, j’ai publié l’article sur énormément de murs FB ainsi,les gens en ont été informés.
    Amicalement,
    Anne Ghys

Leave a Reply to Arnold Lagémi