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L’insécurité publique est impliquée au premier chef. En effet, quelques jours après l’hommage rendu par le Président de la République aux victimes de « l’hyper cacher » un enfant de huit ans est roué de coups à Sarcelles et la police retient la connotation antisémite :  L’enfant portait une kippa !

 

Rouer de coups un enfant dans la rue, parce que Juif, cache mal le climat malsain d’insécurité  et l’impunité qui prévaut au regard des délinquants dans ce genre d’agression. Que le gouvernement soit réactif est manifeste. Qu’il conduise une politique préventive renvoie à un manquement conséquent. En effet, il y a lieu de déplorer l’absence d’initiatives pédagogiques qui s’imposaient dès la Libération  et qui auraient  permis de classer l’antisémitisme fléau national.

 

Les habitudes prises font qu’il est trop tard désormais pour envisager ce genre d’initiatives

 

En dépit de la volonté officielle, les conséquences punitives ne dissuadent pas les voyous   de s’y fourvoyer. Il restait cependant une opportunité à tenter. Si l’exécutif consentait à accorder la publicité nécessaire à l’arrestation d’un agresseur, l’antisémitisme apparaitrait avec toute l’exemplarité requise. Mais il est à craindre que là aussi il ne soit trop tard.

 

Quoi qu’il en soit les Juifs de France sont en danger et sonner le tocsin est une initiative de sécurité publique !

 

Sans tomber dans le piège de la caricature,  les incidents dénoncés ne s’inscrivent pas, du moins, pas encore, dans le cadre d’une radicalisation élitiste où il conviendrait d’impliquer des minorités extrémistes.

 

Non, il s’agit d’un antisémitisme pratiqué par des fractions communautaires issues de couches socio-économiques défavorisées à qui il importe de faire savoir que les manquements seront réprimés.

 

Cependant,  rien ne dispense de l’urgence d’agiter le tocsin !

La méditation juive ! 
UTILITE ET MODE D’EMPLOI

Tout d’abord, la méditation a toujours été chez les Juifs une voie de recours dès que le sentiment de saturation imposait le besoin de repli. Elle ne se désigne pas par une appellation académique. Le plus souvent revient avec insistance le mot « repos » pour nommer cette halte dans le harcèlement de la conscience de veille.

Qu’est-ce que la méditation juive ? Quels bénéfices retire-t-on de sa pratique ? Se distingue-t-elle des autres méditations ?

Pour se livrer à la méditation juive aucune condition n’est requise ; pas même celle d’être Juif ! Par ce principe se trouve appliquée une règle fondamentale du Judaïsme : A savoir qu’il n’est pas nécessaire d’être Juif pour accéder aux bienfaits dispensés par la méditation. par contre, il est impératif d’être homme ! Qu’est-ce à dire ?

Il est établi par une donnée implicite de nature qu’en l’homme se trouve contenue et vérifiée cette règle de sagesse et de bonne forme qui veut que « la lampe vient toujours avec le soir. » Ainsi le Juif connaît-il la méditation sans que cette connaissance soit élitiste.

Il faut préciser que cette méthode est universelle. Il n’est pas nécessaire d’être « croyant » » pour la pratiquer. Il est, par contre impératif d’avoir été élevé dans une famille où la méditation était pratiquée même sil’on ne connaissait pas ses tenants doctrinaux. Il faudra y avoir recours par une conversion à ses implications pratiques.

MODE D’EMPLOI
« Tu es fatigué, allonge-toi, fais le vide et tu iras mieux. » Nous avons entendu ce conseil donné par une personne qui nous voulait du bien et qui ignorait probablement qu’elle mettait en pratique une recommandation initiale de la méditation juive. « Fais le vide ! » reste la concession consentie à des connaissances puisées dans la psychologie moderne ou la psychanalyse car « Fais le vide » n’a pas de sens dans une culture prémoderne.

Il faut à cet instant où la procédure doit déboucher sur des données pratiques y inclure un élément issu de la culture traditionnelle. « Tu es fatigué, allonge toi, fais le vide ! Cette ultime recommandation deviendra recours et sera renouvelée tant que la force d’attractivité ainsi générée n’aura pas abouti à l’état de somnolence attendu. Ce peut être une pensée indéterminée sur la Shoah, sur Massada, sur l’insurrection du ghetto de Varsovie, sur un bon mot de Woody Allen ou sur une citation du Talmud.

Il s’agit là d’un aperçu sur la méditation juive et votre réaction à ce sujet indiquera la nécessité d’aller plus avant.

C’est la maîtrise technologique qui générera l’humanisme. Pas l’inverse !

Nos sociétés sont habituées à faire dépendre les progrès de la technique de l’influence des valeurs humanistes. Celles-ci, vertus tutélaires de la civilisation exerceraient une sélection draconienne sur les domaines où s’élaborera la recherche.

Cette démarche reste pernicieuse car, faire dépendre les progrès technologiques ou scientifiques de l’agrément humaniste ou philosophique reviendrait à qualifier d’une compétence à l’établissement d’une hiérarchie Tout se passe comme si les références philosophiques de la culture garantiraient l’approche objective des sciences et techniques.

Or, l’étude matricielle des technologies renvoie à une dimension de rejet de celles-ci. Le mépris de l’histoire par la Chrétienté entraîne par voie de mutation l’indifférence à une approche objective qui viserait à améliorer le cadre de vie. On est loin d’avoir clôturé l’ensemble des conséquences résultant de l’énoncé du principe « Mon royaume n’est pas de ce monde. »

Ce dualisme est une véritable dichotomie qui se fonde sur une réalité mutilante. L’humanisme agnostique ou religieux estime la technologie subordonnée à son autorité. Ainsi est établie la base d’une civilisation où le « retard »et le désordre sont particularités congénitales.

L’humanisme proclamé est une chimère car celui-ci n’est justifié que dès lors qu’il prend acte que l’homme est responsable de son cadre de vie. Et que son accomplissement dépend de la priorité accordée à la technologie. Faire dépendre le progrès de la spiritualité est une erreur, rédhibitoire de surcroît.

L’Eglise Catholique n’a pas renoncé à la conversion des Juifs !

 

 

La référence patente  de la volonté de convertir les Juifs    est fournie par le rituel du Vendredi Saint.

 

Plusieurs fois modifié par les papes Jean XXIII, Paul VI et Benoît XVI le texte a abandonné, le terme « perfide » désignant depuis des siècles les Juifs.   Cet abandon fut effectif  après le voyage de l’historien Jules Isaac à Rome en 1957.

 

Le texte présentement en vigueur a été établi par Paul VI en 1970. Benoît XVI confirma ce choix et ne supprima pas pour autant l’édition de 1962 plus réservée à l’égard des Juifs. Voyons l’édition de Paul VI en vigueur aujourd’hui.

 

« Prions pour les Juifs à qui Dieu a parlé en premier, qu’ils progressent dans l’amour de Son Nom et la fidélité de son Alliance.  Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as choisi Abraham et sa descendance pour en faire les fils de la promesse, conduis à la plénitude  de la rédemption le premier peuple de l’alliance comme ton Eglise t’en supplie par Jésus le Christ notre seigneur. »

 

Qu’est la Rédemption pour un Chrétien, pape de surcroît,  sinon la reconnaissance de la divinité du Christ ? Ce texte est donc prière  pour la Rédemption d’Israël!

 

Cette Rédemption c’est la conversion ! Ce texte pêche par une volonté malicieuse de falsification.  Dans la forme il est moins brutal que les précédentes éditions, mais dans le fond il est toujours aussi sulfureux.

 

RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL DE ROME !

Jusqu’à l’avènement des démocraties, le Chef, qu’il soit élu, désigné ou imposé ignorait la place exorbitante de la séduction dans l’art d’être désigné.

Une manière de gouverner ignore cependant le risque majeur de la séduction, c’est lorsque le pouvoir politique est héréditaire. Le souverain exerce le pouvoir parce que son père le détenait, raison majeure qui exclut le risque de plaire ou l’obligation de rendre compte.

Aussi la Révolution en mettant à mort Louis XVI n’a pas seulement destitué les Capétiens, elle a inauguré une conception révolutionnaire du « sujet » qui passe à la qualité de « citoyen » nanti du pouvoir exorbitant de la désignation du Chef.

Habituellement objet de mépris, le « sujet », invité à désigner ses chefs sera estimé d’une considération subjective par le candidat à l’exercice du pouvoir, d’où le risque majeur du mensonge en démocratie.

Le souci de plaire n’est pas le seul danger, loin s’en faut. Ce souci peut impliquer aussi le risque de flatter la « bête » et de la réveiller. Ainsi Hitler parvenu au pouvoir par le jeu démocratique. La démocratie est, tout au plus, garante d’une sauvegarde mais elle ne protège pas d’une altération de la vérité.

Fort justement, Churchill disait « La démocratie ne vaut pas grand-chose , mais je ne connais rien de mieux!

 

Considérant que l’ébauche de ma réflexion sur l’Eglise Evangélique aux USA est insuffisante au regard de l’influence notoire de cette Eglise sur la politique extérieure américaine je reviens sur ce même thème en étoffant ma démonstration.

L’Eglise Evangélique rompt avec le p rincipe « Mon royaume n’est pas de ce monde, » cher à toutes les autres options caractérisant le Christianisme. Cette Eglise implique une volonté politicienne déterminée notamment dans une vision eschatologique de l’histoire.

Cette même vision insiste sur l’impérieuse nécessité d’aider l’Etat d’Israël jusqu’à partager sans réserve son accompagnement effectif dans une dimension inconditionnellement sioniste.

Pourquoi ?

Parce qu’estiment les adeptes de l’Eglise Evangélique, le Christ n’accomplira sa Parousie (retour en gloire) que dans la mesure où se ses « frères » auront récupéré leur terre. La conversion d’Israël est prévue dans cette vision de fin d’histoire.

D’où l’obligation de hâter cette venue en facilitant les mesures d’aide à Israël. Que penser de ce programme ? La conversion d’Israël reste un projet illusoire. Par contre l’aide effective apportée à Israël ,en bien des domaines est une réalité tangible que soutiennent les propos du vice Président US dans son discours à la Knesset.

L’Eglise Evangélique reste un modèle pour les autres Eglises 

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