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  » Si j’avais à écrire ici un livre de morale , il aurait cent pages et 99 seraient blanches. Sur la dernière , j’écrirais :  » Je ne connais qu’un seul devoir et c’est celui d’aimer.  » Albert Camus

 

albert-camus Aimer serait devoir, selon Camus ! Pulvérisée l’inclination de l’âme, neutralisé le penchant naturel ! Aimer serait la source et la fonction de cet impératif exclusif !

Comment le mettre en œuvre puisqu’il est objet de désaccord quant à sa pratique. Pour les uns, sélection interdite, pour les autres choix inévitable et donc rejet !

Fourre tout ou aristocratie ? Camus semble déterminé en indiquant la voie : Aimer est devoir. Il s’agirait donc d’un impératif et, par définition, exclurait le débat.

 Nous savons la part d’illusion et d’erreur d’une telle approche. Sauf à fixer les préalables qui rendraient vivable le devoir ! Il semblerait que l’optique de Camus soit la réalisation de conditions où le problème ne se poserait pas. Un seul moyen, semble t-il !

 S’obliger à ne pas voir « l’autre » dans l’optique de la critique. Effectivement éviter de juger permettra d’avoir le même regard. Et l’amour peut trouver sa place car s’il cesse de juger, l’amour jette un œil sans hiérarchie. Et aimer peut être devoir pour tous. Voir sans abattre c’est pouvoir sans distinction. Aimer devient devoir !

      christ Il est dans les prérogatives de chaque peuple  de condamner et de rejeter toute attitude qui contreviendrait  aux fondements de sa vocation. C’est dans cet esprit qu’il faut estimer la tentative chrétienne de détournement de l’histoire d ‘Israël et de la réaction judaïque qui s’en suivit. Ce que le peuple  Juif affirme avec véhémence,  c’est la volonté d’usurpation de Jésus de Nazareth, se  prétextant  continuateur exclusif  de la dimension sacerdotale d’Israël.

Ce que les Nations contestent,  c’est l’exercice du  droit fondamental exercé par Israël dans le « refus » de Jésus.  La Nouvelle Alliance fondant  l’illégitimité de la position juive sur la poursuite de sa  dimension rédemptrice,  comme si le messie était toujours attendu. Elle déniera   aux Juifs  le droit  à  la dénégation. 

Que pour des raisons  géo-politiques et partisanes, Jésus fût livré au bras séculier, Rome en l’occurence et « expiât » par la crucifixion est un autre problème qui ne sera pas abordé ici. Nous resterons préoccupés par la nature formelle de la Nouvelle Alliance et des réactions qu’elle ne manquera  pas de susciter. Un risque d’hérésie menace Israël dans son projet eschatologique. Les instances juridiques évaluent le risque, se prononcent et décident de rejeter le » hors la loi ».

Il est surréaliste de faire état de la mauvaise foi Juive : C’est le peuple concerné qui se prononce contre le projet, lui seul pouvait le faire! C’est le peuple impliqué qui jugea Jésus pour le danger de destitution. Quoi de plus légitime qu’un peuple vivant sa loi et   appelé à décider des suites, parce que c’est de son histoire dont il s’agit. L’histoire  de la Nouvelle Alliance est une page de l’histoire juive certes, mais elle n’a rien à voir avec l’histoire du peuple juif qui se poursuit, par ailleurs!

La Nouvelle Alliance pratique la politique du « fait accompli », impose sa reconnaissance de Jésus comme péripétie messianique. Nulle part elle n’éprouvera  le besoin de demander aux Juifs sur quoi est établi le rejet du prétendu Messie! Cette religion s’établira sur le Judaïsme sans pouvoir attester d’une filiation quelconque avec Israel!   Que cette reconnaissame  soit légitime au nom de ce qui le permettrait de droit: la liberté ! est moins préoccupant que le recours aux pressions visant à dissuader les Juifs de persévérer dans une « attitude condamnable. « 

 

 

camus-sartre

malrauxNon, parce que la vertu qui les décorait tous d’une ineffable étreinte était la fierté de faire ! Et, aujourd’hui la France ne fait plus rien : elle se plaint !

Quand le  soutien à Israël apparut à Sartre avec une inéluctable nécessité c’est avec sa compagne, Simone de Beauvoir qu’il allait à la sortie des métros distribuer en les commentant les « Temps Modernes » 

WIKIPEDIA : ( Albert Camus  ne se dérobe devant aucun combat, protestant successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d’Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, ou prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience5).

Il est une des plus grandes consciences de son temps.

Malraux, a fondé l’escadrille ESPANA, libéré Strasbourg, à la tête de la Brigade Alsace lorraine Etc…. Et quand sa fille tente de recueillir sa signature pour protester contre la torture en Algérie, Florence Resnais s’entend dire : « Madame, de mon temps, quand on soutenait une cause, on prenait d’abord les armes !

Ces hommes n’étaient des militants que dans l’action ! Aujourd’hui, de fortes présomptions laissent à penser qu’ils auraient fui un pays où la grandeur fait peur à des hommes privés de moyens qui  n’ont d’autre façon de garder la face qu’en proclamant des idéaux éculés ou des projets avortés.

On se surprendra à constater que, dans ces conditions il ne reste plus que la querelle de personnes pour alimenter le débat public. Ainsi tel journaliste publiera un plaidoyer pour Pétain, n’ayant plus que la provoc’ pour le promouvoir et assurera que grâce à Vichy on a limité la casse !

La France a rapetissé sous les coups de boutoir de l’histoire, laissez là faire sa vie. Toute seule elle descendra dans la fosse aux lions, pardon, pour l’image erronée, dans l’égoût plus sûrement. Je crois, qu’elle sera saisie par son odeur dont jusques à présent elle jurait que ce n’était pas la sienne ! Expérience salutaire qui l’invitera à savoir ce qu’ont fait, Sartre, camus Malraux ! Et lorsqu’elle se surprendra à son questionnement , le soleil d’Austerlitz l’éclairera d’un jour nouveau. Et Sarte, Camus et Malraux seront à l’aise à nos côtés. Car ils seront fiers de nous !

 

      france 2Il y a un arrière-goût d’inachevé dans l’émancipation de 1791 qui reste présent dans le malaise actuel et qu’on a dissimulé des décennies durant. D’abord, quelque chose de formel, voire d’esthétique : La période généreuse de reconnaissance ne s’accorde pas avec le refus déclaré, dès lors que les Juifs sont désignés en tant que « peuple. » On veut bien accorder aux Juifs s’ils affirment, par ailleurs, que le peuple est « mort. »

  Difficile de ne  pas entrevoir dans ce refus notifié à la Nation Juive, l’enseignement des Pères de l’Eglise !  Reconnaître les Juifs, c’est accorder droits et faveurs à des Juifs. Y inclure la Nation, voire le Peuple, c’est élargir à une entité des faveurs qui ne sauraient lui appartenir sans référence inévitable aux connotations théologiques.

« Rien aux Juifs en tant que Nation ! » Il eût été conforme à l’esprit de l’époque de s’abstenir de refuser un avantage, légal de surcroît, à une Communauté qui paya, un prix exorbitant pour devenir française. « Tout aux Juifs en tant qu’individus », va dans le sens de l’histoire.

 Mais il devient périlleux de ne pas y voir une reconnaissance accordée à une identité tronquée, à une désignation frustrée de la reconnaissance pleine et entière de ses origines historiques.

Il y a plus. « Rien aux Juifs en tant que nation ! » ne parvient pas à effacer un reliquat suspect d’agressivité. Comme une revanche sur cette Emancipation qui n’était pas reçue par tous avec le même enthousiasme. Une affirmation que s’octroie le plus fort quand il sait que sa position lui accorde cette supériorité que l’histoire ne lui a pas appris encore à limiter l’usage, tant qui est fort aujourd’hui sera bien présomptueux de prétendre que demain, il le sera encore !

 

 

 

 

republiqueAlain Juppé considère que » l’Etat Juif est un problème. » Mais, y a t-il complexité à ce que les Français  veuillent se constituer en  République ? »

 Car la République Française se singularise  par une une multitude de particularités nationales, voire nationalistes qui limiteraient ses prétentions universelles.

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EXTRAITS DE LA CONSTITUTION DE LA Vème REPUBLIQUE

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée      
La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

Titre premier – DE LA SOUVERAINETÉ

ARTICLE 2.

La langue de la République est le français. 

L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. 

L’hymne national est « La Marseillaise ». 

La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». 

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

L’affirmation  d’un caractère national Français qui s’exprimerait dans le cadre de la république pose tout aussi problème que l’ETAT JUIF.  Tout cela n’est pas très sérieux!

Mentalité, troubles mentaux, et santé mentale. (FREUD SUITE)

 

 le-fou-1Par une singulière  intuition prophétique, grammairiens et linguistes lient la mentalité (« ensemble des habitudes intellectuelles, des croyances et des dispositions psychiques » LAROUSSE, ) à des déviances comportementales.  Pourvoyeurs habituels de troubles mentaux, les dysfonctionnements de mentalité relèveraient donc, au départ d’une attitude qui, convenant à la civilisation ambiante resterait néanmoins génératrice de distorsions. Il semblerait donc que les « égarements » soient liés (pour partie) à des ( « attitudes sociales qui, par devers le libre arbitre s’inscrivent dans la violation de principes.le-fou-2

 

Ces violations ne restent pas sans conséquences. Là s’entrevoit la différence entre les civilisations, du point de vue de ce qu’elles signifient pour l’homme. Parce que la civilisation  est d’abord le cadre déterminant   « des données existentialistes »  ou pour le dire simplement, la Tradition qui donnera naissance à la civilisation est d’abord nécessairement moralisante, parce que seule la morale échappe au déterminisme de la distorsion fautive.le-fou-3

 

Ignorant,  par habitude de pensée liée au dualisme, à la dichotomie, les Occidentaux estiment que les troubles mentaux relèvent d’une autre application que l’établissement d’un lien pathologique avec la « faute de mentalité. »

 

C’est là qu’intervint le Professeur Baruch, psychiatre éminent, membre de l’Académie de Médecine,  qui diagnostiquant la relation entre troubles mentaux, et mentalité,  jugera que tout commençant par une distorsion principielle, celle-ci s’inscrira dans la définition d’une maladie transmissible qu’il conviendra de soigner.le-fou-4

 

Il y a des comportements familiaux fautifs où, par exemple, le vol est banalisé, les fautes sexuelles habituelles commises sans la conviction que, non résolus, les problèmes pourront sauter la  présente génération mais jamais disparaître.

 

Tout devra commencer par la capacité à VOIR qui  s’exerce  par le VIDOUÏ, technique permettant de prier en se rattachant au sens authentique de « prier » L’EÏTPALEL se juger !  le-fou-5

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