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Dans « Alternativ international » sous la signature de Jonathan Cook, les Arabes d’Israël ne peuvent éviter que leur position soit examinée au regard de la cohérence citoyenne et qu’elle génère de nombreuses réserves. Les trois grands partis politiques Arabes représentés à la Knesset ont deux objectifs contradictoires. D’abord, ils entendent promouvoir, l’objectif est prioritaire, la réalité palestinienne. Secondairement, ils déclarent lutter pour la reconnaissance de leurs droits, au sein de la réalité Israélienne.

 

Si le premier objectif implique une donnée rédhibitoire, se suffisant en elle-même pour  bloquer toute avancée, le second laisse entrevoir la possibilité démentie de collaborer avec le sionisme, perspective à objectif essentiellement démagogique.

 

Le militant Juif d’Europe Centrale, membre du Congrès sioniste, regarde-t-il, avec la même fierté son passeport Israélien que ne le ferait un citoyen Arabe de la Nation Juive ? Il est, manifeste, qu’au travers des motivations,   s’insinue une hiérarchie de facto qui ne permet pas de classer dans la même appartenance Bargoutti, député Arabe et, tel fils ou petit fils de militant sioniste ! En effet, « Selon que vous soyez Juif ou Arabe la cohérence nationaliste avec implication nécessairement sioniste colorera votre participation à la vie de la nation, d’un rationalisme efficace. Dans le cas opposé vous persévèrerez dans l’incroyable acceptation de soutenir le principe de la députation dans un Etat que vous ne « reconnaissez pas ! »

 

Le problème n’est pas posé par l’adéquation des principes mais par le sens des mots. En Mai 1948 par exemple, les Arabes d’Israël prirent les armes  pour en chasser les sionistes, pas pour édifier les structures qui permettront d’édifier un Etat Juif.

 

L’abus de langage est « criant » ! Si le député « représente » la Nation, quelle  est la nature du  mandat confié    par les citoyens Arabes d’Israël à ce même député ? Etant entendu et rappelé qu’il n’y a pas de mouvement d’identification de la masse Arabe d’Israël avec le mouvement sioniste !

 

Tant que la validation du retour d’Israël sur sa terre n’est pas « proclamé » par la Nation Arabe, celle-ci ne saurait se prévaloir d’acquis légitimes réservés aux défenseurs du Droit de la nation. Ne pas accepter l’Etat dans lequel on réside est insolite, surréaliste et…stupide !

Parce que ce soi-disant catalogue d’intentions humanistes méconnaît la valeur suprême figurant ès qualité de motivation ultime de mouvements à vocation similaire en apparence : la fraternité !

 

 Longtemps  comparée  au mouvement de libération des Noirs d’Amérique de MARTIN, LUTHER KING, la mouvance palestinienne s’en distingue cependant, tant par la stratégie libératrice que par les recours tacticiens.

 

Le crime, l’élimination physique des Juifs,  s’identifient à une longue histoire illustrée, entre autres, par l’amitié qu’entretenait le mufti de Jérusalem, parent de Yasser Arafat avec Adolph Hitler.

 

Le leader noir estimait, par contre, que l’étape qui finaliserait la confrontation raciale entre blancs et noirs, serait la reconnaissance des droits de la minorité noire. Dans tous ses discours, une seule recherche alimente la querelle, la conviction que « tous les hommes sont frères ! »

 

Avons-nous entendu une seule fois pareille confession d’un leader palestinien ?

 

Comparer ces deux manières de voir l’histoire, c’est insulter la mémoire de Martin Luther King.

martin-luther-king  L’Humaniste

 

La cause palestinienne n’a pas de légitimité                                                                                                 yasser-arafat

 

      triniteIl faut nourrir méfiance et suspicion pour toute proclamation limitée au seul domaine des prérogatives divines. Car, la notion d’exemplarité, complexe et subtile, dispose d’un arsenal offensif novateur et singulier. Découvrir que le principe d’unicité entraîne l’homme au devoir « d’imitation » est une « tentation » souvent fatale contraignant l’homme à évoluer dans une dimension où l’implication du sacré expose l’homme à de sévères déconvenues.

Ainsi en est-il de la vérité dogmatique de la Trinité. Initiée par Tertullien, la Trinité se présente comme soutenance du principe selon lequel l’unicité divine serait constitutive de trois affectations spécifiques, pouvant, le cas échéant, agir au nom de la seule fraction représentée.

« Face à la révélation de la Trinité, il ne nous est pas demandé seulement le silence mais aussi la stupeur et la joie, car il s’agit, oui, d’une réalité inaccessible, infiniment plus grande que nous, mais aussi d’une réalité lumineuse: elle éclaire l’homme dans son esprit et dans son cœur, dans la contemplation et l’action.

         Cette révélation ne vient pas simplement satisfaire notre besoin de connaître Dieu; elle touche directement au destin de l’homme et de la création. Le salut, en tant que communion d’amour entre Dieu et l’homme, reflète les caractères des deux interlocuteurs qui la constituent: Dieu et l’homme. Alors l’homme ne peut être compris sinon à partir de Dieu: fait à l’image de Dieu, il est façonné sur le Christ, image parfaite de Dieu (Col 1,15). Les questions et réponses sur Dieu sont donc d’une importance fondamentale pour comprendre l’homme. 

            En connaissant le Père (l’Aimant[2]), le Fils (l’Aimé) et l’Esprit (l’Amour), nous entrevoyons que, dans son intimité la plus profonde, Dieu est dialogue, une vie d’amour entre trois Personnes. C’est ici que réside l’originalité de la conception chrétienne de Dieu, et c’est ici que l’homme trouve l’explication la plus vraie sur lui-même. » (extrait de ZENIT, le  monde vu de Rome)

 

 

Il est établi que ce principe ne peut être regardé que sous le biais de l’exemple donné. Or, quelle incidence historique peut tenir face à l’exemplarité de la Trinité ? Comment l’homme peut-il donner sens à sa vie si la Trinité est d’abord exemple ?

 En regardant  toute espèce de rapprochement historique, en l’occurrence politique, comme manifestation attestée de cette vérité théologale. Dans ces conditions la conscience politique n’est pas, accessoirement une potentialité plurielle, mais sa multiplicité doit être vue comme injonction morale absolue qu’encourage, sans défaillance le mystère de la « très sainte trinité. »

Monsieur, je suis chrétienne (née juste après la guerre) et j’ai un amour immense pour les Juifs, Peuple de mon Dieu et pour Israël,  Terre de mon Dieu. Je ressens une grande souffrance quand je lis ce qui s’est passé et, même si je ne puis rien faire d’autre, je vous dis Dieu a recueilli chaque larme.

Je vous demande pardon pour tant de malheurs même si je n’en suis pas responsable. J’ai tellement honte de savoir que des Français ont fait cela. Mais la justice de Dieu vient sur la France en ce moment, car nous avons « touché à Son Peuple ».
Joelle-Anne FABRE

En réponse à mon article reproduit ci après: « Au nom de la France, ils ont osé! »

 Remerciements à André   Hochberger 11-400-enfants-Juifs-deportes-de-France

 

(1)ochberger, ex directeur de l’Ecole Gilbert Bloch dOrsay qui m’a envoyé des « photos  tellement pas  photos, » qu’on croit reconnaître des  visages, des silhouettes, des rues, des immeubles.

https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/1558c15f91dca1c1?compose=new&projector=1

 

Des photos si pleines de vie, qu’on ne peut empêcher le « nez » d’être aux premières loges et de se « prendre » une bouffée de cet air si singulier fait de vieux café, de vieux bois, de vieux immeubles, bref, cet air de Paris, qui, quand il remonte du  pancréas vers la gorge, laisse cet arrière goût de bonheur qu’on était en hâte d’avaler jusqu’à étouffement.

 

A cette époque,  la France  était encore la France mais les photos qui suivent  sont des malheurs  que la France a voulus. Laval, le sinistre, n’a-t-il pas alourdi de l’exigence française, la déportation des enfants ?

 

Mais je me tais ! Et je relis mon titre ! Je ne vois guère matière à corriger, parce que  ’s’il y a lieu de juger. corriger c’est souvent pardonner !

 

France, ces enfants avaient confiance en toi ! France tu as piétiné l’héritage de tes pères. France tu as bafoué les droits que tu jurais d’imposer au monde. France, TU as trahi tes Juifs !

 

varsovie 2

file:///C:/Users/arnol_000/Downloads/11-400-11-400-enfants-Juifs-deportes-de-France (1)enfants-Juifs-deportes-de-France%20(1)%20(1).pdf

      proletairesCertes le monde change.  Il est, tout de même, stupéfiant qu’une puissance libérale de la taille de la France, conserve au  parti Communiste une place qu’elle  est seule à maintenir en Europe.  Nombre d’entre eux, il est vrai, eurent, lors de l’occupation et de la collaboration qui suivit   une attitude  courageuse et héroïque. Mais ce consensus accepté vaut presque  témoignage que « certains Français » ont cru que la Russie communiste serait la mère de « lendemains qui chanteraient ! »

Que serait la Résistance Française et ses divers maquis sans la participation de ses composantes communistes ?

A-t-on oublié cependant les bases motivantes de l’extrême gauche?perdu de vue qu’après la guerre on s’attendait à ce que la prochaine confrontation militaire interpelle les forces révolutionnaires anti-libérales qu’elles soient constitutives d’un pays ou non ! La guerre froide était une terreur dont il fallait s’accommoder les faveurs ! 

Qui aurait pu prévoir que le « rideau de fer » serait pulvérisé dès que l’Empire Soviétique accorderait un soupçon de liberté qui ne pourrait endiguer les flots déferlant, d’une liberté qu’on étouffait depuis 1917 ?

Et pourtant, rien n’y fait. Les communistes sont là, même s’ils professent une idéologie dépassée. Staline a pu proclamer, recevant le premier ambassadeur d’Israël : « Les Juifs ont déposé au cœur de chaque homme cet idéal de paix sociale qui a fait de tous  les réformateurs sociaux les continuateurs des prophètes d’Israël ».  Après cet aveu « du petit père des peuples  le parti communiste est devenu,  malgré tout, antisioniste par manque d’ambition,  de volonté et de fidélité.

Que l’Etat d’Israël veuille poursuivre son caractère de spécificité juive, il n’en faudra pas plus pour alimenter ce vieil antijudaïsme qui, naturellement se transformera comme tous les bourgeons antisémites affirmés ou non en « tartes à la crème antisioniste ! »

Car, le Parti Communiste reste attaché dans la mémoire des alliances  à la collusion bolchévique à laquelle son détachement consommé ne suffit pas à chasser la suspicion . Mais certaines idées sont tenaces.  Et à part ce vieil ennemi judaïque de toujours, dont on hérita avec les pères fondateurs et auquel   on réagissait en Russie tsariste   par le pogrom ou les vagues d’arrestations arbitraires, le Parti Communiste n’a guère de nouvelle croisière à envisager. Aussi, reste-t-on antisioniste en attendant que le paysage s’éclaircisse ! 

communisme-2

Certes, si l’ambition manque de conviction, elle peut encore séduire quelques rescapés de l’antisémitisme de jadis, prêts à « manger » du Juif sioniste, sous la houlette du parti, comme de bien entendu !

                  ussichkinLes « Bondieuseries » au placard, MENAHEM USSICHKIN parle, s’identifiant  à tous ces vibrants plaidoyers, qui,  tant au XIXèm qu’au XXèm siècle  zèbrent le ciel d’exil d’authenticité ; C’est un de ces textes que je voulais vous transmettre, parce que on est peu interpellé par l’âme Juive. Aussi, quand elle est là, on se lève et on écoute ! A méditer par les responsables et les… irresponsables !

De Renée Néher Bernheim, « Feu vert à Israël » page 27. Editions Louis Musin.

De:

MENAHEM  USSISHKIN  Délégué sioniste aux côtés de Haym Weizmann,  à la conférence de la paix, ce discours qu’il tint à prononcer dans un hébreu impeccable devant un parterre de Ministres :

« Au nom de la plus importante des Communautés juives, celle de Russie, je suis devant vous, dirigeants du monde, pour formuler ici la requête historique, du Peuple Juif :

 le laisser revenir dans ses frontières,  redonner aux enfants d’Israël le pays qui leur a été promis, il y a quatre milliers d’années par la PUISSANCE SUPREME ? LE PAYS Où NOS ANCËTRES ONT HABITE    ET Où ils ont créé une culture magnifique et éternelle, au sein de laquelle, plus tard, toutes les Nations de la terre ont puisé le meilleur de leurs richesses spirituelles.

 

Le pays a été par la violence arraché aux Juifs, il y a mille huit cents ans par les Romains, les maîtres du monde de l’époque. Le peuple juif fut exilé de son pays et dispersé à travers le monde.

 

Et moi, aujourd’hui,  fils de ces exilés, au nom de mon peuple mutilé, je viens devant vous, qui êtes les héritiers à la fois politiques et culturels des Romains, pour vous formuler ma requête. RESTITUEZ-NOUS l’objet de ce brigandage historique

                                     ______________

OUI, IL FALLAIT DU COURAGE ET SURTOUT A UN JUIF DE RUSSIE HABITUE DEPUIS DES GENERATIONS A ÊTRE OBJET DE RISEES ET A ËTRE TRAITE EN PARIA QUAND CE N’EST PAS EN MARTYR ,  POUR OSER VENIR ET PRENDRE LA PAROLE DEVANT LES MINISTRES DES AFFAIRES DES PLUS GRANDES PUISSANCES

  

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