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          JEAN GRENIER 2L’histoire du peuple Juif est inséparable de l’aveu des forces qui en constituent l’ossature. Aussi, prendra t-on garde à  ne pas espérer que l’aveu d’une vertu juive s’accompagnât  de toutes les conséquences qu’on serait en droit d’escompter dans une situation où la comparaison entraînerait d’inévitables effets.

On n’a pas suffisamment réfléchi aux incidences exceptionnelles par lesquels le Judaïsme proclame qu’il « n’est pas nécessaire d’adopter la loi de Moïse pour se prémunir de toute erreur d’orientation » Véritable intrusion insurrectionnelle dans le corpus d’une pensée que Jean Grenier, le maître en philosophie d’ALBERT CAMUS stigmatisa sous la désignation de « l’esprit d’orthodoxie » CETTE MALADIE DE LESPRIT A LAQUELLE LES jUIFS SURENT ECHAPPER!JEAN GRENIER 3

C’est ainsi qu’on se surprend à imaginer, voire à comprendre enfin, l’éternelle stupéfaction par laquelle les Juifs n’opposèrent pas à la « conversion forcée » un prosélytisme de même nature. Il me semble qu’il y a là aveu d’inadéquation, mais surtout, reconnaissance d’une consécration affirmée même par l’absence de questionnement à ce sujet.

ALBERT CAMUS

Pas un livre de théologie, pas un seul discours des Pères de l’Eglise ne renvoie à ce point doctrinal que les Juifs ne peuvent exiger de similitude rituelle des non-Juifs, sans trahir leur vision du monde et de la vérité. UN REGARD ATTENTIF EUT DEMONTRE QUE LE REFUS DE L’EXCLUSIVE REFERENCE JUDAIQUE place les fils de Jacob dans une relation psychologique  singulière avec toute autre civilisation,  où n’attendant rien des autres, tout était espéré d’eux !

jean grenier

On comprend que le reconnaître, c’est le « consacrer ». C’est surtout mettre l’accent sur une confrontation où l’aveu de la suprématie ne cache pas la reconnaissance d’un essentiel déficit !

 

 

rabbin 1Quant Rabbin retourne aux sources, qui peut égaler celui dont David rêva pour porter ses armes! Devant les députés, ce discours n’a fait ni sourire ni imprimer de dépit . Ces députés savaient ce qu’ils devaient à Rabbin

 

 

Une certaine « retenue » n’ose plus tellement se confier à propos de Rabbin. On a tellement entendu de choses qu’on ne sait plus ce qui s’admet, comme on ne sait plus ce qui relève de l’apostasie.

 

Il faut revenir aux textes qui font référence en la matière. Un texte fondamental que souvent on confond avec le dernier discours prononcé par Rabbin deux heures avant de tomber sous les balles de l’assassin. Il s’agit en effet du veritable testament de Rabbin prononcé en 1985 DEVANT LA kNESSETH. le ton surprend. Autoritaire, une autorité naturelle jamais prise en défaut. UNE AFFIRMATION QUI CLAQUE « Jamais Israël  ne reviendra aux frontières de Juin 1967! 

rabbin 3

Les amoureux du « petit détail » ceux pour qui un général en Chef déposant un petit mot dans les replis du Kotel n’est jamais un acte gratuit, apprécieront que l’ancien Chef D’Etat Major de Tsahal, l’organisateur du de l’opération ENTEBE, celui qui prit l’initiative de Bombarder Tunis,   celui dont les palestiniens se souviendront par ce QU’IL A eté le seul  LE SEUL a leur promettre des  » os cassés »,  a  commencé son discours en demandant conformément à la tradition que nombreux soient  les Juifs « inscrits » pour la vie.

 

Et puis celui qui fut traîné dans la boue, celui qui jamais ne lâcha un centimètre de terre, surprend et étonne ceux là mêmes qui hier encore l’accusèrent de pactiser avec le mal et de  promouvoir une génération qui s’était affranchie du sionisme et de la continuité biblique »   Ytsak Rabbin prophétise: Le peuple Juif qui a connu la souffrance et la douleur a également  

A su preserver sa foi son patrimoine et sa tradition pendant des milliers d’années d’exil et  a realise le rêve de la génération   NOUS AVONC AVEC NOS  PROPRES YEUX EU LE  PRIVILEGE DE VOIR LE RETOUR A sion, le retour des enfants à leurs frontières

ICI DANS LE PAYS D’ISRAEL NOUS AVONS ETEBLI UN ETaT  LA TERRE DES PROPhetes  qui a legue AU MONDE LES VALEURS DE LA MORALE LE DROIT ET LA JUSTICE A été APRES DEUX MILLE ANS REstauré SES PRPRIeTAIRES LEGTIMES »

 

Voilà qui nous avons à défendre, et, contre qui? Contre une poignée de fanatiques qui osent mêler Manitou et le Rav kkok

 

rabbin 1Par Daniel Haïk AKADEM

« Moi général Itzhak Rabin, matricule 30743, soldat de

de l’armée de la Paix,

 

 

 

Moi qui ai envoyé des bataillons au feu et des soldats vers leur mort, je vous dis ici, chers amis américains: « Nous entamons aujourd’hui une guerre dans laquelle il n’y a pas de tués ou de blessés, une guerre dans laquelle il n’y a pas de sang et de douleur. C’est la seule guerre à laquelle on aspire à participer: la guerre pour la Paix. » C

 

Ces propos émouvants et pleins d’espoir, Itzhak Rabin les a tenus en juin 1994 devant les deux chambres du Congres Américain réunies pour lui rendre hommage… Moins d’un an après la signature des accords d’Oslo et plus d’un an avant son tragique assassinat par un juif extrémiste. Comment le chef d’état major de la guerre des Six Jours est-il devenu l’artisan du processus de paix d’Oslo et cet homme d’état d’exception … C’est ce que je vous propose de voir ensemble. Il est né le 1er mars 1922 à Jérusalem.

RABBIN 2

Ses parents Rosa et Néhémia Roubitsov sont montés en Eretz Israel au lendemain de la première guerre mondiale. Son grand père maternel, dont il portait le prénom, était un rabbin Loubavitch, originaire de Biélorussie, opposé au sionisme. Mais sa mère, Rosa, s’était dégagée du milieu hassidique pour adhérer à l’idéologie socialiste à tel point qu’on l’appelait alors « Rosa la Rouge ». Elle sera, dès le milieu des années 20, membre active de la Hagana, l’armée secrète juive sous mandat britannique. En 1938, le jeune Itzhak est élève à l’école agricole Kadouri, la plus prestigieuse des écoles du Yishouv. Mais les émeutes arabes, entrainent la fermeture des écoles. La Hagana en profite pour initier les jeunes au maniement des armes.

 

« A l’âge des premiers amours, dira-t-il plus tard, on a mis dans mes mains un fusil afin que je me défende et malheureusement aussi, afin de tuer ». Un premier ministre assassiné Rabin, le soldat de la paix Par Daniel Haïk Texte du cours visible sur www.akadem.org/pour-commencer Novembre 2014 Discours de Yitshak Rabin à la Maison-Blanche lors de la signature des accords d’Oslo en octobre 1994. En 1941, il est l’un des premiers à s’enrôler dans le Palmah, l’unité d’élite de la Hagana. Il est arrêté le 29 juin 1946, par les forces britanniques lors du fameux « Chabat Noir » et il passe cinq mois dans un camp d’internement. En 1947, Rabin devient commandant des opérations du Palmah. En avril 1948, un mois avant la création de l’état d’Israël, alors qu’il n’a que 26 ans, il est nommé commandant de la brigade d’élite Harel, cette unité qui va tenter de forcer le blocus arabe autour de Jérusalem et dont les transports blindés sont toujours visibles aujourd’hui sur le bord de l’autoroute Jérusalem-Tel-Aviv. L’Etat d’Israël nait en mai 1948. Rabin rejoint naturellement l’état major du Palmah à Tel Aviv et il commande les forces sur place. Le 22 juin, en pleine guerre israélo-arabe, l’Altalena arrive au large de Tel Aviv. Ce bateau affrété avant l’indépendance par l’irgoun, le mouvement nationaliste de Menahem Begin, transporte armes et munitions. Mais depuis le 1er juin, l’Irgoun a rejoint sur ordre de Begin, les rangs de Tsahal, la jeune armée nouvellement créée. Dans son livre autobiographique, Carnets de bord, Itzhak Rabin affirmera que sur la plage circulait une rumeur selon laquelle les soldats de l’Irgoun s’apprêtaient à prendre Tel Aviv, un putsch militaire en quelque sorte. Sur décision de David Ben Gourion lui même, Rabin donne l’ordre de tirer sur le bateau rebelle. Le navire est coulé. Bilan: 16 tués, dont 13 combattants de l’Irgoun et trois soldats de Tsahal. Pour Rabin, 1948, c’est aussi l’année de son mariage avec la très jolie Léa Shlosberg. Ils auront deux enfants. Le jeune officier gravit ensuite tous les échelons de la hiérarchie militaire: général en 1953, commandant de la Région Nord en 56. Chef d’état major en 1963. Le 15 mai 1967, les forces égyptiennes ferment le détroit de Tiran et pénètrent dans le désert du Sinaï. C’est un casus belli. Rabin adopte un ton ferme. Trop ferme au goût de certains leaders occidentaux et israéliens qui l’accusent de précipiter le pays dans la guerre. Rabin est affecté par ces critiques.

 

Se situe alors un épisode court et mystérieux: le 23 mai, il convoque son adjoint Ezer Weitzman et lui annonce son intention de démissionner. Weitzman l’en dissuade, lui conseille de se reposer. On dira ensuite que Rabin a été victime d’un empoisonnement à la nicotine après avoir trop fumé. Il semble bien que l’homme a traversé une dépression aussi profonde que rapide. Quelques jours plus tard il se ressaisit. Le 5 juin au matin, c’est lui qui déclenche l’opération « Drap Rouge » qui entrera dans l’histoire sous le nom  » Guerre des Six Jours. »C’est encore lui, le natif de Jérusalem, qui donnera le feu vert à la conquête de la vieille ville par les parachutistes du colonel Motta Gour. Et c’est lui qui le mercredi 7 juin arrivera devant le Mur Occidental, le Kotel, aux cotés de Moché Dayan et du général Ouzi Narkiss. En six jours seulement Itzhak Rabin a conduit Tsahal vers sa plus grande victoire. Au lendemain de la guerre, et à sa demande, Itzhak Rabin est nommé ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, un poste qu’il occupera de 1968 à 1973. Une période de transition plus paisible qu’il va mettre à profit pour consolider les liens tissés entre Washington et Jérusalem. Durant ces cinq années les Etats-Unis deviennent le principal fournisseur d’armes d’Israël. A partir de 1973 Itzhak Rabin entame une seconde carrière, politique cette fois. Il adhère au parti travailliste. Il est immédiatement propulsé au 20e rang de la liste électorale du parti pour les Législatives prévues en octobre. Mais la guerre de Kippour va retarder ce scrutin, une guerre au cours de laquelle Rabin n’aura pas de responsabilité militaire malgré ses demandes répétées d’être réintégré dans Tsahal. Il est élu député en janvier 1974 et là l’histoire va s’accélérer. Sévèrement mise en cause par l’opinion publique israélienne pour n’avoir pas su prévoir la guerre, Golda Meïr démissionne. (Je vous renvoie au clip de cette même série sur cette période). Rabin brigue sa succession à la tête du parti. Il est élu devançant Shimon Peres. Moins de six mois après ses premiers pas en politique, Itzhak Rabin devient Premier ministre de l’Etat d’Israël !

 

A ce point de l’histoire, marquons une pause pour tenter de mieux cerner la personnalité de l’homme. C’est avant tout un sabra, le premier chef de gouvernement né en Eretz Israel. Et les sabras se reconnaissaient en lui. Ils apprécient son francparler. Y compris lorsqu’il ose qualifier les Yordim (ceux qui quittent le pays pour s’établir ailleurs) de « déchets et chiffes molles ». Ils s’identifient avec son caractère de battant, courageux, incapable de lâcher sa prise et admirent son intégrité sans faille.C’est naturellement, sans grands discours, qu’Itzhak Rabin impose son leadership, d’abord au sein de Tsahal puis sur l’échiquier politique. On disait de lui qu’il était crédible même lorsqu’il n’avait pas séduit. Pragmatique, capable de changer d’avis s’il sentait qu’il avait tort, il persévérait même si son approche n’était pas populaire. Son entourage était impressionné à la fois par sa capacité à initier les plus grands projets et par sa volonté d’en réfléchir les plus infimes détails. Rabin était un « faucon modéré »: à gauche sur le plan social mais plus à droite sur le plan politique. C’était avant tout ce qu’il est convenu d’appeler un « sécuritaire » qui plaçait la Défense d’Israël au dessus de toute autre considération. Tel est l’homme qui devient le cinquième Premier ministre d’Israël le 3 juin 1974. Deux ans après son arrivée au pouvoir, Rabin envoie les commandos de Tsahal jusqu’en Ouganda pour libérer les otages de l’avion d’Air France détenus par des terroristes à Entebbe. Ce sauvetage forcera l’admiration du monde libre et ajoutera au prestige déjà considérable du Premier ministre israélien. Pourtant, quelques années plus tard, le 17 mai 1977, l’incroyable se produit: pour la première fois la gauche israélienne perd les élections. Menahem Begin, celui la même qu’il avait maitrisé sur les plages de Tel Aviv au moment de l’Altalena, forme une coalition de centre droite. Itzhak Rabin devient à 54 ans simple député de l’opposition. Il profite de son temps libre pour publier son autobiographie Carnets de bord qui aura un vif retentissement et dans laquelle il règle ses comptes avec son frère ennemi Shimon Peres: « C’est un manipulateur insatiable » écrit-il avec son légendaire franc parler.

 

La Guerre du Liban et la formation du gouvernement d’union nationale en 1984, le ramène sur le devant de la scène. Il devient ministre de la Défense et réduit au minimum la présence de Tsahal au Liban. C’est à ce poste encore qu’il est confronté à partir de la fin 1987 à la première intifada. La dimension sécuritaire du personnage va prendre toute son ampleur. Il prône une politique de tolérance zéro et appelle les soldats de Tsahal à « briser les mains et les pieds » des terroristes. Il cautionne les arrestations massives et la destruction de maisons palestiniennes. Cette guerre larvée ne prendra fin qu’avec la signature des accords d’Oslo en septembre 1993. En 1992, le Parti travailliste le désigne à nouveau comme tête de liste et remporte les élections. Devenu Premier ministre, Rabin se refuse dans un premier temps à tout dialogue avec l’OLP de Yasser Arafat dont le siège est alors à Tunis. Il préfère les pourparlers bilatéraux de Washington, avec les leaders de Cisjordanie. Rabin reste d’abord très en retrait des négociations secrètes qui ont débuté six mois auparavant à Oslo entre représentants israéliens et palestiniens. Il se méfie des initiatives partisanes de Shimon Peres presqu’autant que de Yasser Arafat. Mais Rabin est, nous l’avons dit, un homme d’état pragmatique. Et finalement, durant l’été 1993, il adhère au processus après être parvenu à la conclusion qu’Arafat est incontournable. Mais il reste sceptique quant aux chances de parvenir à un règlement définitif du conflit et considère qu’un accord intérimaire est plus réaliste. Il exige toutefois d’inclure dans l’accord de principe qui se profile des clauses sécuritaires importantes. C’est cet accord révolutionnaire qui impliquera une reconnaissance mutuelle d’Israël par les Palestiniens et de l’OLP par Israël. Une chose est sure: jusqu’au dernier moment Rabin a hésité à se rendre à Washington pour signer le 13 septembre 1993, cet accord. Tout comme il a hésité devant le monde entier, avant de serrer la main d’Arafat ce jour là à la Maison Blanche… Cet espoir de paix au Proche Orient suscite un véritable engouement dans la communauté internationale. De retour de Washington, Rabin et Peres sont les hôtes du roi Hassan II du Maroc. Et quelques mois plus tard, ils deviennent avec Arafat, lauréats du Prix Nobel de la Paix 1993. Cette atmosphère de réconciliation conduira ensuite le roi Hussein de Jordanie à conclure avec Israël un traité de paix qui sera ratifié par Itzhak Rabin et Bill Clinton en octobre 1994. En dépit de la multiplication des attentats-suicides en 1994 et 1995 et en dépit de la campagne de dénigrement d’une violence incomparable, orchestrée par les radicaux de la Droite israélienne, Rabin progresse dans le processus d’Oslo.

 

En septembre 1995 Il fait voter de justesse les accords d’Oslo II qui prévoient le retrait de Tsahal des grandes villes palestiniennes. Cet accord alimente la controverse entre la gauche et la droite autour du bien fondé d’Oslo. L’opinion publique est de plus en plus sceptique quant au processus de paix. Pour le relancer, la gauche israélienne décide d’organiser le 4 novembre 1995, à Tel Aviv un grand rassemblement sur la place qui pour la dernière fois porte le nom de place des Rois d’Israel. La foule est dense. Rabin et Peres s’enlacent. Tous entonnent avec Miri Aloni la chanson de la paix. A 73 ans, Itzhak Rabin prend, pour la dernière fois, la parole et prononce un discours en forme de testament politique : « La voie de la paix est préférable à celle de la guerre. Et je vous dis cela après avoir été chef d’état major et ministre de la Défense. Je veux que mon gouvernement exploite toutes les possibilités afin de promouvoir cette paix. Cette paix a des ennemis qui tentent de la torpiller. Et c’est l’OLP qui a abandonné la voie du terrorisme. Elle devra remplir sa part du contrat et nous aussi… Ce rassemblement doit prouver au monde arabe et a la communauté internationale que le peuple d’Israël veut la paix…Merci » Quelques minutes plus tard, Itzhak Rabin descend les marches de la mairie de Tel Aviv. Il s’approche de sa limousine. Soudain on entend trois coups de feu sourds… Ses funérailles nationales sur le Mont Herzl réuniront les leaders du monde entier, dans une émotion profonde et manifestement sincère. La paix venait de perdre l’un de ses plus valeureux soldats.

Tsahal et

TERRE PROMISE/   CONNOTATION RELIGIEUSE ANTI JUIVE! Le Juif athée n’aura donc jamais sa place ici.  Il  faut très vite qu’aucun Juif ne soit invité à s’éloigner!

De la Déclaration Balfour  à la Guerre d’Indépendance, et de fin de la seconde guerre mondiale qui réduisit la Solution Finale à l’échec essentiel de l’hitlérisme, tous les ingrédients sont là pour affirmer que  calculs de probabilité, statistiques et déterminismes divers sont une fois de plus, laissés sur le seuil de l’histoire, avec injonction d’inadéquation pour incurie attestée.

 

On n’insistera jamais suffisamment pour dire, soutenir et proclamer  que la « génération de l’enfer »qui vit ses enfants arrachés, en même temps que lui fut extirpée toute velléité de survie déclara, quatre ans après que les crématoires eurent cessé leur diabolique mélodie,  qu’elle accordait à la vie la priorité absolue.

 

Et l’Etat d’Israël naquit!

 

Où ces hommes trouvèrent-ils la force d’entreprendre et l’audace pour mener le projet à ses fins! Quelle montagne  Ben Gourion  gravit-il pour y savoir qu’au sommet resplendissait la Renaissance de Jacob?

 

Le retour de Babylone, dernière étape des retours citoyens, avant que les décisions individuelles et théologiques firent croire que la Alyah d’un rabbin présentait quelque similitude avec celle d’un « sioniste politique », ne s’obtinrent pas à ce prix.

 

C’est à l’époque du plus grand des tourments que fut lancé le projet sioniste! C’est à l’époque de la plus grande   désespérance qu’Israël sut que c’était maintenant ou jamais qu’il fallait trouver le suprême courage.  Et l’on ouvrit le Livre des Supplices. Jetant vers un ciel qu’on crut vide car on ignorait que si  les larmes signalent la détresse solitaire,  les sanglots attestent toujours du malheur partagé.  

Palestine reste la terre promise aux Juifs. » LAMARTINE 1790-1869lamartine (1)

La France avait « ses voix juives »   Lamartine fut l’une d’entre elles, sioniste et cachère  de surcroît ! »

Somme toute, le XIXème fut l’une des périodes les plus fertiles dans le cadre de la confrontation  des apports à la civilisation. LE COUP DE TROMPETTE ANNONCIATEUR FUT CELUI DES « LUMIERES »Puis dégringolèrent sur l’avant scène VICTOR HUGO,CHATEAUBRIAND,LAMARTINE , ET BIEN D,AUTRES éclaireurs annonciateurs de progrès et  d’humanisme. La cavalcade de l’illustre prit faits et causes pour le Juif mais la condamnation  à  l’errance  séduisit PIE XII  qui composa un des derniers ecrits  anti  judaïques du XXème .MYSTICIS CORPORI CHURISTI.

et l’epopee sioniste transforma cette génération en la première rescapée de l’enfer. Qu’opposer à RABBI AKIVA? ANILEWICZ OU ANNE FRANCK,

BEN GOURION OU LE RAV KOOK?

 

L’antisémitisme social ou religieux du XIXème siècle n’a pu contraindre au silence de « grandes et illustres  voix » venues plaider la cause de la réhabilitation d’Israël, tant spirituelle que nationale.  Ainsi,

lamartine  offrit au peuple Juif, un des  plus beaux poèmes qui soient sur la cashroute

LAMARTINE ŒUVRES COMPLETES 16     215

Ces hommes pour apaiser leur faim

N’ont pas assez des fruits que Dieu mit sous leurs mains

 

Par un crime envers Dieu dont la Nature frémit,


Ils demandent au sang une autre nourriture.


Dans leur cité fangeuse, il coule par ruisseaux,


Les cadavres y sont étalés en monceaux.

 

Ils trainent par les pieds, des fleurs de la prairie


L’innocente brebis que leur main a nourrie,


Et sous l’oeil de l’agneau, l’égorgeant sans remords,


Ils savourent ses chairs et vivent de sa mort.

De cruels aliments incessamment repus

Toute pitié s’effaça en leurs cœurs corrompus

Le meurtre  par milliers s’appelle une victoire

C’est en lettres de sang que l’on ecrit la gloire

LAMARTINE

La récente convocation du Président du Consistoire devant la Représentation Nationale afin « d’expliquer le Judaïsme » est offense.

napoleon

D’abord,  comment aveu d’incompétence peut atteindre pareille amplitude.  CHRETIENS POUR LA PLUPART, il sufffisait à ces députés d’ouvrir les EVANGILES POUR APPRENDRE QUE JESUS fut Juif et que la circoncision en question lui fut imposée au huitième jour.

 INTERDIRE LA CIRCONCISION C’ EST D’ABORD  tenter de déjudaïser UNE DES BASES   DE LA CIVILISATION!

   

 VOULOIR une alliance judéo- islamique met sur un pied d’égalité des traditions religieuses qui, pour être proches échappent aux similitudes faciles et restent sans comparaison quant aux attestations citoyennes qui, exigées des citoyens Juifs exclusivement restent offense à la qualité citoyenne.  MAIS LE JUDAÏSME NE SAURAIT S’ASOCIER A quelque volonté artificielle.

 

Quand en septembre 1791, le Décret d’Emancipation accorda aux Juifs des droits identiques à ceux des Français, il imposa le serment par lequel tout Juif devenant Français reconnaissait aux lois de l’Etat un caractère prioritaire sur les devoirs religieux.

 

L’empereur Napoléon 1er alla plus loin dans l’investigation et voulut s’assurer que la pratique religieuse juive ne présentait pas quelque incompatibilité avec les lois de l’Etat. Et il réunit le Grand Sanhédrin à qui furent posées les douze questions:

        Première question : Est-il licite aux Juifs d’épouser plusieurs femmes ?

Deuxième question : Le divorce  est-il permis par la religion juive ? Le divorce est-il valable sans qu’il soit prononcé par les lois contradictoires à celles du code français

Troisième question : Une Juive peut-elle se marier avec un Chrétien et une Chrétienne avec un Juif ?

Quatrième question : Aux yeux des Juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont-ils des étrangers ?

Cinquième question : Dans l’un et dans l’autre cas, quels sont les rapports que leur loi leur prescrit avec les Français qui ne sont pas de leur religion ?

Sixième question : Les Juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? ont-ils l’obligation de la défendre ? sont-ils obligés d’obéir aux lois et de suivre les dispositions du Code Civil ?

Septième question : Qui nomme les rabbins ?

Huitième question : Quelle juridiction de police exercent les rabbins parmi les Juifs ? Quelle police judiciaire exercent-ils parmi eux ?

Neuvième question : Ces formes d’élection, cette juridiction de police judiciaires sont-elles voulues par leurs lois ou simplement consacrées par l’usage ?

Dixième question : Est-il des professions que la loi des juifs leur défende 

?Onzième question : La loi des Juifs leur défend-elle l’usure envers leurs frères

Douzième question : Leur défend-elle ou leur permet-elle de faire l’usure aux étrangers ?

TENTER DE REVENIR SUR LA VOLONTE IMPERIALE C’EST PORTER ATTEINTE AU  CHEF DE FRANCE QUI VOULUT QUE SES JUIFS FUSSENT PORTEURS DE DIGNITE. 

On remarquera que la volonté d’honorer la France n’a jamais dépendu d’une conscience sioniste. Vraiment, perdre ses Juifs serait lourd de conséquences!

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