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                                laïcitéEn septembre 1791 la France émancipa ses Juifs et leur  accorda égalité de droits et de devoirs avec les autres Français. Encore faut-il préciser que cette Émancipation ne fut pas automatique et s’accompagna d’un serment d’allégeance, de fidélité et de loyalisme.

 

Napoléon Bonaparte, remit en question cet acquis de la Révolution de 1789 et opéra une procédure vérificatrice  qui débuta en Juillet 1806. L’Empereur y convoqua « les notables » à qui il posa un certain nombre de questions. L’année suivante, il réunit le grand Sanhédrin composé, pour l’essentiel, de rabbins. Par de pertinentes questions il voulut savoir si la pratique du Judaïsme était compatible avec le respect du aux lois de l’Etat.

 

Convaincu par les réponses qui lui furent adressées que Judaïsme et Code Civil n’étaient pas incompatibles et que les Juifs pouvaient demeurer fidèles aux lois ancestrales tout en rendant à l’Etat fidélité à ses lois et obéissance à ses injonctions, l’Empereur des Français confirma définitivement l’Émancipation de 1791. Il faudra attendre la défaite française de 1940 et l’arrivée au pouvoir de Philippe Pétain et sa clique pour que soit annulées ces mesures progressistes que le « Statut des Juifs » remplacera.

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La République n’estima pas associer à ces vérifications le Christianisme. Qu’il s’agisse de l’Eglise romaine ou de la Réforme, pas plus qu’elle ne jugea utile de prendre les assurances requises par une même recherche concernant le culte Musulman qui, minoritaire et peu représenté à l’époque, n’en restait pas moins la troisième tradition monothéiste.

 

Si le Christianisme par son désintérêt pour toute prétention historique (« Mon royaume n’est pas de ce monde ») ne justifiait pas une vérification approfondie en l’absence de toute rivalité qu’aurait alimenté une quelconque concurrence, il y avait obligation d’analyser les données permanentes de la confrontation avec la laïcité, véritable philosophie qui pose une irréversible antinomie entre Révélation et vertus républicaines.

 

L’incurie relève d’une erreur majeure concernant l’Islam. Le problème aurait du être posé dès les conquêtes coloniales où la confrontation avec l’Islam s »inscrivant dans une sociologie du quotidien, les « politiques » seront  prises en flagrante omission d’exercice de « prévisibilité », donnée inséparable de la qualité de « gouvernants. »

 

Outre « l’omission » on ne peut s’empêcher de voir la « main de l’arbitraire » dans le choix délibéré de « l’exclusivité juive »contrainte à une obligation « incompatible » avec le « principe d’égalité. »

 

 

                                HANOUKIA        Quand fut retrouvée parmi les ruines du temple  la fiole contenant l’huile consacrée qui devait alimenter la Hanoukiah durant les huit jours de célébration, le prêtre savait que la quantité du combustible ne permettrait l’allumage qu’une seule journée. Et pourtant, il alluma la mèche. Et la Hanoukiah s’illumina huit jours sans interruption.

 

14 Mai 1948, David Ben Gourion savait, en proclamant l’Etat Juif, que les ressources militaires de la Haganah ne permettraient pas la victoire face aux armées Arabes coalisées. Marchall, Secrétaire d’Etat Américain, et ami vrai d’Israël l’avait dit au « Vieux lion » : « Ne proclamez pas la naissance d’Israël ! L’Etat Juif  n’a aucune chance de survie ! Et pourtant, le Père d’Israël lança au monde à la date prévue, tel un défi « Nous proclamons la naissance de l’Etat Juif sur la terre d’Israël qui s’appellera ETAT D’ISRAËL. » Et, cet Etat est aujourd’hui sur la route empruntée par les grandes puissances !

 

Le destin d’Israël est de prendre les devants en tout domaine où l’homme rencontrant le chemin de sa destinée démontre au monde que sa vocation est plus forte que toutes les puissances s’y  opposant. Quand Abraham « détruisit les idoles de son père il ne savait pas où était la vérité,  mais il savait où elle n’avait aucune chance de s’y trouver. Et pourtant, en dépit de cette méconnaissance, « Il détruisit les idoles de son père ! »

 

Les certitudes sont  néant  au regard de la vocation et accomplir la promesse jusqu’à l’extrême limite de la condition humaine, c’est toute la noblesse de l’homme, c’est toute la grandeur d’Israël, c’est le message de HANOUKA !

 

 

 

 

 

 

                                    hollande bibiLe discours du Chef de l’Etat au Congrès indique une suite de nécessités s’imposant comme priorités. Celles-ci   résultent  de la teneur des premiers mots du Président de la République : « Nous sommes en guerre ! »  Ces atouts sont l’inévitable adaptation à  une guerre d’un type nouveau, sur le plan technologique.

 

Mais le Chef de l’Etat   soulignera aussi  l’inadéquation des moyens législatifs et constitutionnels dont disposent les pouvoirs publics pour parer aux périls, notamment le recours aux dispositions prévues aux articles 16 et 36 de la Constitution, renforçant de manière temporaire les pouvoirs du Chef de l’Etat. Ces procédures restent obsolètes au regard du Président de la république.

 

Aussi, plutôt que d’user de moyens qui, pour appropriés, n’en restent pas moins limités par le temps imparti et n’autorisant pas  la  stratégie à durée indéterminée qu’impose le caractère inhabituel de cette guerre, le Chef de l’Etat, propose-t-il au Congrès, une réforme de la Constitution qui inscrira, en données permanentes les moyens prévus aux articles pré cités et qui, jusqu’ici n’étaient envisageables que dans « l’exception. » La réforme visée va au-delà de la guerre antiterroriste.

 

 

En d’autres termes, le Président souhaite user dans l’urgence ou non, mais  à sa seule appréciation de dispositions  figurant  dans  la Constitution comme attachées aux devoirs habituels de sa charge et ne résultant pas d’un recours à des moyens d’exception. François Hollande est donc l’instigateur inspiré d’un renforcement des pouvoirs du Chef de l’Etat.

 

 

Il signe là l’éloignement d’avec certains idéaux de la gauche. Car, la paix revenue et ne prévoyant pas, le retour à l’ancienne Constitution, François Hollande confirme par cet acte d’autorité impérieuse, bien plus une attitude régalienne  qu’une initiative   socialiste !

 

 

Ci-après extraits de l’intervention présidentielle au Congrès :

 

« J’estime, en conscience que nous devons faire évoluer notre constitution.

Aujourd’hui, notre texte comprend deux régimes particuliers qui ne sont pas adaptés à la situation que nous rencontrons. 

 Cette guerre un autre type face à un adversaire nouveau appelle un régime constitutionnel permettant de gérer l’état de crise. »

 

Le Président précisera, par ailleurs, que la déchéance de nationalité pourrait être envisagée pour des individus nés Français. Il indiquera aussi l’accélération de la procédure d’expulsion.

 

 

Sous la signature de Blandine Le Cain, et Marc de Boni  le Figaro.fr fait état d’une indication officielle par laquelle la France a informé l’Europe du risque sérieux d’enfreindre les « droits de l’homme »   conséquences de l’Etat d’urgence décrété sur l’ensemble du territoire après les incidents sanglants de ces derniers jours à Paris.

 

(Extraits du Figaro.fr) :

 

« Le Conseil de l’Europe a été informé du risque de non-respect de la Convention européenne des droits de l’homme par la France, dans le cadre des mesures prévues par l’état d’urgence. Ce type de dérogation, rare mais rendu possible par le texte, assouplit les règles protégeant les droits individuels.

 

 La France en état d’urgence ne respectera sans doute plus certains points de la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Le gouvernement français en a fait l’annonce officielle au Conseil de l’Europe, mardi.

 

«130 noms. 130 vies arrachées. 130 destins fauchés. 130 rires que l’on n’entendra plus. 130 voix qui à jamais se sont tues». C’est par cette anaphore, un effet de style cher au président, qu’a été caractérisé le drame des attaques terroristes qui ont visé Paris. «Ceux qui sont tombés le 13 novembre, étaient la France, toute la France», a salué le président de la République. »

 

 

 «Nous communions dans les mêmes émotions en faisant fi de nos différences, de nos origines, de nos croyances», a poursuivi François Hollande, soulignant que contrairement aux terroristes, les tombés du 13 novembre «savaient que la France n’est l’ennemi d’aucun peuple». «Cette génération est aujourd’hui devenue le visage de la France», a-t-il encore lancé. »

 

 

Les propos gaulliens, les insultes, les sanctions insignifiantes ont donné force et vigueur   au racisme anti juif, cause essentielle du désastre des Juifs de France !L’endiguer obligerait à une disproportion que le gouvernement n’envisage pas !

 

Il faut le dire ! Le laxisme des gouvernants à l’égard de l’augmentation des actes et de la pression antisémites doit être dénoncé non comme motif à l’expression antisémite mais, assurément, comme facteur aggravant.

 

Les insultes de Le Pen et Dieudonné n’ont pas été sanctionnées avec la sévérité requise. Les « flagrants délits de menaces de mort proférées publiquement ont indirectement été des incitations à la ségrégation. Les punitions de leurs auteurs, n’ont pas dissuadé la récidive. C’est dire à quel point, leur légèreté interpelle.

 

Il semblerait que les Chefs politiques n’aient perçu le danger qu’au premier niveau. La vue ne portant pas plus haut que les enjeux électoraux, ils ont cru que tolérer n’était pas rédhibitoire et n’hypothéquait pas l’avenir. Mais l’insignifiance et la légèreté des peines constituaient un encouragement progressif  aux manifestations antisémites.

 

Et quand on ouvrit les yeux on finit par admettre que l’antisémitisme n’était qu’une des faces d’un racisme à grande échelle qui visait la France parmi les premiers objectifs !

 

La France est de retour!

La France est de retour!

Ceux  qui faisaient office de « prophètes de malheur »et assuraient qu’il ne serait même pas accordé aux Français la possibilité de « renoncer à la succession » de France,  attendu que les Barbares  auraient tout pillé,   doivent être confondus à considérer qu’ils ont trop vite pris le deuil de la Patrie, et de son Chef.

 

La République Française n’est pas morte ! Des signes parlent, des indices  proclament, des Français  hurlent : La Patrie est en danger mais la France résiste ! La France qu’ils aiment se réveille. Elle est debout ! Quand bien même il ne fut pas facile de ne jamais envisager qu’il pût en être autrement, le bénéfice de la loyauté  et de la fidélité en est l’inestimable récompense !

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L’affligeant,  c’est qu’il n’est pas établi que les « endeuillés précoces » d’une France toujours vivante se réjouissent de s’être trompés ! Parce que tant de haine affirmée par un dénigrement sans nuance, cache mal le plaisir pervers  à ne pas nuancer le propos d’une ébauche consolatrice.

 

Une certaine ardeur dans l’assurance d’une mort qu’alimentait le mépris pour ceux qui refusant l’inacceptable s’exposaient à leur menace  confirmait plus que la faute ou l’erreur  que le contrat confiance, si, tant est qu’il fut, avait vécu,

 

 On me demande avec insistance et de diverses sources, de reproduire les  deux textes qui,   publiés en Novembre 2011 et Février 2014, ont eu de bien émouvantes résonnances parmi  certains Français,  Juifs de France, ou d’Israël. N’ayant  jamais cessé de croire, que la France se relèverait  ils affirment qu’ils  trouvaient dans mes propos leurs propres convictions exprimées. 

 

Ci-après  donc ces deux proclamations composées et assumées dans une ambiance lourde, étouffante et dans une hostilité qu’on ne me dissimulait pas. Aujourd’hui, ces textes sont, je l’avoue, le lit de ma fierté et le réconfort de ma rébellion. Modestement, ils illustrent le propos du Tigre : « Dans la guerre, comme dans la paix, le dernier mot est à ceux qui ne se rendent jamais ! »

VIVE LA FRANCE,  VIVE L’AMITIE FRANCO-ISRAELIENNE !

 

Ne prenez pas le deuil de la France !

8 NOVEMBRE 2011

 

« Parler d’histoire, ce n’est pas évoquer le passé, c’est parler d’avenir ! » Nicolas Sarkozy.Alès (Gard)  4/10/2011.

Assez de jérémiades ! Assez de pleurnicher ! Capitulards taisez- vous et écoutez ! De quel pays parlez-vous ? De quels hommes et de quelles femmes évoquez-vous le destin ? Où avez-vous appris que la France se rend à l’ennemi sans livrer bataille ? Jean Moulin, Léo Hamon, Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Leclerc de Hautecloque, c’est la France qui vous interpelle et qui vous demande des comptes quand, par faiblesse, ou calcul sordide, vous la rabaissez au rang de nation commune. Si vous pensez ce que vous écrivez, Résistez , dîtes ou faîtes  ! Vous est-il arrivé à Paris de lever les yeux. Vous y auriez vu des plaques de marbre sur lesquelles, vous auriez pu lire : « Ici Un Tel a été fusillé par les Allemands. Il avait seize ans. Passant souviens toi ! »

 

C’est aussi la France ! Celle qui vous, qui nous déçoit ! Mais être déçu impose, chez les hommes d’honneur,  la lutte,  pas le défaitisme. Alors expliquez moi ce que vous faîtes de constructif en critiquant de la façon dont vous le faîtes, ce pays, pour lequel vous « crevez d’amour. » En dépit de vos discours !

 

Croyez vous que l’histoire de France a commencé à Montoire ?

 

Savez vous ce qu’avaient écrit sur les murs de leurs prisons,  les femmes des Cévennes, emmurées vivantes plutôt que d’abjurer leur foi protestante :Résistez ! Avez-vous entendu parler de Wagram, d’Austerlitz, de Sedan, de Joffre, de Foch, de Leclerc ? C’est aussi la  France ? Avez-vous vraiment cru que leurs fils déposeraient les armes avant de s’en servir ? A vous entendre, il semblerait que vous preniez plaisir à supputer sur les conditions de son délabrement. Parce que le pouvoir politique est faible vous en tirez pour conséquence que la France n’est plus la France. On peut avoir honte de la politique française sans pour autant méconnaître que les épreuves d’aujourd’hui sont des peccadilles comparées à celles de jadis.

 

Avez-vous entendu parler de la guerre des tranchées, de Verdun, du siège de Paris en 1870 ? Savez-vous les conditions que l’armée coalisée des royaumes européens imposa à la France à l’abdication de l’empereur en 1815 ? Les Français d’aujourd’hui sont leurs fils Savez-vous ce qu’il fallut de desespérance à un peuple pour racourcir un homme, représentant de D.ieu sur terre et, en même temps d’espoir et d’optimisme pour proclamer que « tous les hommes naissent libres et égaux en droit » Juifs d’Algérie, savez vous que vous devez votre Emancipation à la République Française d’abord et au ministre Crémieux ensuite.

 

Avez-vous pensé, peut être avec une jubilation malsaine que les fils de Lyautey, de de Lattre de Tassigny, de Juin s’étaient courbés devant l’ennemi ? Si oui, c’est que vous ne connaissez pas l’histoire de ce pays. Il y eut certes des jours sombres, mais si ces jours vous ont fait oublier les soleils d’une rare lumière, c’est que vous ne méritez pas la qualité de Français.

 

Saviez-vous que le capitaine Dreyfus,  victime de l’antisémitisme le plus abject,  déporté à l’ile du diable continuait d’espérer en la France des droits de l’homme ?

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Savez-vous que des villages des Cévennes qui n’ont pourtant pas leurs noms à Yad Vachem ont accueilli de très nombreux enfants Juifs, s’efforçant de rendre leur enfance aussi heureuse qu’ils le pouvaient ? Et vous, aujourd’hui, par faiblesse et veulerie vous annuleriez cette histoire de votre mémoire,  parce que vous estimeriez que cette histoire a cessé. Ignorants, ne confondez pas, un chemin de traverse avec une route ! Il y a des peuples qui réagissent et provoquent des cataclysmes à la première provocation.  Et il y en a d’autres moins ardents à donner la mort, peut être  parce qu’ils savent le prix de la vie ? Est-ce pour autant qu’il faut les insulter parce qu’ils donnent le sentiment de ne pas, de ne plus savoir se défendre ? Savez-vous la puissance de l’exemple français quand il décide de s’imposer ?

La France a toujours attendu l’irrémédiable avant d’engager la bataille

Sur ce, elle n’a pas toujours raison, mais c’est là son destin. Quand elle regarde en arrière, si tout n’est pas édifiant et glorieux, de formidables exemples de Résistance et de grandeur s’imposent !

 

Rappelez-vous les premiers mots lancés par Eisenhower sur le sol français en 1944, « La Fayette Merci, La Fayette nous voici ! » La grande nation américaine doit beaucoup à la France, quand bien même la réciproque est aussi  vraie. Il faut apprendre la façon avec laquelle le peuple français réagit à l’outrage avant que de l’offenser parce qu’il n’est pas le cow boy de notre mythologie !

 

 

Quand vous ouvrirez les portes du ressentiment, n’oubliez pas que c’est la France, la première nation du monde,  qui a fait des Juifs,  des hommes libres, des citoyens émancipés. Cette seule vérité devrait suffire, si vous êtes de bonne foi à tempérer, à nuancer votre hostilité.

 

C’est quand tout paraît compromis, qu’il faut faire face à l’adversité que les caractères se révèlent et que les forces apparaissent sans masque ! La France d’aujourd’hui a moins peur qu’il y paraît parce qu’elle ne croit pas au danger qui la menace. Quand dans notre vie, nous avons à faire face, c’est souvent, l’image d’un père, d’un grand père qui se dessine, au-dessus de notre interrogation. Comment aurait-il agi à ma place ? Pour la France, le processus est le même.

 

A l’image de ses voisins, le danger ne lui apparaît pas. Mais lorsque ce sera le cas, prenez-vous la mesure des cataractes d’exemples qui surgiront de sa mémoire, de l’hémorragie d’hommes illustres qui ne plièrent jamais et s’imposeront à elle. Après la conquête Arabe, il y eut la Reconquête. Après l’Occupation, il y eut la Libération. Pourquoi vous arrêtez vous au deuil ? Pourquoi faîtes vous halte devant l’Unesco qui est une faute, alors qu’elle n’est qu’une péripétie ? Si grande qu’ait été la faute de de Gaulle à l’égard du sionisme, ce fut tout de même, le Chef de la France Libre qui parmi les premières décisions prises à la Libération rétablit la validité du Décret Crémieux !

 

C’est son histoire qui sauvera la France, tout comme c’est dans sa famille que l’homme trouve des forces. Ce n’est pas parce qu’elle se tait, que la France n’a plus rien à dire !

 

Les hommes célèbres attendent que le point de non-retour soit atteint pour sortir de l’ombre. Les taxis de la Marne, Gambetta et son ballon, de Gaulle et son seul appel, Napoléon et son Code Civil, rien ne permettait de dire qu’ils échapperaient au destin. Et pourtant ! C’est à 76 ans que Georges Clémenceau, le Tigre, sortit de sa tanière  pour galvaniser des troupes au moral affaibli et fut appelé « le père la Victoire »  Alors…

Arnold Lagémi : Lettre ouverte au Président François Hollande

A François Hollande, Président de la République Française. Lettre ouverte pour connaître, entrouverte par pudeur !
4 fév 2014

 

«Juif casse toi, la France n’est pas à toi.»

Commencer ainsi un courrier au garant des Institutions, en redisant ce qu’on entend trop souvent à Paris, donne le ton, en faisant apparaître ce que tout le monde sait, mais n’ose soutenir : Cette France, faible, et dans un état calamiteux, n’est pas celle qu’on nous a enseignée et apprise à aimer !

 

Monsieur le Président,

Permettez, Monsieur le Président que j’emploie l’Impératif pour m’adresser à vous, non pour vous ordonner, ce qu’au peuple ne plaise, mais, pour que vous vous rendiez à cette évidence : Des citoyens qui souffrent dans leur honneur et leur dignité ne peuvent que demander, pas quémander. On ne garde pas l’ordre et l’idéal républicains par l’aumône ou la charité.

On le protège, on l’entretient, par l’ordre !

Non l’ordre fasciste qui est une fin en soi, mais la « mise en marche » de dispositions exceptionnelles, quand la gravité et les menaces contre le pays sont, tout aussi exceptionnelles. Le bénéfice de l’article 16 de la Constitution, par exemple, donne les « pouvoirs les plus étendus au Chef de l’Etat, pour maintenir la sécurité, quand celle-ci est menacée par le danger intérieur ou extérieur. »

 

Monsieur le Président, vous êtes la République aux yeux de la France et du monde ! N’avez-vous pas eu honte, tout comme nous, pour ce pays de grandeur et de lumière, aux destinés desquelles vous présidez, quand vous l’avez vu s’incliner devant l’insulte anti-juive ? La seule impression de similitude avec Vichy vous a révoltée, à coup sûr !

 

Les Juifs de France savent, en cas de péril, où serait leur devoir. Distinguer l’action gouvernementale, qu’ils n’approuvent pas toujours, de la « Patrie » qui, reste à leurs yeux « la douce France, le cher pays de leur enfance » au secours de laquelle ils n’hésiteraient pas à apporter leur concours si des circonstances dramatiques la conduisaient à se « déclarer en danger » sauraient vite, très vite, où serait leur place !»…

 

Monsieur le Président, notre Patrie est mise en danger par des barbares qui opèrent chez nous, contre des Français !

Proclamez que la « Patrie est en danger ! » Vous ne mentirez pas ! Paris n’est plus Paris !

 

 

Faîtes donner l’armée ! Qu’elle se montre du moins ! Les Barbares pensent que cette armée n’est plus. Alors qu’elle a vaincu en dépit du péril et triomphé dans la gloire ! Rétablissez la République et toutes ses vertus ! Certes, le geste exige courage et détermination. Et, le ridicule par lequel on tente de vous atteindre, empiétera pas sur le pouvoir de ces qualités régaliennes, parce qu’en devenant Président de la République, vous vous êtes transformé en continuateur obligé de cette aristocratie de l’exemple, pour qui, faiblesse est reddition et laxisme, abandon,

 

Or, c’est, entre autres, pour mener à bien l’élimination de ces séquelles que le peuple Français vous a mandaté à la magistrature suprême ! Vous êtes donc héritier, d’une lignée qui se distingua à Fleurus et survit en votre personne, en dépit de votre simplicité.

Descendant de Jaurès et de Gambetta, ne laissez pas mourir la République !

La France doit retrouver les attaches qui la lient à son histoire. Votre mission n’est pas liée à une « morale de l’ambigüité. » Elle est à la mesure d’un destin ouvert sur le monde : Redonner sa place à la France ! Pourvu que, comme à Arcole, le Chef Suprême de tous les Français marchât, en tête, les trois couleurs, bien en mains, comme un défi à opposer aux barbares.

Fils de France, père de France, vous le savez, les Juifs souffrent du mal d’amour. Aussi et, lorsque vous ordonnerez le rétablissement de l’ordre républicain, sachez que vous serez confirmé par la majorité de la Communauté juive, « Président du « Cher pays de notre enfance » et ce, même s’il fallait en attester, par l’héroïsme d’une Légion d’honneur, épinglée sur la poitrine de mon grand-père par le généralissime Foch, ou, par le sacrifice suprême, de sa vie, par cette mention, sur son certificat de décès, synonyme de fierté, et d’impossible dissociation « Mort pour la France ! » indiquant, par là même, que leurs enfants et petits-enfants ne méritent pas que les barbares les insultent de : « Juif casse-toi, la France n’est pas à toi. »

 

Notre requête prend fin, votre mission est en cours Monsieur le Président ! Puissiez vous rester dans la mémoire de France, le premier qui fit de la lutte contre l’antisémitisme, l’objet prioritaire de la rénovation nationale !

 

Honneur et respect au Président de la République, garant de la France et Chef Suprême des Armées. Vive l’amitié franco israélienne, vive la France, Ham Israël Haï.

 

Arnold Lagémi

 

CES TEXTES SONT REPRODUCTIBLES SOUS RESERVE D’Y MENTIONNER MES NOMS ET ADRESSE:

www.arnoldlagemi.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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