Flux pour
Articles
Commentaires

 

Si l’art est enjolivure, enluminure, s’il est agrément de la réalité, les artistes Juifs l’accueillent en le magnifiant.S’il est création d’une dimension qui le transforme en rival du Créateur il sera objet d’indifférence . Rares sont ceux qui s’essayèrent aux diableries du cubisme ou qui s’exaltèrent aux états d’âme de l’impressionnisme, rien dans leur peinture ne chantaient le monde nouveau sans avouer le divorce appuyé de tout lien avec l’expression picturale juive.

Celle-ci, et quand bien même ses servants ne prétendent pas que leur art est une des expressions de l’art pictural Juif, restent sous influence. Les artistes ayant conservé quelques souvenirs du schtettle ne pourront s’empêcher de reproduire des éléments de la culture juive traditionnelle. Chagal et s’est soustrait à l’enjolivure . Même si sa peinture fut au démarrage timide, elle se révéla un anti-destin magistral.

Quant à la sculpture, elle resta sous l’aversion qu’engendrait la production d’une copie de l’homme irréelle et chimérique. copier un homme qui n’existe pas ou un dieu qui reste création de l’homme, c’est ériger le rêve en projet et comme celui-ci n’existera jamais, l’art devient père d’un projet qui relève d’une dimension extra-ordinaire qui initie l’homme à la soumission.

Le rejet de la statuaire , plus qu’aucune autre forme artistique exprime une esthétique du rejet qui laisse l’homme dans la solitude voire la tragédie. Oui, à l’art anti destin non à l’art promoteur de la fuite!

 

 

 

La question n’est pas de savoir si la pratique du spiritisme débouche sur une connaissance éventuelle mais de déterminer la nature des connaissances interdites. Tout se passe comme si cette pratique était proscrite moins pour l’objet qu’elle révèle  que pour l’accès à un domaine du savoir rigoureusement interdit.

 

D’ailleurs rien ne garantit que cette pratique déboucherait sur la preuve tangible que le spiritisme ou la médiumnité sont fondés. Reste à découvrir le domaine de connaissances notoirement proscrit.

 

Le spiritisme apparaît comme la porte de service ouverte sur l’au-delà, c’est-à-dire donnant sur une dimension où l’homme n’a rien à y faire ou rien à y gagner.

 

 L’histoire de l’homme est résolument terrestre se déroulant ici bas et c’est sur terre que l’homme doit faire la preuve de son aptitude à faire cohabiter le préalable  moral,  pas dans le ciel ! La Jérusalem messianique est d’essence humaine.

 

Dans ces conditions le spiritisme est interdit parce qu’il requiert  le concours d’une force distrayant l’homme de sa vocation. Le spiritisme est l’aveu d’une lassitude pour un messie qui tarde à se manifester

 

 

 

 

J’ai eu la réputation d’être un voyant. Comme il va être démontré, le jugement est excessif voire erroné. Il ne s’agit que de la mise en pratique d’un « certain regard. » Sans plus.

Alors que je faisais le point avec une famille sur la scolarité de leur fils, la cloche retentit. Elle annonçait la fin du cours et les élèves se préparaient à recevoir le professeur suivant. La rotation des professeurs à cet instant est souvent génératrice de désordres éventuels, les élèves échappant à la présence contraignante de l’enseignant. D’une manière générale des élèves laissés sans surveillance reste une réalité lourde de dangers possibles.

Je perçus alors comme une rumeur sourde en provenance de l’étage où se trouvait la classe de 6èm que le professeur de biologie venait de quitter. Brusquement visité par « l’intuition » d’un danger immédiat, je fus arraché à ma chaise, balbutiai quelques mots d’excuse à l’endroit de la famille et bondissais vers l’escalier qui menait à l’étage.

Parvenu jusqu’à la classe, j’y découvris avec horreur qu’un gamin debout sur son pupitre passait de table en table sous le regard désormais inquiet de ses camarades. Ma présence ramena un silence immédiat et, après l’annonce d’une sanction sévère, l’incident fut clos.

Longtemps je fus confronté à la certitude qu’une intuition prémonitoire m’avait contraint à l’intervention. Puis la raison s’empara de l’affaire et celle-ci fut l’occasion d’une analyse fructueuse. C’est un « certain regard » qui m’arracha de ma chaise et rien d’autre !

La rumeur tout d’abord indiquait le désordre. Puis le sentiment d’une classe laissée sous pression par un professeur réputé autoritaire, l’âge des élèves et leur propension à l’agitation, bref, l’analyse rapide de la situation indiquait la probabilité de l’incident et commandait l’intervention sans délai.

Rien de prémonitoire dans tout cela même si l’analyse des faits peut y conduire. C’est manifestement l’effet d’un certain regard qui explique mon intervention. RIEN  D’AUTRE !

 

 

L’Intuition n’a rien à voir avec l’intrusion dans le champ de la conscience d’une révélation brusque et inopinée selon un processus le plus souvent irrationnel. L’intuition   serait plutôt une des formes les plus subtiles du raisonnement et impliquerait pour se manifester l’acuité d’un regard doublée d’une capacité à déduire sans délai.

 

Distribuée à certains privilégiés en fonction de critères indéterminés et inconnus à ce jour, l’intuition est surtout la capacité à voir plutôt qu’ à  pré voir. L’intuitif serait « l’œil du maître » Il voit plus et mieux que les autres. De plus, sa vision est globale, synthétique. Comme il voit bien et loin, il sait pré voir ce qui est engendré  Mais le pouvoir de l’intuition ne s’arrête pas là.

 

 Capable par l’acuité de saisir une personnalité dans toutes ses composantes, l’intuitif sera capable d’appréhender les faiblesses corporelles et pourra « deviner » les éventuelles pathologies.

 

 

Nous sommes dans la démonstration d’une technique rationnelle qui n’a rien à voir avec le supranormal.

 

L’intuition se distingue de l’idée par sa connotation éventuelle à la prémonition. Elle est plus que la connaissance. L’idée jaillit de rien, l’intuition provient d’une mise en relation avec le monde mystérieux des acquis et de l’inné dont de fortes présomptions laissent envisager qu’elle est  requise   au premier chef dans la désignation qui n’est rien d’autre qu’une forme supérieure d’analyse et de déductions.

 

Les grands mystiques souvent habités par le « regard enveloppant » de l’intuition, ont souvent estimé leur vocation par des termes liés à la vision. Piégés par la doctrine  et ne prenant pas de recul, ils adoptèrent l’explication que leur délivrait les tenants de l’obscurantisme et  nous vîmes une véritable hémorragie de « visionnaires » « qui confondirent », pour reprendre le mot de Michelet   parlant de Jeanne d’Arc, « la voix de leur cœur avec la voix du ciel. »

La musique est émotion, rien d’autre !

Soutenir qu’il y a une musique sacrée c’est faire preuve de légèreté dans le jugement car la dimension du sacré exclut qu’elle puisse être qualifiée ainsi. Tout au plus il y aurait une musique qui suggérerait le recueillement qui le facilite mais il n’y a rien chez Bach, par exemple, qui, intrinsèquement provoquerait l’intrusion du sacré.

Qualifier de sacré une musique, c’est lui reconnaître le pouvoir illusoire de faire émerger la dimension sacrale, de faire naître un jugement définitif parce que l’émotion ressentie faciliterait le transfert. Il y a apparition, confrontation avec le sacré dans l’effort spirituel, dans la prière, mais certainement pas dans la mélodie !

Ce serait attribuer aux accords musicaux la capacité de faire naître ce qui n’est produit que par l’exercice de la pensée ou l’intensité de la prière mais la musique n’est pas l’outil du jugement ! Elle est, par contre dotée du pouvoir mystérieux de provoquer la joie ou la tristesse voire l’exaltation.

Si intense soit l’effet ressenti et si marquée l’impression produite, il y aurait confusion des données à interpréter l’un pour l’autre. L’aspect spectaculaire, parfois, de l’affect induit l’erreur de désignation.

La musique n’est qu’émotion !

L’ANTISEMITISME DE L’ISLAM IGNORE L’EXTERMINATION  DE MASSE

 

.Quoique sans concession, l’antisémitisme pratiqué en terre d’Islam ne vise pas à l’universalité de l’extermination telle que la Shoah l’a initiée. Arbitraire et inique,  il est allé jusqu’à l’élimination de communautés entières,  sans toutefois prétendre à l’éradication   de la présence juive.

 

La Shoah,  telle que pratiquée par l’Allemagne national-socialiste avec ses complices Européens reste un phénomène unique, ne présentant aucune similitude avec d’autres péripéties à vocation  exterminatrices. Dans Mein Kampf, Adolph Hitler fait connaître son diabolique projet dont l’exubérance est telle qu’elle parut irréaliste. « Les Juifs doivent disparaître ou nous disparaitrons à leur place ! » Tel est le leitmotiv qui inspirera la doctrine nazie.

 

 

La haine du Juif est une donnée constante en terre d’Occident et les étapes la caractérisant s’étirèrent sur près de deux millénaires pour aboutir à l’univers concentrationnaire, couronne de « l’empire du mal » réservée à tout Juif, quelle que soit son origine ethnique ou nationale.

 

 

La « faute » du Juif est ici d’exister alors qu’en terre d’Islam est ignorée la culpabilité existentielle.   Le mensonge, par contre, façonnera la faute qui justifiera pogroms et exactions diverses.

 

L’aspect irrationnel du nazisme réside dans l’absence de motifs expliquant la Shoah. Par contre en Islam existe un résidu de conscience qui s’efforce de débusquer l’alibi, même si celui-ci est d’un tel excès qu’il exprime bien plus la falsification que la faute objective.

 

Le maintien de la vigilance à l’encontre de la résurgence de l’extrême droite traduit  l’impératif de survie !

 

« Articles plus récents - Articles plus anciens »