Arnold Lagémi

Dans une très récente interview à France Inter, BHL s’indigne du sort réservé à son ami DSK, pour le quel, il n’hésite pas à affirmer : « Croyez vous que j’aurais pour ami un violeur ? »

BHL affirme et répond de l’innocence de DSK dans le grave soupçon qui pèse sur le président du FMI. L’élément gravissime dans les propos de BHL, c’est le sous entendu d’une immense portée : DSK serait, selon BHL, un des candidats les mieux placés dans la course à la présidentielle. Par ailleurs, les décisions prises dans le cadre des responsabilités de DSK à la tête du FMI étaient, toujours selon BHL, en mesure de redresser la situation économique et monétaire mondiale.

Alors qu’est ce à dire ? Outre les propos d’indignation de BHL sur les conditions scandaleuses réservées par la police et la justice américaines à DSK qui confirment que, loin de mettre sur le même pied d’égalité, riches et pauvres, puissants et misérables, la machine infernale qui s’est mise en marche vise à briser un homme qui était sur le voie de la réussite et de la consécration.

Si BHL a raison, cela voudrait dire que nous serions dans le temps où nous est offert le simulacre de justice pour cacher l’inavouable, l’insoutenable. La Justice, qui remplit, notamment aux Etats Unis, une fonction où la référence au divin, si elle n’est pas ouvertement affirmée n’en reste pas, pour autant dépourvue, serait donc instrumentalisée au service de l’inique ?

Et, certaines associations n’ont pas encore étaient établies : économie, finances, Juif, ami d’Israël, etc…

L’acharnement manifesté à l’égard d’un homme présumé innocent, au jour et à l’heure où ces lignes sont écrites, fait penser à un autre objet de harcèlement dont un petit pays, est aussi l’objet de la part d’une presse à l’orientation équivoque.

Et si BHL avait raison, la justice, américaine, en l’occurrence, serait donc, au service de l’arbitraire ?

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