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Il faut remonter à la période royale pour retrouver un peuple juif disposant de la force séculière. Sous David, la puissance militaire juive était redoutable, les conquêtes nombreuses ce qui n’a pas empêché David d’ « édifier une spiritualité »  dont le souffle a marqué l’Occident en lui révélant une dimension du salut qu’il ne soupçonnait pas.

L’unité d’Israël, sa puissance de rayonnement,  ce n’est pas seulement  le Talmud ou l’arme atomique. Ce peut être aussi  la Tora révélée au monde par les soldats de Tsahal. C’est la force qui soutient le droit et c’est le feu que la sagesse éteint.

Les Nations savent que c’est vers cet Israël Rédempteur et cet Israël porteur du sceptre de Justice que le peuple juif est en marche. D’où leur affolement en croyant que,  punir les Juifs les empêchera d’atteindre l’objectif fixé dès 1967, par l’obtention de la liberté et la découverte de  la rébellion.  L’usage de cette liberté qui implique la réalité de la puissance  donnera le ton, précisément en 67 par la désobéissance aux Nations en  générant une identité nouvelle dont les peuples avaient la crainte, voire l’effroi et que n’a pu dissimuler de Gaulle en évoquant le « peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur. »

L’universalité de la mission d’Israël ne peut être exclusivement spirituelle. L’unité d’Israël exige impérativement que tous les attributs qui engagent les potentialités humaines, dont l’élément spirituel n’est qu’une des composantes, soient retrouvés  et développés,  de manière que la typologie humaine qui en découlera puisse y inclure toutes les puissances, dont celle du bras armé.

Dans ces conditions, le développement technologique israélien s’inscrit dans un cadre où il est dans l’ordre des choses de prévoir des avancées spectaculaires. Deux mille ans d’exil ont contribué à engendrer une identité juive qui, pour géniales que furent  ses découvertes, n’en restèrent  pas moins incomplètes, parce qu’essentiellement liées au spirituel.

Ce  dernier, réducteur par nécessité, contraint   aux seules préoccupations intellectuelles,  s’est vu privé de montrer sa capacité dans des espaces d’action qui,  telle l’agriculture ou l’armement,   sont des champs opératoires que le Juif doit être capable d’entourer de kédoucha (sanctification)

L’intellectualisme juif, tel que pratiqué durant l’exil, est castrateur parce qu’inhibant les autres possibilités d’intervention.  Il crée un climat pathogène qui, fondé sur une seule orientation donne à l’homme l’illusion de l’unité.

Durant l’exil, Israël fut colombe par obligation. En tentant de limiter ses espérances vitales, le monde découvrira à ses dépens que la foudre peut être juive.

Une Réponse à “L’identité d’Israël: foudre et colombe !”

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