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           Certes, les propos du pape Benoît XVI innocentant le peuple juif du crime de déicide, pour tardifs qu’ils apparaissent, n’en restent pas moins une avancée significative sur la voie de la reconnaissance des fautes commises par l’Eglise à l’égard des Juifs.

Si Israël se satisfait des propos du pontife exprimés lors de la présentation de son livre sur Jésus, ceux-ci restent malgré tout, des paroles dont il n’est pas établi  qu’elles engagent l’Eglise.

Si l’accusation proférée durant presque deux mille ans s’était limitée à l’usage du verbe exclusivement, les propos du pontife romain clôtureraient ce contentieux. Il ne peut en être ainsi dans la mesure où les accusations ont été le prétexte  accompagnant  diverses exactions et  voies de fait : emprisonnements,  tortures, exécutions capitales etc…

D’autre part, l’accusation de « peuple déicide » accompagnait souvent l’inéluctable malédiction : le peuple Juif serait errant jusqu’à la fin des temps pour expier son crime.

L’innocence reconnue par le successeur de Pierre ne peut être prise en considération, c’est-à-dire correspondre à l’idée de la justice selon les prophètes d’Israël,  que dans la mesure où l’injustice de l’accusation inique serait réparée par une action incontestable et éclatante qui ruinerait les reliquats pestilentiels de l’accusation de « peuple déicide ». Puisque la malédiction de l’errance  d’Israël est reconnue infâmante, dans la mesure où l’Eglise la reliait injustement au crime de déicide, ce ne peut être que  par l’affirmation de la légitimité du retour d’Israël sur sa terre que le Saint Siège démontrerait aux yeux du monde en général,  et d’Israël tout particulièrement, que la reconnaissance de sa faute est  sincère.

Certes, les propos du pape Benoît XVI innocentant le peuple juif du crime de déicide, pour tardifs qu’ils apparaissent, n’en restent pas moins une avancée significative sur la voie de la reconnaissance des fautes commises par l’Eglise à l’égard des Juifs.

Si Israël se satisfait des propos du pontife exprimés lors de la présentation de son livre sur Jésus, ceux-ci restent malgré tout, des paroles dont il n’est pas établi  qu’elles engagent l’Eglise.

Si l’accusation proférée durant presque deux mille ans s’était limitée à l’usage du verbe exclusivement, les propos du pontife romain clôtureraient ce contentieux. Il ne peut en être ainsi dans la mesure où les accusations ont été le prétexte  accompagnant  diverses exactions et  voies de fait : emprisonnements,  tortures, exécutions capitales etc…

D’autre part, l’accusation de « peuple déicide » accompagnait souvent l’inéluctable malédiction : le peuple Juif serait errant jusqu’à la fin des temps pour expier son crime.

L’innocence reconnue par le successeur de Pierre ne peut être prise en considération, c’est-à-dire correspondre à l’idée de la justice selon les prophètes d’Israël,  que dans la mesure où l’injustice de l’accusation inique serait réparée par une action incontestable et éclatante qui ruinerait les reliquats pestilentiels de l’accusation de « peuple déicide ». Puisque la malédiction de l’errance  d’Israël est reconnue infâmante, dans la mesure où l’Eglise la reliait injustement au crime de déicide, ce ne peut être que  par l’affirmation de la légitimité du retour d’Israël sur sa terre que le Saint Siège démontrerait aux yeux du monde en général,  et d’Israël tout particulièrement, que la reconnaissance de sa faute est  sincère.

Quel geste pourrait confirmer cette intention sinon la reconnaissance que Jérusalem est la capitale une et indivisible d’Israël ?

Reconnaître sa faute est bien, la réparer est juste !

Si Benoït XVI a le courage de donner une suite historique à ses propos, la fraternité judéo chrétienne écrira une nouvelle page de son histoire en mettant un terme définitif au contentieux qui, n’ayant que trop duré, ne pourra s’effacer que dans la volonté confirmée de la réparation.

Puisse Benoït XVI être à la hauteur de sa vérité et agir de façon telle qu’il ne soit  pas illusoire d’espérer que l’histoire le nommera  Benoît ha Tsadik, Benoît le Juste ! Jérusalem attend sa reconnaissance, les Juifs aussi, la Justice et la Vérité sans aucun doute !

BENOÎT XVI DOIT PROCLAMER JERUSALEM CAPITALE INDIVISIBLE D’ISRAËL

Par Arnold Lagémi

www.terredisraêl.com

Une Réponse à “Benoit XVI doit proclamer Jerusalem Capitale indivisible d’Israel”

  1. Touati dit :

    Si le pape retenait cette eventualite, c’est lui qui deviendrait grand au regard de l’histoire.
    Gil Touati

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