André Gide n’a pas confiance dans la conversion des Juifs.
Il écrit : (( André Gide, Essais critiques, la Pléiade,Gallimard, p.306) « Par nature, par race, ils ne changent pas! »
-« Lorsque tous les Juifs de la terre, par un subit effet du Saint-Esprit et soudain par la Grâce, se convertiraient d’un seul coup, ils n’en resteraient pas moins Juifs«! la question échappe à la volonté. Elle est raciale !
L’accusation est sans nuance et la sévérité du grief sans magnanimité. Poussé par la malveillance d’un antisémitisme globalisant qui n’accorde aucune véracité ou authenticité aux formes diverses par lesquelles Israël se dévoile au monde. Pas plus qu’à une décision planétaire par laquelle les Juifs renonçant à leur conscience décideraient que « celle de l’autre » valorisant leur estimation de la vérité, les conduirait aux fonds baptismaux.
La démarche ne devait pas initier une conclusion permettant de délivrer au peuple coupable une attestation d’amour du vrai, mais, bien au contraire, l’inévitable bon sens appuiera que « Les Juifs n’en resteraient pas moins Juifs pour cela ! »
Et l’explication de nature raciste précise « c’est un fait irrépressible, par la fatalité de l’inné ! Un Juif ne peut changer ! Sa « race » s’y oppose ! Et, s’il se convertit, il y a piège ! On savait Gide peu soucieux de morale mais lui trouver place devenait périlleux ! C’est chose faîte ! Israël e« criminel de race » La génétique ne récuse pas !
La civilisation n’a plus ses « NOURRITURES TERRESTRES « que « l’Immoraliste » lui procurait. Préséance conférée aux « faussaires » ne laissât survivre que les « Faux monnayeurs » Et la « symphonie » désignée outrageusement de« pastorale, » alors que le monde plongeait dans la fosse abyssale, achevait de signifier que l’Europe, se confondrait à sa « Solution finale ! La justice quitte les cieux. Elle vient de s’offrir la dernière IMMANENCE ET FONCE VERS LA TERRE ; Gide, que trouveras tu dans les « Caves du Vatican » après le passage des Mousquetaires Vengeurs !
André Gide fut PRIX NOBEL DE LITTERARURE 1947. Même Malraux le juge « Le contemporain capital ! » Tout est possible ! Et le diable frileux revient narguer les oreilles nostalgiques : « Maréchal nous voilà ! »