On ne peut être plus clair ! Lors du discours récent à Villepinte, Nicolas Sarkozy a précisé sa pensée à propos de l’assimilation d’Israël à un miracle, terme qu’il avait déjà employé au dernier dîner du Crif.
« Israël, ce miracle de la volonté et de la démocratie » Cette redite d’un mot guère usité dans la pensée laïque confirme les domaines où les réalisations de l’Etat Juif rejoignent le merveilleux, le surnaturel, le miraculeux : la volonté et la démocratie.
La volonté d’être ce qui est sa vocation et son ambition : l’Etat qui a la volonté de préserver son caractère Juif.
Et la démocratie, où le Président Sarkozy admet implicitement que la volonté d’en préserver les signes, valeurs et caractéristiques en période d’agression incessante, relève d’une manière d’être peu naturelle. Dans la mesure où la retenue des forces armées israéliennes restant exceptionnelle, dans le souci du respect de la démocratie, est conférée à celle-ci une dimension rarissime où savoir et vouloir l’appliquer tiennent et relèvent du miracle.
Il est remarquable et significatif que le Chef de l’Etat à très peu de temps d’intervalle emploie à deux reprises le mot « miracle » pour désigner l’Etat d’Israël.
Beaucoup de chemin parcouru depuis : « Peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur. »