Ne pas reconnaître que l’Etat d’Israël est la forme moderne de l’Etat judéen détruit par les Romains en 70, justifie la permanence de l’exil. Puisque cet Etat n’existant plus, et qu’aucune autre forme de réalité nationale n’étant habilitée à en poursuivre le cours, celui-ci étant définitivement interrompu, le sionisme serait donc un « voleur de « terre arabe ». Cette nouvelle forme de la guerre anti juive est une des plus pernicieuses, car elle devient une lutte intestine entre les Juifs, eux-mêmes. Les Juifs sont-ils la diaspora de l’Etat Judéen ou de l’Etat d’Israël ? L’absence de continuité de l’histoire juive serait la preuve que les sionistes ont détourné le cours de celle-ci, à leur avantage.
A moins que la « spécificité juive » que les Nations ne veulent pas reconnaitre à Israël, soit précisément l’alibi suprême, le prétexte malicieux derrière lequel se cache la volonté d’établir l’absence de toute relation entre la « réalité judéenne » anéantie par les Romains et la « dimension sioniste » de l’histoire juive contemporaine.
Si pareil projet recevait l’aval des Nations, le sionisme apparaîtrait comme une tentative d’usurpation d’une identité qui « a vécu » et le combattre s’assimilerait, tant pour les Juifs que les non Juifs à un comportement honnête, moral et vertueux.
L’aspect providentiel d’un tel combat réside dans l’enjeu capital qui en résultera. Si certains Juifs orthodoxes perdurent dans la condamnation du sionisme, voire même, d’une simple réserve quant à la légitimité de l’Etat Juif, ils affirmeront implicitement que l’Etat d’Israël n’ayant aucun lien avec l’Etat judéen, il ne peut prétendre à la « spécificité juive » que seule cette filiation lui permettait de revendiquer.
En réfutant, le « caractère juif » de l’Etat d’Israël, c’est précisément, cette vieille querelle que les détracteurs de l’Etat Juif veulent voir rallumée. Les « tièdes » et les « réservés » du sionisme politique doivent être bien conscients du piège tendu. Refuser ou critiquer le sionisme de Herzl qui est, aux yeux des Nations la matrice de l’Etat Juif, c’est nier la relation historique, la poursuite de l’histoire judéenne confirmée par le premier congrès sioniste de Bâle en 1897. Nier le sionisme, c’est affirmer un processus de négation qui explique qu’on peut devenir Nétourë Karta en ayant le sentiment d’être « un bon Juif. »
Il ne faut pas faire un grand effort pour comprendre que la négation de la « spécificité juive » est d’abord une salve tirée par l’ennemi dans ce qui fait la force d’Israël : son unité ! L’adversaire a cru que l’histoire des pionniers de l’Etat Juif était précisément le récit des combats en vue de s’affranchir de « ce caractère juif ». C’est donc là qu’il a visé ! Et c’est là qu’il s’est trompé ! Car, il ne peut comprendre que Ben Gourion, Juif, qui se disait agnostique, traversa Londres à pied, le jour des obsèques de Winston Churchill, parce que c’était jour de …Shabat !!!
Ne pas reconnaître que l’Etat d’Israël est la forme moderne de l’Etat judéen détruit par les Romains en 70, justifie la permanence de l’exil. Puisque cet Etat n’existant plus, et qu’aucune autre forme de réalité nationale n’étant habilitée à en poursuivre le cours, celui-ci étant définitivement interrompu, le sionisme serait donc un « voleur de « terre arabe ». Cette nouvelle forme de la guerre anti juive est une des plus pernicieuses, car elle devient une lutte intestine entre les Juifs, eux-mêmes. Les Juifs sont-ils la diaspora de l’Etat Judéen ou de l’Etat d’Israël ? L’absence de continuité de l’histoire juive serait la preuve que les sionistes ont détourné le cours de celle-ci, à leur avantage.
A moins que la « spécificité juive » que les Nations ne veulent pas reconnaitre à Israël, soit précisément l’alibi suprême, le prétexte malicieux derrière lequel se cache la volonté d’établir l’absence de toute relation entre la « réalité judéenne » anéantie par les Romains et la « dimension sioniste » de l’histoire juive contemporaine.
Si pareil projet recevait l’aval des Nations, le sionisme apparaîtrait comme une tentative d’usurpation d’une identité qui « a vécu » et le combattre s’assimilerait, tant pour les Juifs que les non Juifs à un comportement honnête, moral et vertueux.
L’aspect providentiel d’un tel combat réside dans l’enjeu capital qui en résultera. Si certains Juifs orthodoxes perdurent dans la condamnation du sionisme, voire même, d’une simple réserve quant à la légitimité de l’Etat Juif, ils affirmeront implicitement que l’Etat d’Israël n’ayant aucun lien avec l’Etat judéen, il ne peut prétendre à la « spécificité juive » que seule cette filiation lui permettait de revendiquer.
En réfutant, le « caractère juif » de l’Etat d’Israël, c’est précisément, cette vieille querelle que les détracteurs de l’Etat Juif veulent voir rallumée. Les « tièdes » et les « réservés » du sionisme politique doivent être bien conscients du piège tendu. Refuser ou critiquer le sionisme de Herzl qui est, aux yeux des Nations la matrice de l’Etat Juif, c’est nier la relation historique, la poursuite de l’histoire judéenne confirmée par le premier congrès sioniste de Bâle en 1897. Nier le sionisme, c’est affirmer un processus de négation qui explique qu’on peut devenir Nétourë Karta en ayant le sentiment d’être « un bon Juif. »
Il ne faut pas faire un grand effort pour comprendre que la négation de la « spécificité juive » est d’abord une salve tirée par l’ennemi dans ce qui fait la force d’Israël : son unité ! L’adversaire a cru que l’histoire des pionniers de l’Etat Juif était précisément le récit des combats en vue de s’affranchir de « ce caractère juif ». C’est donc là qu’il a visé ! Et c’est là qu’il s’est trompé ! Car, il ne peut comprendre que Ben Gourion, Juif, qui se disait agnostique, traversa Londres à pied, le jour des obsèques de Winston Churchill, parce que c’était jour de …Shabat !!!