Eyal, mon neveu, a prêté serment sur un tanakh (une Bible) et sur une arme : Il est, maintenant, marin à Tsahal et inscrit à l’Académie militaire afin de devenir officier. Sur le chemin du retour, je restais taciturne devant faire face à une inflation d’images diverses pour la plupart contradictoires.
Une mauvaise propagande veut accréditer la thèse que la majorité des soldats de Tsahal serait composée de hilonim, (de mécréants) Mais alors, ce que j’ai vu l’autre jour à Haïfa, c’était une hallucination !
Chaque soldat de la compagnie, au pas de course se dirigeait vers la table où se tenaient les officiers, prenait son arme et un tanakh et proclamait de toute la force de ses poumons : Ani nichba, je jure fidélité à Israël et déclare offrir ma vie si nécessaire.
Je me suis fait traduire deux fois, « any nichba », car jurer revêt pour la tradition juive un côté irréversible, et chaque soldat, mécréant ou observant hurlait nichba any. Quelle armée au monde pratique ce type de serment sur la …Bible ! Le Livre de la Révélation, par définition.
Et voir ensuite, chaque marin regagner rang et place flanqués de son arme et de sa bible, je ne pus refréner cette bouffée d’émotion qui me fit redire, ce que j’ai déjà soutenu avec détermination : « Etre Israélien, quelle classe !
Bravo Eyal, Am Israël Haï
que D… protège tous ses soldats , et tous se peuple qui a tant de cœur , je souhaite qu’ils restent uni et fort , car il ne peut compter que sur lui .chè elohim ichmor halehem.
Oui Mr Lagemi, les israéliens sont patriotes. Il est clair que nous n’avons plus l’habitude de voir cela en Europe, ce qui explique partiellement le déclin du continent.
Merci de votre intervention. A ce sujet, un groupe de jeunes m’a récemment interpellé pour me dire que le patriotisme était une valeur dépassée. J’ai cru bien faire en leur passant un film sur le serment des St Cyriens, et l’idéal de auquel cette école aspire. Ces jeunes ont ri… C’était trop. Je leur ai lu des lettres de jeunes Résistants qui allaient être exécutés quelques minutes après. Les quelques larmes qui coulaient sur ces joues mal rasées indiquaient que la situation était récupérable. « Mon Cher papa, ne me pleurez pas, je meurs pour que la France soit libre. » Là; l’effet fut garanti. La situation est rattrapable . Encore faut-il un ministre fort et des enseignants compétents.
Bien cordialement