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« Les Juifs nous donnent cet étonnant spectacle : les lois de Solon, de Numa, de Lycurgue sont mortes ; celles de Moïse, bien plus anciennes vivent toujours. Athènes, Sparte, Rome ont péri et n’ont plus laissé d’enfants sur la terre.

Sion détruite n’a point perdu les siens…

De tous les systèmes de législation qui nous sont connus, nul, excepté celui là, n’a subi toutes les épreuves, et n’y a toujours résisté .Le Juif et le Chrétien s’accordent à reconnaître en ceci le doigt de D.ieu, qui selon l’un, maintient sa nation et, selon l’autre, qui la châtie. Mais tout homme, quel qu’il soit, y doit reconnaître une merveille unique dont les causes, divines ou humaines, méritent certainement l’étude et l’admiration des sages, préférablement à tout ce que la Grèce et Rome nous offrent d’admirable en fait d’institutions politiques et d’établissements humains. »
Jean Jacques ROUSSEAU
Cahier de Brouillon in-4° P 8 Bibliothèque de Neufchâtel 7843. Cité par PM Masson dans la religion de Jean Jacques Rousseau 2ème partie p 240 Paris Hachette 1916.

Jean Jacques ROUSSEAU pose l’éternelle question de la pérennité et de la longévité d’Israël au regard de grandes civilisations comme la Grèce ou Rome qui « n’ont pas laissé d’enfants sur la terre. » L’auteur du Contrat Social y voit d’abord le doigt de D.ieu, écartant ainsi toute raison de type sociologique ou autre.

Il invite aussi et surtout à se rapprocher des données irréductible de la conscience hébraïque qui surent conserver modération et harmonie afin de créer le cadre favorable au maintien d’Israël dans des conditions qui entraînèrent vers le néant les Nations et les Empires qui croyaient que leur survie dépendait de leur seule volonté.
Arnold Lagémi

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