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Guglielmo Ferrero est un célèbre historien et sociologue Italien de la première moitié du XXème siècle.  L’essentiel de son œuvre analyse les signes avant coureurs de la décadence de l’Occident qu’il met au compte des progrès de la technologie qui ne sut pas, en parallèle accorder la même importance à la « qualité » essentielle des relations entre les hommes : le droit et surtout la moralité.

Il s’opposa au fascisme et s’exila à Genève.  Interdit de publication en Allemagne, dont il condamna le nouveau régime au pouvoir, il exalta la reconnaissance due par l’Occident au peuple juif qui, par le biais du Christianisme,  enseigna à l’humanité les rudiments de la morale.

Dans ce petit texte, extrait de «  la revue juive de Genève, »  Guglielmo Ferrero s’étonne de l’attitude anti juive du National Socialisme Allemand à qui il reproche d’avoir « oublié » que, sans l’influence du Judaïsme, « les Allemands erreraient encore dans les forêts, habillés de peaux d’animaux ! »

Arnold Lagémi

Extrait de « La revue juive de Genève »  Juillet 1934, p 407 :

« Nous vivons dans une époque où toutes les aberrations sont possibles, parce que le monde frappé d’hébétude, n’est plus capable d’aucune réaction.  Ne voyons nous pas les Juifs traités de race inférieure par un peuple dont les ancêtres erraient à demi-sauvages, habillés de peaux d’animaux,  dans les forêts, quand les Juifs écrivaient la Bible et élaboraient les doctrines sublimes, que Benamozegh  a analysées dans son livre « Morale juive et morale chrétienne ?

Y a-t-il eu quelqu’un qui osa rappeler aux Allemands que,  probablement, ils erreraient encore dans les forêts, si la pensée juive, par le véhicule du Christianisme ne leur avait appris à devenir des créatures humaines.

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