Je lis ce matin sous la signature de Michel Garroté, des propos surprenants et « rédempteurs » (publiés par DREUZ) qui font plus pour la fraternité judéo chrétienne que bien des réunions, palabres et autre vanités.
En effet, Michel Garroté rapporte des propos tenus par le souverain pontife à Tel Aviv, le 11 Mai 2009. Ces propos occultés par les médias, conduisent à considérer sous un nouvel angle, bien plus favorable et bienveillant, la position du Saint Siège vis-à-vis de l’Etat d’Israël.
En effet, dès son arrivée à Tel Aviv, Benoît XVI, tint à modifier radicalement l’appellation officielle de la terre d’Israël qui, traditionnellement désignée par « TERRE SAINTE » méconnaîssait la réalité historique. S’adressant, aux dirigeants de l’Etat Juif :
« Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, merci de votre chaleureux accueil dans l’Etat d’Israël »
Benoît XVI rompt avec une habitude vaticane, divorce confirmé par des propos enfin novateurs, inattendus quoique désespérément souhaités :
« Il est juste et opportun que pendant mon séjour en Israël, je puisse avoir la possibilité d’honorer la mémoire des six millions de Juifs victimes de la Shoah. »
Il est vrai que, pour une presse partisane, coutumière de l’arbitraire, nourrie par le ressentiment et qui ne trouve l’apaisement que dans la hargne antisioniste, signaler les propos audacieux du Saint Père n’allait pas dans la direction voulue par l’appel général à la croisade antisioniste.
Grâce à Michel Garroté, ami d’Israël parce que servant de la vérité, ce rappel met « les choses » à leur place. Peut-être que cette nouvelle approche facilitera l’installation d’un panneau explicatif sur la « statue infâme de Strasbourg ?
Merci Michel Garroté !