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Dans la série des attributions et prérogatives, la femme juive n’attend pas qu’on lui fasse l’aumône d’une place confirmée par des droits enfin reconnus. Son pouvoir est tel, depuis les temps bibliques, que le législateur sacré a pu l’empêcher légitimement d’exercer des responsabilités mineures, sans pour autant altérer un pouvoir exorbitant, porteur de réalités tant sociales que psychologiques : la transmission de l’identité juive.

Dans l’ordre des questions essentielles et, selon la Loi Juive, l’implication du père, Juif ou non, restera ébauchée, sa silhouette accusera le flou et ses responsabilités s’ancreront dans le théorique, en dépit du rôle d’éducateur que la Loi sacrée lui concède et sur lequel se superpose la responsabilité, abstraite à bien des égards, de Baal Habaït, Maître de maison.

Rappelons-nous la vision du roi Salomon dans « La femme vertueuse. » On ne retrouve pas, le portrait frileux et caricatural de la femme juive, dans la description d’une femme,  que son mérite et sa compétence ont transformé en « chef d’entreprise. »

Qu’est ce à dire ? C’est exclusivement  par l’identité de sa mère que l’homme peut répondre  « Je suis Juif ! »  La primauté de la  question et de la réponse   interpellent  les fondements mêmes de la nature. Ils ne réduisent pas le rôle de l’homme, mais, bien au contraire,  le nient catégoriquement et de manière quasi identique si le père est non Juif.

Par ailleurs, que la transmission de l’identité laisse un des conjoints étranger au débat, confirme l’invalidité de celui-ci et la préséance de l’autre, épouse ou   compagne. Aussi, toutes les raisons avancées pour affirmer le statut inférieur de la femme dans la société juive sont inexactes, mensongères, diffamatoires et préjudiciables.

Si les psychologues ont raison d’affirmer que le rôle et la mission du père se ramènent à l’initiation aux règles des rapports sociaux, et, quand bien même,  le succès de l’entreprise garantirait l’intégration de l’enfant,( si de surcroît l’éventuelle judéité   du père permet l’accès aux connaissances traditionnelles,)   jamais rien ne pourra tenir la comparaison avec le pouvoir excessif de la mère !

La Thora n’étant pas prosélyte et reconnaissant à la « loi de Noé » une valeur morale, le père non Juif n’est pas dispensé d’apprendre les principes d’une éducation morale à ses enfants.                                                                                                                                  

Il n’est pas plus facile, cependant,  d’avoir une mère juive qu’un père goy. Si ce n’est que dans la seconde éventualité, le père non Juif, devra donner une preuve d’amour supplémentaire en s’efforçant de laisser dans l’ombre les éléments de sa propre culture susceptibles de compromettre par leur éventuelle contradiction  la progression et l’équilibre de son fils ou de sa fille.

Enfin, ces différentes données confirment que, loin s’être inférieure ou égale de l’homme, la femme juive est bénéficiaire d’un statut exceptionnel dans l’histoire de la féminité, profitant  d’un privilège d’une telle ampleur que son statut relève bien plus du régime matriarcal qu’on ne le pense. On pourrait y rajouter le privilège aristocratique,  puisque l’influence de la femme fonde  une certaine distinction assise sur la naissance, prérogative des rois, pardon des reines !

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