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C’est Anatole France qui disait : « J’aime la vérité. Je crois que l’humanité en a besoin, mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge ! »

Il est, en effet, bien plus facile de recourir au mensonge qui, déformant les faits,  n’est pas tenu d’en inscrire la portée dans l’exigence de vérité, même si pour y parvenir, on a recours « aux mots qui tuent. »

C’est une des raisons  pour lesquelles  la Thora ne décline pas les responsabilités historiques, dans la mesure,  où la politique est un des rares  domaines où chaque protagoniste peut utiliser  le mensonge comme un des moyens souverains d’exercer le pouvoir.

Si la morale cherche un champ d’activités pour vérifier ce qu’elle vaut, ce ne peut être que dans l’action et le discours politiques qu’elle s’assurera éventuellement de sa dimension humaniste.


A la « tribune des Nations Unies » un dictateur, iranien en l’occurrence,  promet l’anéantissement d’Israël   sous les applaudissements, c’est-à-dire avec l’approbation du monde ! Prend-on, par cet exemple, la mesure des principes propagateurs de mort sur lesquels l’Occident signe sa disqualification.  Ce fait,  selon les règles de droit est  un casus belli caractérisé. Car, outre la menace, il est une incitation au meurtre, dont les fatalités de l’encouragement ainsi prodigué,  restent une recommandation, un exemple, pour les « tueurs de Juifs » de Gaza ou des …banlieues françaises !

La décomposition des démocraties est-elle si avancée, pour qu’on exige du bout des lèvres, susurrant presque, la nécessité de la dénucléarisation de l’Iran, sans imposer, dans le même temps,  sous peine de bannissement, le retrait sans condition de la menace de mort. Laisser Israël menacé d’anéantissement, c’est encourager, en France, le « nouvel antisémitisme » dont la naissance inquiète Manuel Vals, le nouveau Ministre de l’Intérieur.

Il ne faut pas chercher bien loin ses causes. Elles sont dans la « libre parole » dans la « libre menace ». Dans ces mots qui incitent à la violence,  au meurtre qu’on peut proférer sans crainte. Le dictateur syrien, ami et allié de l’Iran se livre à un véritable génocide dans l’impunité, mais surtout dans le silence du monde.


Non, vraiment, l’Europe a tourné la  page glorieuse de ses victoires. Elle se fige sur la partie la plus ténébreuse de son passé. Celle de la honte, du déni, qui l’entraîneront vers le néant. Parce que  l’encouragement au meurtre ne signe jamais la gloire. Il est le murmure nauséabond d’une décrépitude. Nier et annuler Montaigne, Paul Eluard, Mauriac, et Jean Moulin, c’est livrer les meilleurs de ses fils à Baal. C’est le suicide de l’Europe !

Décidément, c’est le souvenir  de Victor Hugo qui revient et s’impose, « Le meurtre par milliers s’appelle une victoire. C’est en lettres de sang que l’on écrit la gloire ! »

1789, était donc un de ces mensonges qui tuent ?

NOTE COMPLÉMENTAIRE: Suite à la réaction de quelques puristes, je précise que,  permettre au dictateur iranien de prendre la parole à la tribune des Nations Unies, sans renoncer préalablement  à son projet d’anéantissement d’Israël, équivaut à approuver les intentions meurtrières de son auteur.

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