Appelons les « choses » par leur nom. Pour les ennemis d’Israël, il y a intérêt à définir l’opposition au sionisme comme un combat engagé pour recouvrer une liberté perdue. Ce motif aux accents nobles devient un passe partout, pour lequel il est licite et hautement souhaitable d’employer des termes reconnus et consacrés désignant le combat contre l’oppression.
Ces termes que l’histoire n’a retenus que pour les associer aux opérations de sabotage et à la lutte armée ont une charge émotionnelle lourde. Les utiliser pour désigner les terroristes de Palestine est un abus de langage caractérisé. « L’art de tout mélanger » est, pour les suppôts du crime, le seul moyen permettant au terrorisme de Ramallah ou de Gaza de tenir tribune et de s’offrir une légitimité et une dignité que sa cause ne peut lui offrir.
Depuis la boucherie de Toulouse, les tirs de missiles visant les populations civiles en Israël et l’invitation à « égorger les Juifs » proférée très récemment en plein Paris, nul ne peut aujourd’hui, évoquer la résistance armée des Palestiniens sans se fourvoyer. Nous ne sommes plus en face d’un nationalisme quand bien même naissant, mais confrontés à une association criminelle dont le but est de faire couler le sang Juif !
Personne n’est dupe. Et les intentions se dévoilent. Soutenir de pareils malfaiteurs est loin, très loin d’être assimilable à une guerre ou à une résistance. C’est de la complicité pour crimes à caractère raciste !
Ceux qui se disent amis d’Israël, doivent nous dire ce qu’ils font pour empêcher que des barbares incitent au crime anti juif à Paris. Quant aux pouvoirs publics, ils doivent prendre très vite la mesure de l’atteinte à l’ordre public auxquels de pareils excès mènent irrémédiablement.
NB: La référence au Chancelier du Reich qui devait durer 1000 ans n’est pas fortuite. Quelle place tient l’extrême droite fasciste et néo nazie? Et quel est son rôle dans un antisémitisme de plus en plus affirmé?
[…] Arnold Lagémi […]