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Il est tacitement établi une amnésie consensuelle qui, tente de faire croire qu’aucun conflit ne se résout dans l’affrontement guerrier. Pas un ministre ou Chef d’Etat ne sacrifie à cette mode perverse qui nie l’histoire des conflits et « oublie » les capitulations à partir desquelles la paix s’est établie entre des adversaires initialement  résolus.


Chacun y va de sa petite phrase, oubliant l’enseignement de l’histoire et,  espérant que le mot paix englobera toute l’illusion et la démagogie que la lâcheté et la peur y mettent en substitution à la prise de conscience du réalisme permettant de jauger les forces en présence et les motifs ou prétextes annoncés.


Réalisme qu’on niera, oubliant que si les hommes ne règlent pas leurs problèmes, le destin agira à leur place, le couteau entre les dents et le bouquet de fleurs jeté en pâture à leurs rêves.


La volonté hégémonique de l’Allemagne a été neutralisée non par des palabres mais par la… guerre. Dès lors que l’empire austro-hongrois a pris connaissance « sur le terrain » de la détermination des alliés, il a tourné une page ! Sans la géniale idée de Joffre et de ses taxis, quel eût été le sort de Paris ?


C’est bien la guerre à outrance, l’élimination des objectifs civils allemands qui, selon la vision juste de Churchill a conduit le troisième Reich à la capitulation. La guerre en Asie a cessé, dès que Trumann a envoyé le feu de l’enfer sur Hiroshima et Nagasaki. La résistance de Stalingrad à l’Allemagne nazie a ouvert les yeux des Allemands et leur a fait admettre que leurs armes étaient insuffisantes face au feu conjugué des Américains et des Russes !


Sans Eisenhower et Sainte Mère l’Eglise qu’en serait-il aujourd’hui du monde libre ?


Sans la gloire acquise lors de la Guerre d’Indépendance de 1948, l’Etat Juif serait resté une utopie ! Sans la fulgurante victoire de Juin 1967, que serait devenu l’Etat d’Israël ?


Certes, tous les conflits ne relèvent pas de l’affrontement des armes pour être réglés, mais généraliser la règle en soutenant que la guerre ne solutionne  rien, c’est oublier un grand principe : Quand, les armes ayant parlé et que la conviction est acquise que la force n’imposera pas à l’adversaire de changer de point de vue, on se surprend à avoir des idées, des projets qui, eux, fondés sur l’expérience conduisent à envisager des alliances ou des accords auxquels l’insuffisance des armes conduit.


La volonté dichotomique visant à séparer les peuples de leurs armées est encore une illusion. Si la guerre est le suprême recours, il faut que les désastres qu’elle occasionne frappent la mémoire, de telle façon, que les protagonistes  n’aient plus envie de récidiver. La guerre implique nécessairement la complicité des peuples. La définition qu’en donne le Littré n’autorise pas l’ambigüité et rétablit la vérité :


Guerre: VOIE DES ARMES EMPLOYEE DE PEUPLE A PEUPLE (Littré, tome III, p 2886)


La solidarité des peuples avec leurs armées ne peut être niée que par les naïfs, les ignorants et les ânes. Qu’ils en subissent le contre coup est inéluctable. Cependant, qu’en raison de leur impréparation, des mesures de clémence humanitaire écartent les civils des zones de combat justifie l’application des Conventions de Genève.


Article publié ce jour par procédé de déclenchement  automatique de l’impression

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