Le bombardement des villes d’Israël par le Hamas ne saurait s’isoler par rapport à la stratégie d’ensemble, déterminée par l’Iran. Attaquer Israël au moment où les techniciens iraniens sont sur le point de rendre opérationnelle leur bombe thermo nucléaire est une manœuvre dilatoire permettant au dictateur de Téhéran de distraire l’attention du monde en lui donnant un temps précieux pour parachever sa réalisation destructrice.
Il serait puéril et naïf de croire que le moment choisi par le Hamas pour attaquer Israël ne s’inscrit pas dans un plan d’ensemble prévu et organisé par Téhéran. En ordonnant le bombardement intensif des villes israéliennes, Ahmaninesjab détourne subtilement l’attention du monde et s’accorde un répit salvateur pour la mise au point de sa bombe.
Certes Tsahal est une force redoutable, mais Israël est un petit pays que ses ennemis peuvent rendre vulnérable en multipliant et diversifiant ses obligations interventionnistes.
Le despote iranien savait que le déclenchement de l’agression contre Israël allait contribuer à focaliser l’attention du monde vers d’autres sujets de préoccupation que son « nucléaire »et réveiller de vieux démons qui éluderaient le vrai problème de sécurité planétaire représenté par le nucléaire iranien.
L’importance accordée par les médias à la prise en considération des opinions du Vatican ou de tel prélat sur la comparaison de Gaza avec un camp de concentration, l’affirmation mensongère et diffamatoire de l’extermination d’enfants gazaouis mise en regard de l’objectif plus que séculaire des Juifs, d’exterminer les enfants, souvenir latent mais persistant du peuple déicide, craignant le retour de Jésus, portent la griffe iranienne.
Même l’accusation visant le pape et le Saint Siège sur leur silence à propos des bombardements sur Israël, distrait des objectifs prioritaires iraniens.
Il serait intéressant de suivre la trajectoire des informations détournant l’attention du monde vers tout et n’importe quoi, à condition d’oublier la bombe iranienne. Choisir, par exemple, d’évoquer maintenant le calvaire des Chrétiens dans les pays Arabes n’est pas gratuit et procède de cette volonté de plonger les préoccupations mondiales dans un univers que la sollicitation d’autres inquiétudes immerge dans une amnésie de bon aloi pour l’Iran.
Il faut oublier le Hamas ; quand bien même celui-ci ne tardera pas à se rappeler à nous et savoir prévoir que d’autres sujets d’appréhension décidés par Téhéran ne tarderont pas à accentuer l’ampleur amnésique.
Il faut détruire, au plus vite, les infrastructures nucléaires iraniennes. Là est l’objectif essentiel que Téhéran souhaite éloigner par ses manipulations et que nous avons intérêt à rapprocher de nos intentions immédiates parce que l’opportunité est, par définition, fugitive .
