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La naissance de l’Etat de Palestine, dans les conditions que nous connaissons,  occulte un élément d’appréciation capital : le mépris manifesté à Israël par l’absence de négociations et d’échanges. La notion d’Etat supposant des frontières reconnues. Or, tel n’est pas le cas ! L’ONU a donc exercé vis-à-vis de l’Etat Juif, un véritable « coup de force » par cette décision, mettant Israël au pied du mur,  pour une réalisation l’impliquant, cependant,  en première ligne.

« Imposer » l’Etat de Palestine sans le préalable d’un échange de vue israélo palestinien impérieux et incontournable,   c’est créer un motif d’affrontement. Sur le plan politique, c’est créer un précédent porteur de guerre, où la règle permettra de décider à la place des interlocuteurs, Israël en l’occurrence !

Le vote pour la Palestine est un camouflet à Israël !


La tâche n’est certes pas facile pour le Premier Ministre israélien,  qui, loin d’être naïf,  a bien compris la solitude d’Israël. Or, cette solitude doit devenir un élément de plus à verser à  l’actif et surtout pas à l’hypothéquer. Bien comprendre « l’actif d’Israël » c’est accorder la priorité absolue aux intérêts vitaux d’Israël, en cessant de privilégier une conciliation stérile et humiliante qui,  s’abstenant de montrer et de mettre en pratique sa force, finit par faire croire qu’elle est fictive.

Les réactions à « colonnes de fumée » dans le monde arabe démontrent qu’Israël n’a pas reçu le gain d’une victoire militaire. La coïncidence de ces trois données que représentent l’anniversaire du Plan de Partage de 47, l’opération « colonnes de fumée et le vote historique transformant l’entité palestinienne en Etat, quand bien même, non membre n’est pas gratuite.  En mettant en place une politique démonstrative de ses possibilités tactiques en Israël et dans le monde, l’Etat Juif obligerait les dirigeants de la planète à craindre les réactions d’Israël, alors qu’en l’état, elles sont niées.

L’environnement hostile que soutiennent les trois quarts de la planète oblige Israël à mettre en garde sur le risque d’affrontements que constitue la naissance de l’Etat de Palestine, sans le concours israélien, parce que les dirigeants de Palestine  n’oublieront jamais que leur reconnaissance n’a pas été conditionnée par le soutien sioniste et, ne pas ; ne plus tenir compte de celui-ci est un ferment de guerre assuré.

Laisser faire, c’est  s’exposer à un tracé des frontières décidé unilatéralement  par l’ONU ! Laisser faire, c’est accepter que soit  proclamée prochainement Jérusalem, capitale de Palestine ! Benoît XVI pourrait en être l’instigateur. Israël s’enfoncerait alors  dans une solitude dangereuse et perverse qu’il n’évitera que s’il démontre sa capacité de réactivité défensive.

Le gouvernement d’Israël doit jeter au feu les cartes d’amour qui n’ont existé que dans ses rêves et  n’avoir en main que les plans et projets lui permettant de rendre coup pour coup. Le vote historique pour la  Palestine de Jeudi dernier est une bataille perdue pour Israël. Une victoire doit suivre car Israël doit se défaire de cette habitude de perdre à moitié ou de vaincre partiellement. « L’homme est d’abord ce qu’il fait » Les Juifs et le monde attendent Israël sur le podium. Pas  ailleurs !


Israël ne sera jamais aimé en maintenant le caractère juif de son Etat. Alors qu’en montrant sa force, la crainte du monde ne sera pas seulement l’effroi des armes,  mais une certaine forme d’expiation et de…remboursement ! Le monde ne sera préservé que s’il considère

Israël, pas s’il le méprise ! En poursuivant une politique hautaine, le monde oublie que « le Juif errant n’est visible qu’à …Epinal !

Et l’Occident se rappellera  qu’il est débiteur d’Israël !

Article mis en ligne ce jour par déclenchement programmé

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