Conformément à sa Charte, l’ONU devrait veiller à la reconnaissance d’Israël par tous les Etats membres ! (cf en fin d’article des extraits de la Charte de l’ONU.) Il n’est pas nécessaire d’être juriste pour constater que l’ONU n’honore pas les deux premiers articles de cette Charte lui intimant l’obligation de faire reconnaître tous les Etats membres, dont l’Etat d’Israël. Pourquoi ? Et pour quelles raisons, les gouvernements et les médias taisent cette obligation fondamentale dont la considération se confond avec la raison d’être de l’organisation internationale ?
Au-delà, ou plutôt, en deçà de la probabilité d’un conflit avec l’Iran, il y a une raison majeure, une donnée essentielle qui nourrit d’un poison fatal et mortel le risque permanent de guerre israélo arabe. C’est bien plus que le problème palestinien, l’absence de reconnaissance de l’Etat d’Israël par ses voisins Arabes qui, d’évidence, aurait dû être depuis 1948, le « cheval de bataille » prioritaire de l’ONU. L’omission de cette priorité renvoie l’organisation internationale à cette inaptitude essentielle dont elle a hérité de la SDN et qui semblait, cependant être l’objet de ses préoccupations.
Ce refus arabe de reconnaître Israël sur lequel se superpose le silence équivoque des Nations, qui n’ont jamais entrepris, sur la base d’un large consensus, d’initiatives conduisant à cette reconnaissance indispensable, pose une question essentielle :
L’ONU désire t-elle vraiment l’existence de l’Etat Juif ?
La réponse à cette interrogation reste le préalable incontournable à la résolution du problème israélo arabe. Car la reconnaissance arabe, est bien plus nécessaire et salvatrice à la cause de la paix que la proclamation d’un fantomatique Etat de Palestine.
L’acceptation d’Israël comme réalité tangible est, seule, susceptible de régler l’affaire palestinienne. Et pas le contraire ! Quelle incidence sérieuse visant à une meilleure garantie de la paix pourrait être consécutive à l’édification de l’Etat Palestinien si, après la naissance de celui-ci, l’état de guerre larvaire se poursuit entre les pays Arabes et Israël ?
Quel intérêt pourrait avoir l’Etat d’Israël à aider à cette réalisation, si « l’entité sioniste » est menacée d’être, quel que soit le cas de figure qui se présentera, « jetée » à la mer ? L’Etat Juif doit vivre sur sa terre, « accepté » de facto et « reconnu » de jure. Pour ce faire, il n’y a pas d’autre alternative que d’obtenir une reconnaissance librement acceptée !
Quel Etat accepterait de vivre en permanence dans un climat d’hostilité invariable et incessant, qu’une haine raciale vient conforter, aidée par l’indifférence du monde. Le peuple Juif n’a pas vocation à se battre. Il n’a pas, non plus, une prédisposition particulière à faire de ses fils des assassins. Si les impératifs de conscience et les exigences d’une existence fondée sur le droit sont requis pour un « état des lieux, » la vérité ne sera pas effarouchée si la conclusion au constat conduit à l’inévitabilité d’incidents majeurs étayés par une tension permanente et un incessant climat de belligérance dont l’ONU s’accommode singulièrement.
Alors, l’ONU, découverte, pris en flagrant délit de pourvoyeur de guerre raciale ? L’ONU trahie dans ses véritables intentions assassines quand elle permit la mise en place en 1948 du piège qu’elle croyait fatal ? C’est pourtant, à ces levers de rideaux dérisoires et tragiques auxquels nous assistons chaque jour désormais.
Mais les Etats membres de l’ONU ont-ils bien observé que le temps où les Juifs se laissaient traîner à l’abattoir, a vécu « sa dernière séance ?
EXTRAITS DE LA CHARTE DE L’ONU :
Article 1
Les buts des Nations Unies sont les suivants :
- Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin : prendre des mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d’écarter les menaces à la paix et de réprimer tout acte d’agression ou autre rupture de la paix.
- 2. Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde;
Article 2
- L’Organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses Membres.
- Les Membres de l’Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger.
- Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.
L’onu est un organisme pourri jusquà la moelle…
il n’y a rien à attendre de ce truc…
LE HAIM ARNOLD!