Le parti national socialiste allemand, plus connu sous son appellation « nazi, » quand bien même eut-il pour ambition de réduire l’Europe et de la mettre sous sa botte, parvint à établir avec la plupart des Etats Européens une alliance de fait, dans l’intention complice d’en « finir » avec le peuple juif par la réalisation de la « solution finale » dont les détails du mode opératoire furent mis au point par le sinistre Eichmann, capturé en Argentine par les services secrets israéliens, jugé en Israël et condamné à mort.
Tous les pays européens, hormis la Hollande et le Danemark participèrent à cette tentative et la France, sous la houlette de Pétain y joua un rôle déterminant par la publication du « Statut des Juifs » que signa le héros de Verdun, promoteur de la Révolution Nationale, dont la volonté exterminatrice des Juifs se distingua par un zèle appuyé puisque Vichy demanda la déportation des enfants, projet ignoble et indigne à la réalisation duquel, les nazis, dans leur fureur assassine n’étaient pas allés si loin. L’Europe savait et l’Europe s’est tue. !
A la fin de la guerre, les pays Européens jouèrent « les vierges effarouchées » en découvrant l’horreur concentrationnaire, dont l’impact sur les populations fut tel que des gestes réparatoires et compensateurs, s’ils étaient immédiatement décidés seraient de nature à apaiser les colères naissantes et à empêcher les questions gênantes. Ainsi, sans réunion et décision de l’ONU, le « foyer national juif » imaginé par Lord Balfour vola en éclats pour laisser place à la nouvelle désignation du rassemblement juif en Palestine : ETAT D’ISRAËL.
Le premier regard sur les années 1947 et 1948, s’il ne va pas plus loin que les données jetées en pâture aux restes hagards d’un peuple tragiquement décimé et offertes en sacrifice compensatoire sinon expiatoire à des foules meurtries par les affreuses réalités de « Nuit et brouillard » confirmera le souci européen de la compassion. Mais si cette vue simpliste et superficielle dépasse le cadre de l’artifice ainsi élaboré, on pourra se demander avec une stupeur qu’alimentent des siècles d’expérience de la perversion anti juive,
si les facilités nouvelles accordées au projet sioniste, inconnues auparavant, je le redis, ne se voulaient pas la réalisation de conditions qui permettraient la liquidation des rescapés des camps, en plaçant ceux-ci dans une promiscuité telle au regard de la haine arabe, que leur abattement moral, et leur situation matérielle calamiteuse, provoqueraient, leur élimination, à la première confrontation militaire, qui ne se fit pas attendre, puisque les Arabes coalisés entrèrent en guerre contre Israël, le lendemain du Jour qui avait proclamé l’Etat Juif…
Le dire est une chose mais le redire est indispensable, nécessaire et incontournable, car nous aimons à soutenir : « Celui qui dit la vérité 101 fois a plus de mérite que celui qui ne l’a affirmé que 1OO fois !
L’ONU ne pouvait ignorer l’invasion arabe, l’ONU ne pouvait ignorer la volonté arabe de « jeter les Juifs à la mer » et ne pouvait ignorer que l’Etat des Juif n’avait aucune chance de survie !
Et pourtant, c’est à ces rescapés en haillons qu’on remit la fausse clé de l’indépendance d’Israël, c’est à ces survivants de l’enfer qu’on fit croire qu’ils n’avaient pas tout perdu puisqu’ils avaient gagné un Etat qu’ils étaient incapables de défendre, et auquel, on n’avait pas l’intention de porter assistance, c’est à ces miraculés du souffre et du feu qui, sur l’Exodus attendaient de rentrer chez eux, que l’Europe ferma ses ports obligeant « le serviteur souffrant » à retourner à …Hambourg !
Voyez-vous une différence aujourd’hui avec les incessantes condamnations d’Israël, quoiqu’il fît ?
Si vous n’en voyez pas, je vous invite à brancher le son de votre ordinateur et à proclamer l’unité d’Ha.chem, préfiguration de l’unité de l’homme, du Juif et d’Israël : http://www.youtube.com/watch?v=sfF6-TkAnBM