Flux pour
Articles
Commentaires

« Fidélité » a un sens commun pour les Juifs, les Israéliens et les Chinois. L’exaltation de cette commune vertu  peut conduire à  des convergences révolutionnaires !

Sans entrer dans les arcanes d’une métaphysique contradictoire ou adverse. Sans « forcer la porte » du « débat romain » visant à la consécration d’un vainqueur et à l’écrasement d’un vaincu. Sans vouloir faire naître une rivalité et donc justifier d’une compétition,  que ni l’histoire des idées ou la relation des « faits » n’authentifieraient, on restera surpris, impressionné, de la présence impérieuse d’une vertu souveraine, qui, tant dans la philosophie chinoise,  que dans la tradition juive,  paraît d’une telle vigueur, implique une telle présence, que même,  l’exaltation de la vérité, ne saurait, à ses côtés, se maintenir : La fidélité !  Et si,   d’aventure, un combat séditieux,  devait surgir et opposer  à ce  principe fondateur, d’autres valeurs, même emblématiques, nul doute que, que la « fidélité «  juive ou chinoise l’emporterait, en raison de son pouvoir tutélaire, de la richesse de son catalogue d’exemplarités et de son apport objectif à celles et ceux qui savent que la fidélité à des attitudes est le premier rempart à la sauvegarde de valeurs premières.

Habituée à des querelles, des joutes désincarnées, c’est-à-dire, détachées de toute conséquence,  portée factuelle, ou de nature historique, la pensée d’Occident, souvent, et, essentiellement « intellectueuse, » s’est détachée de l’aspect matriciel de tout exercice sérieux de l’intelligence humaine. Ainsi, la société idéale, pour Platon, par exemple, restera, « La République, » qui achèvera son parcours sur l’étagère poussiéreuse d’une bibliothèque, pendant que la capacité à comprendre et déduire se saborderait par le « fin du fin » du sophisme, exercice frelaté d’une pensée décadente, aussi prompte au fourvoiement, qu’à la vanité.

La pensée juive, par contre, saura se préserver du tri dévastateur ou de la sélection abusive,  en mettant l’accent, dès ses premiersbalbutiements   sur l’impossibilité de n’établir,    ce qui est vrai,  sur un seul principe. C’est le même soleil qui éclaire la terre à chaque instant, et pourtant, chaque jour est différent ! Les deux grands courants de la pensée d’Israël, l’école de Hillel et celle de Shamaï se prononcent, tous les deux, dans et par le « chemin de vérité ». La différence relevant exclusivement d’une priorité toute provisoire, qui sera suspendue, pour l’école de Hillel à l’heure des changements messianiques.

Il ne semble pas, qu’une tradition révélée, autre que la juive,  se distinguât,  dés l’initialisation,  par une multitude d’avis et d’opinions,  contradictoires, opposés, voire incohérents.

Cette promptitude à élaguer « l’arbre de la connaissance (c’est-à-dire d’un seul fruit) » de tous les autres,   au motif simpliste de la différence d’apparence, finira, par perdre de vue, que ces fruits extérieurement différents, proviennent, tous, de la même origine, du même tronc !

La vérité protège de l’erreur, pas de la mort !                                                                                                                                                    

Dans la philosophie chinoise, apparaîtra à ses différentes phases d’expression,  le refus farouche de ne fonder l’homme que sur une part de lui-même,   (Le refus de la mutilation volontaire,  signifié, sans équivoque, dans la Thora, a-t-il, un autre sens ?) Ce syncrétisme, s’inscrit d’abord dans une fidélité, difficilement perceptible à l’Occident et, par laquelle, l’homme n’étant pas que « beau et bon », méditer sur la vie doit lui apprendre, sinon à cautionner, du moins à savoir considérer la part d’impondérable, inséparable de la condition humaine

C’est ainsi que la fidélité à l’héritage des générations passées, c’est-à-dire, l’aspect formel par lequel cet héritage est revendiqué, cautionné et accepté, fait apparaître, par la priorité reconnue à la globalité des données culturelles judéo chinoises, des similitudes positives, exceptionnelles, voire révolutionnaires. Prétendre que les « différences » suscitent des richesses et contribuent au progrès est souvent une clause de style dissimulant de grosses lacunes.

La définition de l’homme tentée par Lao Tseu ne serait-elle pas plus proche,  qu’il y paraît,  de celle donnée par les Maîtres d’Israël ?  Quant aux approximations contradictoires de la chrétienté, sur la place laissée à Israël,   encore (et pour longtemps) imprégnées de la certitude «de la loi accomplie,  »  elles  resteront  incompréhensibles au regard asiatique,  L’occidental a tout conditionné à la vérité, (ce qui ne l’a pas empêché, parfois, de sacrifier celle-ci,) parce que le culte de cette vertu lui permettait de ne pas soumettre à débat, l’exclusivité ou « l’esprit d’orthodoxie) Il lui permettait  de rejeter, d’éloigner, de repousser tout ce qui n’entrant pas dans le dogme, était censé s’y opposer.                                                                                                                                                                                                            

De la même façon,  qu’en dépit de sa vocation unitaire, l’homme fonde sa richesse sur le pluralisme, l’histoire de l’humanité, de toute civilisation ne s’établissent que sur un bilan global qui inclut chaque partie d’elle-même dans le schéma global.

L’occidental s’est soustrait à cette nécessité. Le Juif, non ! Le peuple chinois, non plus…Rien ni personne ne peuvent changer l’ordre prioritaire. Recourir à l’exemple n’est possible que si la fidélité garde sa capacité de convaincre. On pourra, ensuite, aimer la vérité !


Pékin, la Jérusalem de l’Asie ? Pourquoi pas ?

NB: Publié ce jour par procédé automatique programmé

.

Laisser un commentaire