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Evidemment ! Pour la partie réservée au « profane » l’ensemble est pédagogiquement correct. Une parenthèse à propos de l’emploi de « profane »pour désigner toute discipline scolaire à l’exclusion de l’étude de la Thora et de la littérature rabbinique. Profane, dont le Larousse dit « Ne fait pas partie des choses sacrées. » témoigne du dualisme d’une définition essentiellement religieuse et qui, ne peut dans cette optique s’adapter au sens que lui donne la culture juive.


Rien n’est profane, c’est-à-dire, rien n’est spécifiquement opposé à la définition juive .L’étymologie latine renverra à une réalité « hors du temple. »  Dans la vision chrétienne « profane » s’oppose à sacré. Dans la conception hébraïque, désigner par profane un secteur  de l’activité humaine, c’est dire que sacré et profane sont  des entités séparées.

Or, l’étude de la philosophie ou des mathématiques est pour le géant que fut le Gaône de Vilna, Mitsva au même titre qu’une autre mitsva. Il n’y a pas le « sacré et le profane » Il n’y a que le sacré qui, délaissé, deviendra profane !


Les matières dont le détail du programme est fixé par l’Administration ne s’inscrivent pas dans cette réflexion. Par contre, le Kodèch, le sacré, terme tout aussi inacceptable que profane mérite qu’on se penche sur la réalité qu’il recouvre.

Le programme des écoles juives doit prendre en compte l’évolution des esprits et des attachements nationaux. Dès la 6ème et jusqu’en terminale, les élèves des écoles juives doivent recevoir un enseignement qui placera l’attachement à la France et à l’Etat d’Israël dans une dimension commune et partagée. Ils doivent apprendre que la bi nationalité n’est pas un choix. C’est souvent une réalité qui s’impose, parce qu’ils sont Juifs et Français. La double nationalité est une réalité d’abord psychologique à laquelle les lois et les mentalités doivent s’adapter !


En 2013, le patriotisme ne peut plus être au service d’un seul pays, parce que les hommes, en dépit des apparences sont appelés à un nomadisme structuré. Ils voyagent et  l’attachement à des principes, des valeurs ou une seule terre délaisse l’exclusif pour le pluralisme. Là est la première réforme du programme « Juif » des écoles du même nom.                                                                    

Publié ce par par procédé de reproduction programmée.

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