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Si une alliance c’est l’absence de « guerre ouverte,  » Israël et l’Europe sont manifestement des Alliés. Si, par contre, on se rapproche des définitions de contenus et des réalités y afférant, l’Etat Juif et l’Europe ne sont plus alliés depuis 1967.


En effet, « Alliés » implique la « cause commune » voire l’amitié et dépasse par le rapprochement,  la simple convergence d’intérêts réciproques. « L’Alliance est une amitié établie par des traités entre des souverains, des Nations, des Etats, des puissances. S’allier c’est réunir dans un intérêt commun, dans une action commune en parlant des Etats, des peuples. » Emile Littré – Dictionnaire de la langue française.


On distingue,  sans ambiguïté la difficulté à évoquer une alliance Israélo-Européenne, si l’on garde aux mots le sens qu’ils ont ! « L’Alliance est une amitié ! » N’y a-t-il pas  abus de langage,  si l’on considère,    qu’exiger d’Israël le renoncement à « son caractère juif »  ne rend pas incompatible la prétention à définir comme alliés,  Israël et l’Europe ?


« Israël, notre ami, notre allié ! » restait une tentative, un désir émouvant d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire judéo-Européenne. Cet apprentissage  n’aurait pu préserver ses chances qu’en acceptant réalité et jugement de l’histoire : l’Etat d’Israël n’est pas le « foyer national juif » vaste ghetto voulu par les Nations, mais un Etat libre, souverain, à vocation hébraïque, de surcroît ! Cette réalité, l’Europe semble ne l’avoir, ni comprise, ni admise !


Peut-on même, parler « d’intérêt commun » quand Israël est régulièrement condamné par les Etats Européens, à toute délibération de l’ONU ? Peut-on parler d’une « alliance » vécue comme « amitié » quand l’Etat de Palestine, tant dans sa Constitution que dans les propos de ses leaders conserve  pour ambition et projet de « chasser l’entité sioniste » et que ses desseins meurtriers n’empêchent pas l’Europe de lui accorder le statut d’Etat, sans même consultation d’Israël ?


Est-il seulement envisageable,  sans perdre tout crédit,  de soutenir l’existence de « sentiments cordiaux » entre Israël et l’Europe,  quand celle-ci s’est dispensée d’exiger qu’Israël soit reconnu du monde Arabe ?

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