« Aimer mieux, estimer davantage » est une des définitions du Larousse pour « préférence ». C’est, précisément l’obstacle majeur qui conduit, en raison de son contenu subjectif, équivoque et, par conséquent arbitraire à le repousser pour le remplacer par « priorité ».
En poussant l’analyse dans ses suprêmes retranchements, on pourrait soutenir que, ne pas exercer les obligations de « la priorité nationale » serait trahison. Soutenir que les citoyens Français n’ont pas, en certaines circonstances, priorité sur les étrangers résidant en France, c’est nier la prééminence de la Nation. C’est surtout, porter atteinte à « l’esprit et à la lettre » des textes fondateurs de la République Française.
L’exemple de la priorité nationale, n’est-il pas fourni par le sommet même de l’Etat ? Imagine-t-on un Président de la République qui ne serait pas Français ? Un Ministre ? Un Secrétaire d’Etat, un Préfet ? Un sous-préfet ?
« La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, » dans son article V proclame : « Tous les citoyens sont également admissibles aux emplois publics », ce qui sous-tend une vérité préalablement établie, à savoir que la qualité de citoyen est requise, pour l’exercice de ces emplois.
N’y a-t-il pas là, l’expression, non d’une hiérarchisation de la société, mais d’une prise en considération des effets résultant de l’appartenance à la Nation que confère la qualité de « citoyen? »
D’ailleurs, l’article 1er de cette même Déclaration précise : « Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » Si on rapproche le présent contenu de l’article V, cité plus haut, on conviendra qu’une fraction non négligeable des « distinctions sociales » est assumée par les « emplois publics : « Hauts fonctionnaires, armée, police, etc…
Or, pour exercer ces emplois, la qualité citoyenne est la condition première incontournable. Les « distinctions sociales » ne sont donc fondées, sur « l’utilité commune, » que si, en amont, elles sont précédées obligatoirement, par la reconnaissance de la « qualité citoyenne, » devenue par l’incongruité d’une opinion politique pervertie, « préférence nationale, » réalité plus équivoque, que celle contenue dans le principe « de priorité nationale, » qui accorde à tous les porteurs de la citoyenneté française, droits et devoirs identiques, non en fonction, d’une préférence pouvant devenir caprice, mais d’une exigence impartiale, la « qualité citoyenne. »
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