A quelques jours de Tisha Béav, anniversaire de sa destruction par les Romains.
Le ZOHAR, ou « livre de la splendeur » est un ouvrage cabalistique, dont l’auteur serait Rabbi Chimone Ben Yo’haï. (2ème siècle) Ce texte du ZOHAR, I, 203 a – Trad de J. de Pauly) est extrait du 150èm numéro de Trait d’Union, publié en Nissan 5728. (Avril 1968.)
« Depuis la destruction du Sanctuaire, il ne se passe pas de jour sans malédiction car, tant que le sanctuaire existait, Israël y pratiquait les cérémonies sacrées et y offrait des holocaustes et la Chéhina (présence divine) résidait dans le sanctuaire, comme une mère veille ses enfants.
Tous les visages s’épanouissaient de joie, au point que les bénédictions se répandaient en haut et en bas. Il n’y avait pas de jour sans bénédiction et sans joie : Israël était la base du monde et tous les peuples étaient nourris par le mérite d’Israël. Mais maintenant que le sanctuaire est détruit et que la Chéhina est avec Israël dans l’exil, il n’y a point de jour sans malédiction ; le monde est maudit et il n’y a point de joie, ni en haut, ni en bas.
Mais le S.aint, béni soit il, fera un jour ressusciter la « Communauté d’Israël, ainsi qu’une Tradition nous l’apprend ; ce sera pour la joie de tout le monde, ainsi qu’il est écrit : « Je les ferai venir sur ma montagne sainte et je les remplirai de joie dans la maison consacrée à mes prières. (Is LXI) Et ailleurs, (Jer XXXI, 9) : « Ils reviendront en pleurant et je les ramènerai dans ma miséricorde. »
Ci-après, Commentaire personnel, n’engageant pas la Tradition, mais pouvant y prétendre, puisque, ne la contredisant pas.
Tout d’abord, pour rappel : une des règles régissant l’étude des textes ésotériques. C’est Maïmonide qui souligne la condition essentielle requise, « Avoir quarante ans et s’être longuement préparé avant d’entrer dans le jardin. »
Sommes-nous dans le temps évoqué par ce texte du Zohar ?
Avant d’aborder ce volet de la question plutôt secondaire, ce texte confirme en premier lieu que la quintessence du rituel hébraïque réside dans le culte des Korbanots (ou sacrifices)
Puis, par diverses allusions est posée la centralité du sionisme, sa dimension eschatologique. Le dernier verset résume toute la problématique : « Ils reviendront en pleurant et je les ramènerai dans ma miséricorde. » Le début semble indiquer que le retour est vécu comme obligation, peu de joie en perspective, sinon un devoir opéré par l’homme qu’aidera la Compassion. N’oublions pas Abraham et Moïse. Le premier a détruit sans prescription, sinon celle de sa conscience, les idoles de son père. Moïse entre en dissidence avec Pharaon en exécutant l’Egyptien, oppresseur des Hébreux, sur injection de ce qu’il pressentait être le bien.
: « Je les ferai venir sur ma montagne sainte et je les remplirai de joie dans la maison consacrée à mes prières. »
En première lecture, on reliera le verset au Temple, et, dans cette perspective, nous n’y sommes pas encore. Car, la vocation du Temple est d’abord le Korban, même si la prière y joue son rôle. Par ailleurs, est définie, l’origine de propriété de la terre : la Compassion et rien d’autre ! Aucune authenticité, aucune préséance hormis la Compassion !
Le ZOHAR revient donc sur un thème familier de la mystique : le sionisme, le messianisme sont des réalités qui s’édifient par paliers, avec la volonté de l’homme, pas son mérite, risque de vanité et d’orgueil. La volonté initiant le processus d’acquisition n’est pas confirmée par le droit mais par la …compassion !!!
Une réflexion ordonnée par la recherche du vrai, ne nous apprend-elle pas que nous devons bien plus à la compassion qu’au mérite ? N’y a-t-il pas des mérites que l’inconscience transforme en fautes ? Et que savons-nous de l’histoire des engendrements pour désigner comme droit ce qui n’est qu’attachement par compassion ? 1948, a de toute évidence, engagé le processus de Rédemption Universelle !
nous serions (parait il ! ) dans la période : » fin des temps ou apocalypse » ou le machiah comme le 3éme temple serait l’ avènement ! les signes préfigurant cette rrivée serait la parmi nous , comme « l’inversement des valeurs , l’avènement et la guerre mondiale avec l’islam , le retour d’ israel a sion , il n’ y a que gog et magog ou nous ne serions pas certains ! espéreront que ce futur renouveau soit pour bientôt ! nous serions en fin de ce fameux plan divin et longuement commenté par le grand livre du guide des égarés ….. Merci pour cet article passionnant