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Si  notre berceau, par les apports incontournables de l’environnement à la formation de notre sensibilité,  porte témoignage de l’attachement à la France » « l’orientation sioniste, loin de s’en éloigner, donne, au contraire,  tout son sens à cet environnement  Français qui,  loin d’imposer un caractère d’exclusivité, confère à l’appartenance nationale ce dualisme, voire ce pluralisme  de l’identité, conforme à ses traditions historiques les plus exigeantes.


Il faut oser des comparaisons ! Au Moyen âge, les habitants de Duchés célèbres ou de Comtés notoires passaient selon le caprice des batailles de l’autorité de tel gentilhomme qui parlait « françois » à la tutelle d’un Seigneur qui l’ignorait. L’Ancien Régime, en dépit de ses iniquités inhérentes à son arbitraire inévitable, présentait cette qualité d’ouverture dont les souverains initiaient l’exemplarité. Le monarque Français choisissait la reine,  souvent dans des Cours Etrangères. Et ces mariages « mixtes » démontraient aux Français,  qu’une reine de France pouvait rester fidèle à « son berceau, Autrichien ou Espagnol, » sans pour autant faillir à la Nation, dont elle était la reine.


Cette largesse de la monarchie, la Révolution l’ignora par crainte et faiblesse. Elle désigna la Nation sous la forme d’un « singulier » sans concession, alors que  la nationalité plurielle est une tradition française.


Il y a une raison précise à cette fermeture de la « pluri-nationalité. » Lorsque la Convention, ou Assemblée Nationale, indiqua l’identité de la Nouvelle France, celle-ci était l’objet d’une volonté d’anéantissement de toute l’Europe royaliste. Dans ces conditions, le repli sur soi était inévitable.  Mais on oublie souvent que ce qui fut décidé dans des moments de grand péril, n’a pas forcément de raison de se maintenir en période d’apaisement.


Ces brassages légitimes de nationalités s’entendent, bien évidemment, sous l’impérieuse réserve d’une même civilisation !


Quant aux  frontières établies et définies après 1789, elles baignaient souvent dans le flou sous la monarchie. Elles variaient fréquemment  en fonction de l’origine du souverain ou de la souveraine. Ainsi un Niçois pouvait-il s’endormir, sujet du Roi de France et se réveillait sous l’autorité génoise, sans que cela n’entraînât de trouble causé par une définition étriquée de la nationalité.


La citoyenneté plurielle, loin d’être le signe de l’abandon est, au contraire, la marque d’une plus grande acceptation de « l’autre », quand bien même les langues maternelles seraient différentes !


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