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Ceux qui fréquentent par obligation, goût ou passion, l’histoire, savent  que tous les conflits se fondent et s’expliquent sur des faits,  avérés ou fictifs. C’est l’adhésion au contenu de ces principes  qui justifiera le déclenchement éventuel  des représailles, assimilées, en l’occurrence,  à l’exercice de la légitime défense.  Comme si dans la dimension des risques, causes ou conséquences, les idées, les philosophies, les  états d’esprit étaient jugés sans consistance, n’engageant  rien d’autre qu’eux-mêmes, alors que les faits responsabiliseraient  davantage.   Notamment, en initiant des processus irréversibles.

Par ailleurs,  l’homme « est d’abord ce qu’il fait ! »  Aussi, pour ce fil conducteur de la philosophie sous jacente, ne seront  pris en considération les adjuvants idéologiques,   que pour renforcer ou atténuer. Jamais en cause première, pour laquelle, je le rappelle, seule « l’action concrète » est considérée, parce qu’elle seule, engage !


Pourtant, depuis l’entrée en guerre de l’Allemagne nazie, à partir d’un catalogue  d’intentions pathogènes, Meïn Kampf, rédigé par un dément qui récapitula la haine anti juive et  ne fit référence à des faits, (défaite de 1918, Accords de Versailles)  que,  pour en  souligner  « l’humiliation », qui en découla,  sentiment équivoque aux connotations subjectives et irrationnelles.

Cette perception de l’humiliation   deviendra le soutien idéologique de l’apocalypse national-socialiste. Ainsi,  le monde s’installera  dans la certitude établie, qu’au-delà des « faits » seuls, les idées, les sentiments, les ressentis,  peuvent,  aussi, devenir « casus belli ».


Adolph Hitler ne dissimulera  pas sa motivation raciale, inaugurant ainsi dans l’histoire de l’humanité la première guerre prétextée par des données irrationnelles. Les Juifs  devinrent coupables  D’ÊTRE et non plus de FAIRE ou D’AVOIR FAIT.


Aux exactions habituelles que l’antisémitisme reproche aux Juifs, le dictateur nazi y rajouta une donnée aggravante, (être Juif, c’est être le MAL)  dont la subsistance, aujourd’hui encore, (quoique diluée) dans certains courants politiques Européens définissant le sionisme, n’en diffère pas, pour autant, la nécessité  d’une éradication radicale et totale.


Les « attendus » ayant conduit en 1975, l’ONU à assimiler le sionisme au racisme,  méritent d’être relus, quand bien même abandonnés depuis.


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