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Quel est le crime de Jésus ?

Qui l’a condamné à mort ?

Dans le cadre de cette approche  télégraphique mais surtout synthétique, on ne peut que distinguer des directions, entrevoir des orientations. Mais c’est tout ! Commençons par « photographier » les lieux.


La  Judée est une province romaine. Elle est gouvernée par un haut fonctionnaire romain : Le Procurateur. Elle est administrée par les Romains et le  droit qui s’y applique est le droit romain que nuancent   des particularités socioreligieuses propres à la religion ou à la culture du pays vaincu.

La faute  de Jésus est double. Tout d’abord, au regard des Romains. C’est un élément subversif, menaçant la paix civile. Son obéissance à Rome  a des limites, car « son royaume n’est pas de ce monde.  Il interdit de rendre un culte aux dieux et déesses Romains.  C’est un rebelle ! Voire un asocial !


Aux yeux des Juifs, il est difficile  d’évoquer un crime. On parlera surtout de « faux messie », d’attitude ambiguë au regard de la Loi de Moïse. Pour les rabbins de l’époque, les Pharisiens, Jésus ne recommande pas le respect scrupuleux de la Loi. Il est dangereux, tout comme le Judaïsme libéral le serait pour l’Orthodoxie, d’après certains de ses représentants.


La peine de mort, prévue par le Talmud, ne s’appliquait pas à son cas. Certes, les dirigeants Juifs ne durent pas se priver de faire savoir aux Romains, que la messianité de Jésus était hautement contestable.


Quand bien même la mort de Jésus allait  dans un sens, qui ne portait pas préjudice aux prêtres, ce ne sont pas les rabbins qui condamnèrent et exécutèrent Jésus.  La crucifixion est un supplice romain. Elle était pratiquée dans l’Empire.



CONCLUSION : Jésus était tout aussi dangereux pour les Romains dans le cadre historique  de l’époque,  que son discours religieux pouvait l’être vis-à-vis de la Loi de Moïse. La convergence des insatisfactions respectives,  n’innocente  pas, pour autant Rome, puissance occupante de la Judée, seule responsable de la mise en accusation de Jésus, de sa condamnation et de son exécution.

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