Au croisement des « naïfs », « cubistes » et « impressionnistes », écrasée ou soutenue, selon l’humeur, par ces soleils illustres qui « recréèrent » le monde, de façon anarchiste certes mais, dans l’esprit de révolte qui en firent des rivaux de l’Indicible, s’inscrit « modestement » je la cite, Annie Lagémi.
Sa peinture, en ambitionnant la « copie, » art majeur, ne l’oublions pas, parvient à créer son « propre monde. » Sans négliger de nombreux repères qui en précisent l’ambition!
Pour ce faire, elle invite, aux pieds de son chevalet, les « images éternelles, » enfants naturels, artificiels, imaginaires mais toujours issus de la volonté novatrice, des Grands parmi les Grands. Même en « recopiant, » car » le plagiat n’existe pas en art.
Festival de couleurs parfois agressives mais enfante-t-on autrement ? Ces tentatives de « copiage » où l’artiste, en trouvant son âme découvre stupéfaite que, de Chagall à Manet ou de Renoir à Soutine, c’est un « monde nouveau » qui né aux forceps de ses pinceaux tâtonnants , impose son auteur, comme une artiste à suivre de très près.
Arnold Lagémi
NB/ Les « reproductions » ci-dessus sont de la main de l’artiste. Sur simple mail, Annie Lagémi, vous adressera son album. L’intégralité du montant de toute vente sera adressée aux œuvres, fondations et Institutions dont la vocation est de perpétuer l’œuvre de Léon Askénazi (Manitou.)
Je serais heureuse, chère Annie, de recevoir ton album de peintures, celles ci sont déjà très bien reproduites. J’imagine combien cette activité est bénéfique pour toi car se perdre un peu dans les méandres de la peinture c’est retrouver en soi un peu de sérénité face aux difficultés de la vie. C’est aussi découvrir la part cachée de soi qu’il est permis de partager avec les autres.
Je fais aussi cette expérience et je dois dire qu’elle m’enchante aussi.
Je vous embrasse tous les deux : Annie