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La lutte contre l’antisémitisme a toujours été le fer de lance d’une minorité, aristocratie de l’esprit qui,  par quelques esprits brillants d’une telle clarté, a  pu faire croire,  que le combat engagé par ces hommes et ces femmes de progrès, était le combat de tous, voire l’affaire de tout le monde.


Non ! Car, si  la lutte contre l’antisémitisme a été souvent « l’affaire d’hommes de gouvernements » elle n’a jamais été « l’affaire des gouvernements »  Et, en perdurant, dans l’illusion, on finit par croire, admettre et confirmer que la civilisation Occidentale n’est pas antisémite ! Le mensonge subtilement entretenu par un arsenal judiciaire, qui s’inscrit, lui, dans une guerre à outrance contre l’antisémitisme, démontrera par l’argutie malicieuse que l’antisémitisme est persona non grata en Occident.


Et cela suffira pour les médiocres, les imbéciles et les antisémites à ériger l’hypocrisie dans l’exemplarité, faisant dire, en d’autres circonstances mais à juste titre,  par La Rochefoucauld, que « l’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. »


La lutte contre l’antisémitisme n’a jamais été l’objet d’une politique déterminée, voulue par des idéologies conquérantes qui, par  ambition nationale et conviction systémique,  concevaient le dessein d’éradiquer du paysage national, cette pathologie criminelle, porteuse de honte,  parce qu’encourageant le crime et tout ce qui lui est apparenté.


Les initiatives personnelles pour dignes et courageuses qu’elles furent,  restèrent à l’actif d’hommes et de femmes intrépides et vaillants. Mais elles n’engagèrent qu’eux et jamais, les civilisations qui les portèrent. Celles-ci  se contentèrent  de faire condamner l’antisémitisme plus par leurs tribunaux que par leurs écoles !


Et si les textes fondateurs de l’Occident proclament l’égalité des hommes, et s’abstiennent de prendre acte, par la mise en place d’une « répression éducative » que l’antisémitisme  reste une réalité contradictoire bien affligeante de la culture environnante, c’est qu’attachés,  bien plus qu’ils le nient,  à l’antisémitisme, à son maintien et son exaltation, ils participent d’une civilisation qui, loin des progrès et des lumières, qu’elle promettait, commencera son agonie sur les bûchers du moyen âge et confirmera à Auschwitz,   plus tard, à l’ONU, ce qu’elle fut dès sa naissance :


Une civilisation barbare et primitive !


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