Il y a quelques mois, Israël « prêtait » à la Chine un demi-milliard de dollars (JSS NEWS) et le Gouverneur de la Banque d’Israël mettait des sommes importantes à la disposition du FMI ! Ces informations soigneusement occultées sont-elles mesurées (la première surtout) comme il convient ?
L’Etat prêteur, est ce ghetto national, ce foyer juif dont les Nations voulurent faire l’aumône au mouvement sioniste ? Quelle terrible revanche ! Passons…
Le sujet de notre réflexion écartée, le temps d’une précision, nous observerons que l’alliance avec les Sud Coréens a été initiée par le voyage à Séoul du Président Pérès accompagné d’une importante délégation de « décideurs » officiels ou privés. Cela confirme, qu’en dépit de l’absence de Constitution et malgré l’usage établi, il n’est pas contraire à la démocratie israélienne, que le Président de l’Etat, puisse être, non seulement le symbole de la Restauration Nationale, mais aussi, si sa prestance et son charisme le permettent, être reconnu et identifié comme « agissant et parlant » en tout domaine, au nom de l’Etat d’Israël.
La non-reconnaissance par la Corée du Sud du fantasme palestinien, la volonté coréenne d’acquérir « le dôme de fer » ainsi que les nombreux échanges suivis d’accords entre les technologies d’avant-garde Israéliennes et Coréennes (celle-ci étant classée parmi les premières mondiales) suffisent à nous persuader que la volonté Israélienne de s’ouvrir à l’Asie, ne se limite pas au géant pékinois, mais qu’elle s’inscrit dans le cadre plus général de l’ouverture vers un Continent !
Cette perspective soulève des oppositions, des pressions, voire la colère outre-Atlantique, mais la tiédeur du soutien américain, sans nécessairement évoquer l’hostilité Européenne, suffit pour inviter Israël à prendre acte du bouleversement auquel le monde doit se préparer.
Chambardement, devenant un véritable renversement de l’alliance avec les USA, dont Israël ne peut préserver la relation privilégiée en se satisfaisant d’une sympathie qui n’irait pas, certes, jusqu’au soutien inconditionnel d’une politique, mais assurément, et, sans réserve, se maintiendrait aux côtés de cet Etat, en confondant sans réserve son existence avec la sienne.
Il est singulier d’observer que l’alliance avec Pékin et Séoul n’a pas eu, fait exceptionnel, la convergence idéologique ou philosophique comme ferment. Seules, l’aptitude et la compétence des hommes ont été retenues, comme si l’homme placé au centre de convergence des opinions et attitudes, pouvait, lui seul, déterminer ce qui est « bon pour lui. »
N’était-ce pas Hillel qui disait : « Im ein any li, mi li ? » Si je ne me prends pas en charge, qui le fera ? »
Excellent article qui nous fait plaisir.
Tout ce qui est susceptible économiquement d’éloigner Israel de la peste européenne est bon à saisir.